| JE M'APPELLE Invité ET JE SUIS | (#) Sujet: Neryë Hir, Grande Prêtresse de Woda Ven 14 Mar - 23:50 | |
| Neryë Hir | [Janna ~ LOL] ▬ Nom : Hir▬ Prénom : Neryë▬ Age : 71 ans▬ Sexe : Femme▬ Groupe : Membre du Peuple des Glaces▬ Métier ou fonction : Ex-Chasseuse de Rorqueurs / Grande Prêtresse▬ Origine : (Sorëan)▬ Nationalité : Femme des Glaces |
Caractère
Si l'on m'a connu jeune, aujourd'hui, il serait dur de croire que je suis la même personne. Autrefois j'étais une enfant impulsive, bourré de rage et de colère, toujours prête à me rebeller, ne tenant jamais en place. La première a réfuter l'autorité, la première à hurler à l'injustice et à aller me défouler. J'étais une boule de rage, un feu puissant qui n'arrivait pas à se montrer moins dévorant. Rebelle, je l'ai été jusqu'au bout, presque jusqu'à l’extrême. J'ai manqué de mourir à cause de ce feu, et j'ai changé. Tout est possible, et la rebelle des Hir a changé. Le feu est devenu celui qu'il est aujourd'hui, doux et rassurant, qui éclairait et apaisait. Personne ne m'a reconnu, après mon retour, cette espèce de cette renaissance si particulière. Peut être est-ce Syl qui m'a rendu ainsi ... Tout a changé, ma manière de faire, de parler, d'agir. Je suis bien plus douce et réfléchie qu'avant tout cela. Maintenant, surtout, je sais écouter. Je suis devenue une prêtresse de Woda, non pas à cause de mon nom mais par ce que j'ai cru voir et par ce que je crois maintenant, par ma conviction propre … Désormais, je suis une personne qui a de lourdes responsabilités sur les épaules. Je suis Grande Prêtresse et je ne connais que trop bien le rôle qui est le mien depuis bientôt dix ans. Je tente toujours de diriger le culte du mieux que je peux, en espérant suivre au plus près les volontés de Woda et de notre reine bien aimée. Mais si le culte repose sur mes épaules, je n'en reste pas moins accessible. J'aime aider et souvent, les prêtresses viennent à moi pour me parler. J'ai des responsabilités mais en même temps, le bien-être de mes prêtresses passe avant tout, et même des personnes venant se recueillir au temple. Il m'arrive souvent de recevoir des personnes, juste pour discuter, me parler de leurs soucis. J'ai un endroit privilégié pour cela, un jardin au sein du sanctuaire, au milieu duquel se trouve une petite fontaine cristallisé. Au fil du temps, je pense que celle qui a le plus influencé mon caractère, c'est Syl. Je me suis assagie depuis notre rencontre et elle est toujours à mes côté, ma gardienne d'âme …
Physique
On peut dire que pour une prêtresse, je n'ai pas un physique classique et je me démarques facilement des autres, non pas à cause d'une beauté mais des traces de mon passé. Sur mon corps, même si elles sont presque invisible, fils argentés sur ma peau couleur des eaux profondes, ses vieilles cicatrices tranchent avec la douceur de celle que je suis désormais. Toutes femmes des glaces digne de ce nom savent utiliser les armes mais certaines prennent malgré tout une voie loin des voie de la guerre. Moi, j'ai changé, de la guerrière, je suis pris la voix de la foi. Et même si mon corps garde les marques du passé, je ne suis plus la même. Mes longs cheveux blanc tirant sur l'argent étaient autrefois toujours coiffée en une interminable tresses serrée à l’extrême et décorée de quelques perles, tissus ou plumes. Mais désormais, ma chevelure n'est plus jamais emprisonnée. Détachée, volant au vent, les plus longues mèches m'arrivent en bas des reins, la seule marque qui les ornent est cette sorte de tiare, symbole de ma fonction et de ma dévotion pour ma déesse. Un visage doux, fin et harmonieux, des beaux yeux couleurs de bleu clair, couleur de glace aux reflets de cristal, un petit nez qui rajoute de la douceur à mon visage, des lèvres ou se cache toujours un sourire apaisé. De manière général, je m'habille sans prétention, des voilages, des vêtements simple mais toujours élégant, agréable à porter pour toute occasion. En même temps, il n'est pas rare de me voir porter des tenues plus sophistiqué et précieux lors d'événements, de cérémonie, de situation qui l'exige. Je suis une femme plus qu'une guerrière désormais, et je suis une femme au service de Woda et du peuple du royaume. Mais surtout, l'une des choses qui peut étonner, c'est la présence de Syl auprès de moi. Discret, on ne peut s'empêcher quand même de le remarquer quand il est présent à mes côtés, sur mes épaules ou me suivant doucement. Ce pixie au pelage plus sombre que la norme, proche du bleu nuit, intrigue par sa rareté et sa couleur. Tous connaissent les légendes concernant les pixies mais si peu de personnes les connaissent réellement … Je ne joue pas des mécaniques avec lui. C'est un ami, un compagnon, à qui je ne demande que peu de choses en fait. Il a droit de se présenter quand il le souhaite et souvent pendant mes discussions dans le jardin que je privilégie pour parler. Il m'obéit mais pourtant, je déteste lui donner des ordres. Je lui laisse toujours le choix.
Histoire
Mon histoire est l'histoire d'un changement, d'un renouveau, d'une renaissance complète.
Le royaume des glace … ma patrie. Je suis née là-bas et j'espère que le jour de ma mort, je serais sur cette terre ou dans ses mers …
Fille de la famille Hir, ma vie était plus ou moins toute tracée. Toutes les femmes Hir ont grossi les rangs du culte de Woda. On m'a élevée, petite enfant, à devenir justement une prêtresse mais c'était quelque chose qui pour mon jeune âge était invraisemblable. Pourquoi choisir pour moi ? Pourquoi je ne pouvais choisir. Je n'étais visiblement pas libre de ma vie et ça mettait hors de moi. Bébé, on pouvait faire ce qu'on voulait de moi mais plus grande, dès que je pus comprendre ce qu'il se passait, je me mis à devenir une peste, rebelle, agressive, violente. Je ne voulais pas, je le refusais plus que tout au monde ! Je ne reniais pas Woda mais parfois, j'étais en colère contre elle, tellement parce que dans mon esprit d'enfant, c'était à cause d'elle que je ne pouvais pas choisir. Les tensions se faisaient sentir dans ma famille, plus je grandissais, plus je m'éloignais de mes sœurs, de ma mère et de l'unique homme de la famille, mon grand frère. Il était né un an avant moi mais il était le seul à comprendre un peu plus. Ou du moins, il tentait de me comprendre. Ensemble, on s’entraînait et j'appréciais. Je ne voulais pas d'une vie pareille, à prier dans un temple alors qu'il y avait tant de chose à voir dans ce monde. Je voulais partir mais souvent quand, je voulais fuir, on me retrouvait vite, trop vite. Une fois, je m'étais enfuie, et cela faisait plusieurs jours qu'on me cherchait. Je m'étais enfuie proche de la mort, plus loin que je n'avais été. Face à la mer, je passais mes journée devant les flots, comme si j'attendais une réponse, de la part d'elle, de celle à cause de qui je ne pouvais pas décider de mon destin. Mais je n'eus pas de réponse, pas réellement. Je vis juste au loin un rorqueur, et un groupe de chasseur le prenaient en traque. J'observais cela, à la fois triste et impressionnée. C'était … les femmes attaquaient, et la vue de leur attaques, la grâce et la puissance de leur assauts. Je me sentais … face à ce spectacle … je n'avais qu'une envie, c'était de les rejoindre. Elles étaient … si fortes. Je les observais, admirative … Pendant ce spectacle, cette danse mortelle, on s'assit à côté de moi. Trop concentrée, absorbée par le combat qui se déroulait, je n'avais pas remarqué que mon frère lui, m'avait trouvé et il s'était installé, sans un mot.
-Je ne rentrerai pas
C'était ainsi que je commencerai la conversation quand je remarquais sa présence. Ça lui arracha un petit sourire avant qu'il me demande :
-Tu aimerais être à leur place ?
Je hochais simplement la tête, les voyant combattre. Les rorqueurs … les chasser était un métier dangereux, réellement. Chacune des femmes qui pouvait se prétendre Chasseur de rorqueurs avait fait ses preuves, avait du se battre pour être à cette place.
-Alors qu'est-ce que tu attends pour leur ressembler ?
Cette question … doucement, je tournais la tête vers lui, vers son sourire si doux … J'avais hurlé, j'avais fuis mais tout cela, c'était si inutile … j'avais manqué de tout gâcher. On resta là un bon moment mais en rentrant, j'avais pris ma décision. J'allais sur mes 16 ans … et dès que je les eus, je partis du village pour devenir chasseuses. Dans mes sacs, deux tenues, mes armes et rien de plus. Voilà comment je suis arrivée dans ce que j’espérais être ma nouvelle vie. Voilà comment j'étais, petite fille cherchant son chemin. Je fus prise à l'essai, n'ayant pas une connaissance approfondie de la danse glacière ou même de l'art martial en général. Ses arts ne sont pas utiles aux prêtresses en général, on les enseigne d'avantages aux autres corps de la sociétés. Et pourtant, malgré ses lacunes, je fis en sorte d'être toujours la meilleure. Je voulais qu'on me reconnaissance pour ce que je savais faire, non pour mon nom. Les Hirs avaient depuis des générations servis la déesse Woda et à chaque fois que je me présentais, on s'étonnait de me voir ici. Et je voulais qu'on oublie cela. Que je sois reconnu comme une chasseuse et non comme une Hir de plus … J'en avais pour 6 ans, mais à mes yeux, ce furent les 6 plus belles années de ma vie. L’entraînement, toujours et encore plus. Je ne vivais plus que pour ça, pour mon rêve. Je voulais devenir Chasseuse de Rorqueurs et je voulais tout faire pour y parvenir. 6 ans, au bout de six ans de sueurs, d'effort et de perfectionnement, on m'accorda ce que j'avais souhaitée, ce statut si respecté, celui de Chasseuse de Rorqueurs. La cérémonie pour les nouvelles recrues vu un jours magnifique. La Reine Néril en personne vint nous saluer, toutes l'une après l'autre. J'avais fais du chemin. L'enfant rebelle était devenue une femme accomplie, forte et puissante. J'avais 21 ans et j'étais fière de ce que j'étais devenue, l'une des meilleures de notre promotion. J'avais du faire des sacrifice immense, mais je n'en regrettais pas le moindre. Ma famille, je l'avais laissé derrière moi pour pouvoir choisir ma destinée. Il n'y avait que mon frère avec qui j'avais encore contact, par lettre. Sa vie était douce. Même s'il ne pouvait avoir droit à certains métiers, il faisait en sorte d'avoir une vie qu'il aimait, celle qu'il avait choisi. Mon frère et moi, nous avions décidé de nos destins. J'étais droite alors que doucement, avec une grâce infinie, la Reine passait face à nous, et on nous présentait à elle, une à une, qu'elle sache qui désormais assureraient la relève des Chasseuses. Chaque année c'était ainsi, et j'éprouvais la plus grande des fierté quand on annonça mon nom à la Reine. Je gonflais légèrement le poitrail alors que son regard se portait sur moi. J'inclinais la tête pour la saluer respectueusement avant d'entendre sa voix s'élever, une mélodie à mes yeux :
«Tiens ? une Hir qui ne devient pas prêtresse. Je suivrai votre carrière avec attention»
J'eus une seconde d'hésitation avant de dire, d'une voix claire et forte :
-Je ferais en sorte d'être à la hauteur de votre intérêt Majesté.
Je crus voir un sourire mais déjà, elle passait à la suivante. La journée fut rythmée de sourire et de joie pour les nouvelles reçues. Et dès le lendemain, nous étions sur les mers, à leur recherches.
Pendant 7 ans, nous les traquions, toujours plus loin, toujours plus nombreux. Les trophées se multipliaient, je faisais tout pour que le nom des Hir ne soit plus synonyme de prêtrise. Qu'on se souvient de moi … parfois, j'avais l'impression que j'avais envie de vivre par le regard des autres mais j'étais heureuse ainsi, en vivant cette vie, faite de danger il était vrai mais chaque rorqueurs que je tuais était une fierté pour moi. Une preuve de plus que j'avais fais le bon choix. 7 ans de cette vie si intense, ou à chaque traque, je pouvais y laisser ma vie mais surtout, chaque fois, j'avais une telle rage de vivre. Ce feu dans mon corps … Une fois, il me fit défaut … une erreur, une seule erreur mais qui aurait pu me coûter la vie, c'est ce que je crus sur l'instant. Rien ne distinguait ce jour des autres. Mais une seconde d'inattention, et tout partit … , des blessures, des marques, je luttais mais aujourd'hui, le destin avait décidé que mon nom devait s'éteindre. La défense d'un rorqueurs me traversa le corps sans que j'ai le temps de faire quoique ce soit. La douleur, la peur, tout cela me pétrifiait, je n'arrivais plus à bouger, le sang coulait le long de la défense. D'un geste, il m'enleva de cette arme mortelle, me faisant voler. Je vis le monde au ralenti, comme si je n'étais pas vraiment là mais spectatrice plutôt de ce spectacle. La neige se couvrit de mon sang avant que je ne plonge dans l'eau. Je n'arrivais pas à bouger, les courants m’entraînaient au loin et j'arrivais à peine à garder la tête hors de l'eau, j'avais mal … comme j'avais pu, j'avais gelé ma blessure, espérant ne pas perdre trop de sang ainsi mais j'étais faible, et ma magie n'était plus très faible. Je dévirais, personne n'avait vu ma chute, personne ne savait ou j'étais, je n'avais pas eu le temps de crier que déjà, je ne les voyais plus. Au bout d'un moment dans l'eau, je réussis à me raccrocher à un morceau de banquise et à bout de force, je m'y hissais, le sang commençant à couler de mon ventre. Il m'avait touché sur le coté … j'avais si mal … J'étais … j'étais sure d'être au bord de la mort. Mon corps, je le sentais de moins en moins … Je ne comprenais plus rien. J'étais … je savais que j'étais foutue … le sang coulait sur la banquise. Si j'avais de la chance, un Hark'Chi pourrait sentir le sang et alors me tomber dessus … je voulais que ça cesse, j'avais si mal. En fait, je ne savais même plus si j'avais mal ou non … je n'arrivais même pas à parler en fait … La nuit était tombée et je regardais la lune au dessus de ma tête. Elle était si belle … des larmes coulaient doucement le long de mes joues. Alors c'était fini. Woda voulait-elle que je retourne auprès d'elle ? Dans ce cas, j'acceptais. Si je ne pouvais la servir en tant que Chasseuse, quoi me servit-il de rester encore en vie ? Je voulais fermer les yeux mais je n'y arrivais pas. Même si j'étais calme, j'avais peur de la mort, si peur …
Des heures, des jours peut être, un ou deux je crois passèrent mais je n'arrivais pas à mourir. La neige me fournissait l'eau dont j'avais besoin mais ma magie … mes blessures tout doucement saignaient et au fils du temps s'écoulait ma vie, rougissant la neige. Alors que je n'y croyais plus, je sentis soudain une présence, avec mes dernière forces, je tournais la tête pour le voir émerger de l'eau. Une forme floue qui s'approchait de moi … une forme couleur de nuit et à la forme étrange. Je la fixais, surprise, ne sachant pas si je rêvais ou délirais. Cette chose se rapprochait de moi. Ce n'était pas un prédateur, il n'en avait pas la forme … je le laissais s'approcher, en proie à des doutes et questions. Je rêvais ? Doucement, cette créature s'approcha de moi, proche de ma tête, venant comme se frotter contre moi. Je ne comprenais pas, qu'est-ce que c'était ? Comme une sorte de gros chat mais étrange … il s'approcha et je sentis comme une caresse, sa langue sur ma joue. J'eus un instant un frissonnement du à la douleur car cette créature léchait mes blessures mais lorsque je passais la main sur celle-ci … il ne semblait plus rien avoir. Je cherchais la créature du regard, je la vis s'approcher de mon ventre et mes yeux se fermèrent.
Je les rouvris sur la lune et étrangement, j'étais bien. Je sentais un peu de chaleur contre moi. Je sentais … comme si quelqu'un était roulé en boule contre moi. Doucement, un peu rouillée, je me redressais pour y découvrir la créature couché contre moi. Elle semblait vouloir me réchauffer. Je me sentais … encore faible, mais ma main passa sur mon ventre … et plus rien. Des traces mais plus de blessure, rien du tout. Mon corps était maculé de sang mais plus de blessure. J'étais faible, j'avais faim mais j'étais vivante … Ma main doucement s'approcha du pelage de la créature, elle ne bougea pas, ouvrant à peine les yeux. Je décelais presque un sourire sur son visage, comme si elle attendait cela. Et du bout des doigts, je la frôlais. Je ne savais pourquoi mais je me sentais si bien. Cette créature … c'était si agréable d’être avec elle.
Je mis quelques jours à m'en remettre et surtout à comprendre. Cette créature … elle m'avait sauvé la vie. Les blessures, elle m'avait sauvé et refermé les blessures. Grâce à elle, j'avais survécu. Pendant trois mois, j'étais restée seule, loin du monde et de la vie, restant seule avec celle qui s'appelle désormais Syl. Je voulais me retrouver et comprendre ce que je devais faire maintenant. Chasseuse … était-ce réellement ce que je devais faire ? Je n'en savais rien. Dans cet isolement, je repensais à ma vie, à tous ce que j'avais vécue. J'étais encore une enfant dans mon peuple, j'avais tout juste 28 ans mais déjà, je me demandais. Que devais-je faire ? Avais-je pris la bonne décision ? Quand je regardais Syl, cet ange gardien venu des eaux, j'y voyais, comme un signe de la Déesse. Elle m'avait sauvé, elle m'avait permis de rester en vie et désormais, je devais trouver ma voie. Celle qui était réellement la mienne.
J'avais pris ma décision. Et je revins à la civilisation, après presque trois mois de disparition. On m'avait cru morte et c'était vrai, dans un sens. J'étais morte, ma vie d'autrefois, mon autre moi était morte sur cette défense de Rorqueur mais celle qui se présenta à un village, la nouvelle Neryë, celle ci, avait décidé de sa voie.
À peine quelques mois après mon retour à Crystal, je me présentais au temple, demandant à devenir prêtresse. Mon choix en surpris plus d'une. Nombreuses avaient cru que j'avais renié Woda et beaucoup pensaient que ce n'était qu'une blague pourtant … je deviens prêtresse. Une prêtresse et peut après, une mère. Mais toujours au service de Woda. J'étais au service du peuple, de Woda et de la reine. Je la revis, lors des célébrations. Je n'avais pu parler avec elle de ma carrière avortée de Chasseuse. Je l'observais de loin et je souriais, heureuse de savoir qu'elle était notre Reine. Les années passaient, et la vie … elle n'avait jamais été aussi paisible. J'aimais cette vie. Syl était toujours avec moi, arrivant à me faire retrouver le sourire quand celui ci disparaissait de mon visage. Syl, les enfants l'aimaient et elle apaisait les cœurs de ceux qui me venaient parfois au temple, cherchant du réconfort que je leur donnais dans les paroles et autour d'une tasse de thé. J'étais celle qu'on venait voir lorsque l'âme était un peu faible. Syl m'accompagnait toujours dans ses moments là. Et sa présence était appréciée. Souvent on me demandait ce qu'elle était. Et ma réponse les faisait sourire. Ce n'est qu'au bout d'un moment que j'ai appris ce qu'elle était en vrai. Un pixie. Pour moi, elle était un signe, comme une parole de Woda pour moi, une possibilité de me retrouver. 34 ans de cette vie, et un second enfant pour ma part. Mon fils avait du aller plus loin dans la ville mais je le voyais encore, il venait me voir souvent, mon doux enfant. Et je lui donnais une petite sœur, une ravissante enfant. Elle avait mes yeux, comme son frère. Il venait parfois la voir. J'étais mère, et aussi prêtresse et j'étais plus heureuse que jamais.
Peu après cela, la Grande Prêtresse partit, sentant que son âge ne lui permettait plus d'occuper cette fonction. Alors, il y eu une cérémonie, la Reine en personne était présente pour décider de celle qui devait lui succéder. L'événement était attendue par toutes et qu'elle ne fut pas la surprise de tous quand ce fut mon nom qui fut prononcé. Je n'en revenais pas. Je n'étais pas différente des autres et pourtant … Je pris vite mes marques en tant que Grande Prêtresse, tout d'abord aidée par celle que je succédais et par de précieux conseils de la Reine. Je passais un cap et je comprenais que je ne m'étais pas trompée, pas une seconde fois. La Reine et moi sommes devenues amies au fur et à mesure de rencontres. Les responsabilités nous ont rapprochés, tout comme nos rôles de mère respectives. J'appréciais autant la personnalité que la personne portant ce rôle. Et je croyais en elle, réellement. Je croyais qu'elle était celle qui aurait les épaules pour nous guider. Qu'étais-je à côté d'elle sinon une simple conseillière et amie. Si je pouvais l'aider par mes mots, alors tant mieux que je puisse être lui être utile. Elle connaissait mes enfants, notamment la dernière née, toute jeune enfant. Mon premier-né nous rend souvent visite, voulant rester proche de ses soeurs et de moi. Il a aussi souvent une pensée pour Syl et peut être pour cela qu'il a décidé de devenir éleveur de Tisseuse de Givres et qu'il a gardé cet oeuf de lézard du mage qu'il a trouvé une fois dans un nid de Tisseuse. Lui aussi est heureux, profitant de sa vie et travaillant, ne voulant pas être un assisté.
Ma vie est douce et aujourd'hui, je suis une femme que je pense être épanouie et accomplie. Pourtant, parfois, quand moi même et la Reine nous nous entrainons à la danse glacière, je me surprends à penser avec mélancolie à cette vie passée. Elle m'a apportée beaucoup mais si j'avais continué ainsi, je serais passé à travers tellement de choses ... Woda avait veillé sur moi, même dans les moments différents, et elle avait trouvé un moyen de me remettre dans le droit chemin, de me montrer ma voix. Ce n'était pas un destin dicté par un nom mais par une volonté, par ce que j'étais moi, non qui je devais être pour les autres ...
Réellement ▬ Pseudo : Ma-Ehlys ▬ Age : J'ai 20 aaaaans ! (oui, j'suis quand même une gamine, je sais ^^'')▬ Comment avez-vous connu le forum ? Demandez ça au chéri du prince xp ▬ Qu’en pensez-vous ?Je suis sûre que ce forum possède un charme ou un maléfice parce que je m'étais dis à la base que je ne ferais QU'UN perso dessus ^^''' ▬ Code : L'Arche s'est planté, like a boss ! ▬ Quel était le nom de l'empereur de Talrëa lors de la guerre de la reine Harpie ? Odavh Nat Eiran |
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