(#) Sujet: Calicot ou La stratégie du Bouffon. Dim 1 Mar - 19:00
Riesen "Calicot" de Lordran
[Anna ~ Fire Emblem Awakening]
▬ Nom : Aucun; elle se dit "de Lordran", un minuscule hameau du marquisat de Sventyr. Pour plaisanter elle se présente parfois sous le titre fantaisiste de "dame May Boulgrath de Plubelle". ▬ Prénom : Riesen, parfois surnommée "Ries". ▬ Surnom : Son nom de bouffon est "Calicot", l'équivalent masculin de "midinette". A la Cour Impériale de Talrëa, elle n'a pas d’autre nom que celui-ci. ▬ Age : Vingt-trois ans. ▬ Métier: Bouffon officiel de la cour impériale de Talrëa, amuseuse, trouble-fête, collectionneuse de conquêtes, conseillère et acrobate, voleuse de sourires et de soupirs, colporteuse de ragots, farceuse professionnelle et figure clownesque aux ordres du couple impérial Nat Eiran. Elle est cependant la fille illégitime du marquis Magnus Sventyr mais ce dernier ne le sait pas encore... ▬ Sexe : Il va bien, merci. Et le votre ? ▬ Groupe : Talrëans. ▬ Origine : Sorëanne. ▬ Nationalité : Felionienne de naissance récemment naturalisée Talrëanne par l'empereur. Originaire du marquisat de Sventyr, en Huss.
Caractère
« Les plus grands souverains prisent les fous plus que les sages austères, qu'ils ont l'habitude d'entretenir par ostentation… les bouffons, eux, procurent ce que les puissants recherchent partout et à tout prix : l'amusement, le sourire, l'éclat de rire, le plaisir », explique Calicot sur sa fonction et sa profession, se voyant comme une personne d'importance au sein de la Cour Impériale. Le fait ne prête pas forcément à sourire puisqu'il est vrai que la jeune femme a toujours tout fait pour essayer de se rendre indispensable aux nobles pour qui elle travaillait, mais aussi pour qui elle ne travaillait pas. Ainsi dirons-nous que Calicot est tapageuse, quêteuse de louanges et exubérante bien qu'il s'agisse plus de traits inhérents à son personnage plutôt qu'à sa personne. Car en effet, il y a le personnage qu'elle campe, Calicot, et Riesen, la personne qu'elle est.
Calicot est remarquable; elle se définie comme un petit joyau à la Cour Impériale, pleine de bonne humeur, d’énergie et de séduction. Elle utilise l'insolence comme outil de travail, jongle entre les personnages, les ragots, les situations. Elle est adaptable, sociable, a le verbe adroit, à la fois soyeux et amer. Entourée de gens, la jeune femme est comme un poisson dans l'eau, louvoyant entre les gens avec un plaisir non feint: c'est un animal social, à l'évidence. Elle aime se montrer et se mettre en valeur, parle fort, d'une voix claire, aigüe, un peu surjouée. Elle est tactile avec tout le monde, souvent juste pour mettre les autres mal à l'aise quelque soit leurs statuts: le soldat comme le noble sont égaux face à la farce et aux caresses. Elle est un personnage flamboyant à la voix tonitruante, qui doit se faire remarquer partout où il va, se faire détester et aimer à la fois, langue acerbe et bien pendue dont le statut de bouffon lui permet de dire tout haut sous le couvert de l'humour ce que les autres cachent au fond de leurs cœurs. Calicot aime à peu près autant qu'on la méprise qu'on l'aime. Elle aime l'amour, tout simplement et ne rechigne jamais à exploiter ses charmes avec la noblesse; la rousse a une petite réputation à la Cour, ayant été l'amante de nombreux nobles, quelque soit leurs sexes. La Bouffonne n'est pas et n'a jamais été très farouche mais gare à celui qui prend ses aises: elle est indiscrète même dans le domaine et si vous déplaisez au couple Impérial et avez été son amant, elle pourrait bien raconter vos exploits... ou vos non-exploits à la Cour. La rousse aime à se vanter de ses exploits galants quand elle en à l'occasion - il faut savoir choisir le public avec qui l'on se vante de ce genre de mérite - mais ce n'est finalement qu'une bouffonnerie de plus: Calicot se moque un peu des aventures qu'elle peut entretenir, car ce n'est pas un sujet qui l'intéresse dans le fond.
Calicot aime papillonner sans conséquences entre plusieurs personnes sans jamais être tombée amoureuse et s'en gardant bien: elle ne fait que divertir les nobles, que ce soit avec ses pitreries ou ses caresses. Le sérieux n'existe pas dans ses affectations et elle applique cette idée à tous les aspects de la vie: Calicot n'est jamais sérieuse, pour elle rien n'est grave et selon elle, les choses s'arrangent avec le temps. L'important est de savoir sourire et de se moquer de ce que la vie nous fait subir. Le rire guérit tout, selon elle. Rien n'est grave, et l'on peut rire de tout, surtout de ce qui est triste: tous les humours sont ses armes, ses épées et bouclier dans ces affrontements qu'elle doit mener à la cour. Humour trivial, humour noir, farces enfantines, licences honteuses, blagues méchantes ou humour-poésie: un bouffon doit savoir tout manier pour rester la tête sur les épaules. Elle a malgré ce que l'on peut penser pas mal de règles qu’elle s'est érigé, une sorte de "code de l'honneur du bouffon" et qui consiste en des points de bons sens, simplement: ne jamais se moquer du couple impérial, ne jamais tomber amoureuse, ne jamais s'attacher à personne. Ne jamais passer plus d'une heure avec la même personne, Irisia et Taranis exceptés. Ne jamais se relâcher à aucun moment de la journée, ne jamais parler de son passé, de sa parenté avec la maison Sventyr. Ne jamais mettre le couple impérial en difficulté. Être résolue dans ses actions; le vrai courage consiste à vivre quand il est juste de vivre, à mourir quand il est juste de mourir. La rousse pense que tout homme devrait se sentir honteux de n'avoir jamais risqué sa vie dans l'accomplissement de son devoir, quel que soit son métier, rang ou statut social. Son credo est "quand d'autres te blâment, ne les blâme pas. Quand d'autres sont en colère contre toi, ne le sois pas contre eux. La joie ne vient que lorsque la passion et le désir sont partis".
Riesen est à l'image de Calicot: la jeune femme est transparente; il n'y a que peu de différence entre son persona et sa véritable personnalité. Dotée d'un fort caractère, elle est bruyante de nature et se feint d'un bon sens à toute épreuve. C'est une fille solide qui a la tête sur les épaules mais dont le fond de la personnalité est incroyablement borné et franc: Riesen n'a dans le fond que faire de l’étiquette, préférant dire haut et fort ce que qu'elle pense et assumant parfaitement ses dires, partageant ce trait de caractère avec son père biologique, le marquis Magnus Sventyr. Elle pense qu'un homme qui ne cesse de calculer est un poltron, en exemple. Car si elle est réaliste, la jeune femme a parfois bien du mal à contenir son besoin de franchise et son métier de bouffon lui va à ravir, pouvant ainsi dire ce qu'elle pense et faire autant de moqueries qu'elle le désire sous couvert de sa fonction. Car moqueuse, Riesen l'est invariablement. Elle ne peut s'empêcher d'être taquine et de pointer chez les autres ce qu'elle trouve déplaisant et stupide sans chercher à esquiver les conséquences de ses actes, assumant tout en bloc. Être moquée lui convient, être raillée aussi; on fait tous des choses stupides et nos dires ne sont pas toujours les plus pleins d'esprit et de lumière. Où irait le monde, si le moqueur refusait de se laisser moquer, si le bouffon n'accepterait pas d'être également la cible de bouffonneries? Riesen a du bon sens, une intelligence simple mais efficace. Elle a appris la vie un peu sur le tas et ses connaissances n'ont rien d'académiques et elle le sait. Mais elle s'adapte. Ses sentiments pour son père biologique sont nébuleux: ne le connaissant pas, la jeune femme a du mal à composer quoi que ce soit en pensant à lui mais elle a un jour décidé de l'aimer. L'amour filial qu'à Riesen pour Magnus - alors même qu'elle ne l'a jamais vu et qu'il ignore son existence - est une fantaisie de plus qui lui permet de survivre dans ces temps troublés, comme si elle faisait de lui une ancre dans la réalité plus qu'une image de père fantasmé. Elle veut l'aimer et le voir comme son père même s'il ne la reconnait pas - elle ne le désire pas - et apprendre un jour à le connaitre.
Riesen méprise la lâcheté. Elle a un jour dit en riant à un comte Talrëan qu'elle taxait publiquement d'hypocrite: "La sincérité est la fin et le commencement de toutes choses, sans la sincérité, rien n'existerait". Que ce soit à la guerre ou dans les intrigues, il faut assumer ses actes et aller de l'avant. Elle a une forme de vaillance dans ses bouffonneries, une attitude qui condamne et se moque de la fourberie, de la couardise et de la démission. Encore une ressemblance avec son géniteur, auquel elle ressemble finalement énormément tant caractériellement que physiquement. Guerrière du verbe là où Magnus est vaillant du bras, ils partagent un ensemble de franchise et de fermeté, doux en privé mais rude en public; chacun joue son personnage, celui de Riesen étant simplement plus haut en couleurs que celui de son père. Cela revient au même pour la rousse: elle est à une position périlleuse et qui demande du courage, un courage dont elle dispose à l'évidence, aimant profondément le rôle de bouffon. Il est fait pour elle, personne ne pourra dire le contraire. Ses farces sont des armes servant également à protéger ceux qu'elle aime et respecte comme le couple impérial Nat Eiran, qui lui a jadis sauvé la vie et auquel elle voue une loyauté sans faille. Pour eux, Riesen écoute, espionne, recueille les rumeurs et les bruits de couloirs. Pour eux, elle tourne en dérision si fort ceux qui leur nuisent que certains n'ont jamais plus osé réapparaitre à la Cour Impériale. Ne croyez pas le bouffon démuni: il se bat avec des armes de l'esprit, une langue affutée comme un poignard; assassin à la langue de velours, clown attentif à l'air stupide. Rien ne lui échappe mais rien ne la retient: elle est la protectrice de ses bienfaiteurs et fera tout et même plus encore pour assurer leur paix et sécurité car elle est fidèle en amitié - qu'elle a apprit avec un Pixie qui est venu à elle, vous imaginez donc - et connait la valeur des actes généreux. Riesen doit sa vie à Taranis et Irisia et leur a officiellement offerte, toute entière; elle donnerait volontiers sa vie pour eux. Si ses intentions sont toujours un peu nébuleuses, ses positions politiques sont très claires, au contraire: elle n'a foi qu'en l’empereur et l'impératrice; satrapes et autres conseillers bavants n'ont que son mépris de bouffon. Elle estime vivre dans un monde où il ni a pas de Bien, pas de Mal, juste des gens plus ou moins bien intentionnés, plus ou moins scrupuleux et avec des codes de vies différents.
L'espiègle mais sincère Calicot a un jour fait une promesse à l’empereur Taranis, qu'elle ne brisera jamais: "je suis votre bouffon, amie et sujet fidèle. Je ne quitterai pas mon souverain, quand bien même le nombre de ses sujets passerait de milles à cent, de cent à dix, de dix à un. Je serai alors celui-là."
Physique
Calicot ne sort pas vraiment de l'ordinaire grâce à son physique mais plus par ses attitudes et ses choix vestimentaires. Rousse flamboyante au teint particulièrement pâle, sa tignasse est un joyeux désordre capillaire entre le bouclé et la bataille, faisant preuve d'indiscipline quand elle tente de la peigner. Ni vraiment belle, ni vraiment laide, elle n'est pas plus charismatique qu'on oserait l'espérer: Calicot est une femme du commun, qui fait des choses pas forcément hors du commun; cependant elle a son charme qui plait aux hommes, parfois aux femmes. Elle a son rire pour elle, ses petites manies, ses délicatesses. Son rire facile, son sourire un peu enjôleur. Son envie de plaire aux autres. Elle parle d'une voix énergique et un peu bruyante -attestant de sa nature volontaire et généreuse- mais son timbre très aigu ressemble presque à celui d'une petite fille, ce qui lui vaut nombre de quolibets. Du reste, elle est harmonieuse malgré une taille au dessus de la moyenne: la jeune femme mesure environ un mètre quatre-vingt cinq pour un corps mince et filiforme, peu pourvue en appas féminins; mais cela ne semble pas la complexer plus que ça. Elle a hérité de son père biologique cette grande taille, et une santé de fer.
Son visage extrêmement mobile est un livre ouvert sur ses émotions et son principal outil de communication et de travail: ses grands yeux rouges pétillent de malice et de vie, sa grande bouche au sourire facile s'ourle délicatement sous un nez court, un peu en trompette. Sans être réellement belle, Calicot est mignonne; il se dégage d'elle un certain charme entre la femme-enfant et l'énergumène excentrique à l'extrême, pourvue d'un sourire ravageur et d'un visage très délicat qui est selon elle un de ses atouts, respirant l'insouciance, très ovale; ses traits sont presque symétriques, ce qui donne à son visage une étrange impression malgré sa mobilité. Selon elle, le reste de son corps est anecdotique hormis une tâche de naissance sur le flanc droit, approximativement en forme de Wolgian et que sa mère lui a dit hérité de Magnus: ce serait la marque qui lui permettrait de prouver leur parenté, si elle le désirait. Mais elle n'en a jamais vu l'intérêt, aussi la question ne se pose-t-elle pas.
Calicot aime la couleur, comme on pourrait s'en douter. Les tissus doux et précieux, les brocards, les pourpoints à crevés; elle aime les couleurs chaudes, les nuances d'ocre, de safran ou de carmin et de lie-de-vin, mettant en valeur le roux de ses cheveux, le rouge de ses yeux. Ses tenues de bouffons sont dans ces nuances, portant des bottes pointues dont le bouts est ornés d'un grelots, et des clochettes au bout du col de sa cape. Jamais en robe, la jeune femme préfère porter le pantalon, l'humeur souvent agitée ou aventureuse; n'étant pas une fille de la noblesse et ayant beaucoup de liberté à cause de son statut, elle ne s’embarrasse pas de ma mode, portant ce qu'elle aime et qui lui semble joli. pour autant, elle est coquette et un brin tapageuse, aimant les choses clinquantes, brillantes, les soieries et les tissus précieux. Elle ne porte cependant jamais de bijoux à l'exception d'une chevalière d’homme trop grande pour elle qu'elle se voit contrainte à porter au pouce pour qu'elle puisse tenir. Cependant, elle en prend un soin extrême, cadeau de son père à sa mère, et la porte le plus souvent à une chaîne d'argent portée autour du cou pour ne susciter aucune question. Quant à la question du maquillage, Calicot étant un peu garçon manqué elle n'en porte jamais, hormis pour des raisons de travail; elle aime à porter un gros nez rouge quand elle fait des blagues un peu pipi-caca, appuyant dessus pour faire un petit bruit de "pwapu-pwapu" pour amuser la galerie.
Prestidigitatrice et acrobate, Calicot sait faire disparaitre et réapparaitre foulards, balles et autres petites choses; elle est simplement habile de ses mains et capable de donner l'illusion, dirons-nous. La rousse jongle avec habilité, a un bon équilibre et perception du monde environnant; elle est agile, rarement maladroite et a la réputation de pouvoir vous faire les poches d'un sourire. La jeune femme est toujours accompagnée de son compagnon et surtout meilleur ami, Triboulet II, un Pixie qui l'a choisi comme amie et maitresse durant son adolescence. Avoir un Pixie étant d’après les idées populaires une source de chance, Calicot est en effet insolemment chanceuse dans la vie comme le prouve son statut et surtout son sauvetage par le couple impérial. Elle s'en vante souvent mais en réalité sa relation avec Triboulet est une véritable amitié de Pixie, à double-sens: c'est lui qui le premier a appris à la rousse ce que c'était d'avoir un ami et cette dernière se conduit de la même façon que son petit compagnon en amitié: avec une profonde loyauté, à la vie à la mort. Ils sont réellement inséparables et vous ne verrez jamais, sauf cas de force majeure, Calicot sans son Pixie.
Histoire
"Tant va la cruche à l'eau que si tu la bois, elle va sonner creux." — proverbe personnel de Calicot.
Riesen n'a pas eut une enfance heureuse, mais certes pas malheureuse: enfant unique d'une fille de cuisine au service d'un noble du duché de Huss ayant épousé un luthier sans le sou, la petite fille ne connut jamais son père. Son beau-père l'avait accueilli sans s’offusquer qu'elle ne serait pas sa fille de sang, en l'aimant un peu durement. Le pain n'était pas là à chaque repas mais elle ne souffrait pas. Sa mère lui avait dit que l'homme qu'elle avait aimé était un noble mais à cette époque, Riesen ne pouvait pas comprendre les implications de ces dires... de toute façon, la petite fille était du genre turbulente, ne prenant rien au sérieux. Elle avait beau affectionner profondément sa mère et son beau-père, la petite rouquine ne pouvait s'empêcher de faire des bêtises, de se perdre le long des chemins de terres qui bordaient les champs du petit hameau de Lordran, de voler les œufs de la vieille du coin et de tirer la queue de son chien pour le simple plaisir de voir l'animal lui courir après. Le petit démon de Lordran joua des tours pendables à tout les habitants du village, heureusement sans trop de conséquences fâcheuses autre qu'une bonne fessée de sa mère. La vie était simple et elle grandit sans heurt, destinée à reprendre la place de son beau-père dans la guilde des luthiers du duché de Huss. Un destin dont bien sûr la fillette hyperactive et avide d'aventures ne voulait pas, comme on s'en doute.
Les garçons du village la trouvèrent rapidement à leur goût et elle se fit souvent attraper en leur compagnie, les cheveux plein de foin, poursuivie par le vieux Guyot avec sa fourche. Pour se venger, Riesen remplissait souvent les bottes du vieux fermier avec la bouse de ses propres vaches; c'était tordant, il fallait bien l'avouer. Oh certes ce n'était pas vraiment fin, pas vraiment au goût de tout le monde mais l'adolescente n'était pas méchante. Elle souffrait de l'ennui qui régnait sur le paisible hameau, de la routine bien réglée, des visages trop familiers. La rousse n'était ni vraiment douée avec la confection d'instruments, ni même pour les travaux agricoles; elle aurait fait une piètre luthière et une paysanne encore plus médiocre, à l'évidence de plus que son tempérament ardent et curieux la menait sans le moindre doute sur une autre route. Ce fut au cours d'une dispute avec sa mère que cette dernière avoua à Riesen la vérité sur sa naissance et son statut de bâtarde d'un noble d'importance: elle était la fille d'un marquis, Magnus Sventyr, qui avait aimé sa mère avant de devoir mettre fin à leur relation à cause de la différence de statut. Pour lui prouver sa parenté, sa mère lui donna la chevalière que Magnus lui avait laissé en gage pour qu'elle la revende et lui avait expliquer que le marquis avait la même tâche de naissance qu'elle, en forme de Wolgian sur le flanc. Sceptique, Riesen ne comprit pas ce que cette révélation changerait à sa vie et ne posa jamais la moindre question sur Magnus Sventyr; ce n'était pas important pour elle.
Qu'est-ce qui amène une petite paysanne du fin fond du duché de Huss à devenir la femme de confiance du couple impérial de Talrëa? La chance, bien évidemment, sous les traits d'un étrange Pixie qui un jour se présenta à elle afin de devenir à la fois son amie et son compagnon. Riesen avait toujours été insolemment chanceuse et les gens du village, découvrant qu'un Pixie l'avait prise comme maîtresse, y virent un signe. La créature vanta à la jeune fille les mérites du vaste monde, remplis d'aventures, de rencontres, de choses étranges, merveilleuses, dangereuses ou excitantes. La vie qu'il lui fallait en somme. A la faveur d'une nuit quelconque, Riesen prit quelques affaires et quitta la maison familial pour ne jamais y retourner: elle voulait apprendre à vivre dans ce vaste monde, apprendre l'amitié avec son Pixie, rencontrer des tonnes de gens. Sur les chemins du royaume de Feliona, la rousse rencontra l'homme qui deviendra son maître à penser, un bouffon itinérant surnommé Triboulet, nom qu'elle donnera plus tard à son Pixie, Triboulet II. Rencontrer son père biologique lui vint en tête mais elle chassa rapidement l'idée de sa tête: il ne devait pas avoir envie de découvrir qu'il avait une bâtarde et elle ne voulait pas chambouler son quotidien et sa famille. Elle préféra voyager en Feliona avec Triboulet, devenant son apprentie.
Ils gagnèrent l'empire de Talrëa au fil de leur voyage et le vieux bouffon fini par décédé d'une mauvaise pneumonie à un âge avancé, laissant Riesen devenir son héritière spirituelle. Elle prit alors le nom de Calicot et se promit de faire vivre l'esprit de son maître en devenant un bouffon connu et estimé. Pour cela un seul moyen: s'attirer les grâces des nobles Talrëans les plus puissants. Elle n'avait pas idée qu'elle irait si loin, et surtout pas que son ascension fulgurante reposerait uniquement sur un coup de chance et une insolence salvatrice. S'étant rendue à la cour impériale, la jeune femme s'attira les foudres d'un noble de haut rang en fricotant de manière poussée avec son épouse, se retrouvant trainée devant les plus hautes instances de l'empire pour cela; elle n'était nullement une criminelle mais l'homme excédé par ses blagues et réflexions sur l'intimité de sa femme invoqua l'outrage à la haute noblesse. L'administration mit un an complet à faire remonter l'affaire à l'empereur Taranis, un an durant lequel Calicot fut enfermée en prison comme une criminelle. Se retrouvant devant l'empereur et l'impératrice de Talrëa eux-mêmes, trainée là par le noble, ce dernier demanda la mort. Cependant, parce qu'elle l'avait bien servi durant sa vie, le noble lui accorde le privilège de choisir la manière dont elle allait mourir. Pleine d'esprit, Calicot répondit ceci: "bon sire, par Solyma, je demande à mourir de vieillesse". Le couple impérial qui assistait à la scène se retrouva forcé de rire face à la vivacité d'esprit du bouffon et amusé comme attendri par sa tentative commua la peine en une récompense. Elle entra à leur service comme bouffon officiel de la cour impériale de Talrëa il y a environ deux ans et tous reconnurent la chance qui l'auréolait: son insolence avait payé. Comme quoi le toupet et l'adultère peuvent être moteurs d'ascension sociale.
Dès lors, Calicot l’impertinente devint le plus fidèle sujet de Taranis et Irisia, celle qui les faisait rire malgré la tourmente, celle qui défendait leur honneur dans ce nid de vipères, celle qui humiliait si cruellement ceux qui les critiquaient que ces derniers n'osaient plus réapparaitre à la cour. Elle se fit bien plus d'ennemis que d'amis, louvoyant entre les intrigues Talrëannes du mieux qu'elle le pouvait avec cette fausse insouciance qui lui avait souvent été salutaire. Yeux et oreilles du couple impérial, la rousse se creusa un statut de choix, redevables à l'empereur et l'impératrice d'avoir épargné sa vie qu'elle leur offrit de bon cœur; lorsqu'on a découvert l'amitié avec un Pixie, on voit les choses autrement, avec des "toujours" et des "jamais". Quand les terriens s'écrasèrent sur Sorean et que l'empereur rencontra leur chef, Vanessa Crescent ainsi que des hauts commandants et son conseil de bord -de biens drôles de noms- Calicot fut fascinée par ces derniers, qu'elle croisa tout sommairement. Ils étaient si exotiques, si pleins de mystères! L'idée de pouvoir un jour rencontrer et discuter avec un terrien la prit et ne ma quitta plus jamais...
Entre boufonnades et traits d'esprit, aventures galantes, espionnage en bon et du forme, envie de découvrir quel homme est son père et à quoi ressemble la Terre, la vie de Calicot est bien remplie et elle ne s'ennuie jamais. Elle jongle entre ses envies et ses curiosités comme elle papillonne d'une personne à l'autre, avec son large sourire et son gros nez rouge. La vie est une fête tantôt comique, tantôt cruelle. Une jolie farce dans laquelle elle a toujours une chance incroyable, escorté par son ami Pixie, protégée par Taranis et Irisia qu'elle considère non seulement comme ses bienfaiteurs mais aussi comme ses amis, bien qu’elle ne leur dira jamais; après tout n'est-elle que le bouffon de la cour: elle divertit sans jamais s'attacher, c'est la règle...
Et qui le fait rire, le bouffon?
Réellement
▬ Pseudo : Basterd, Lula. ▬ Age : Bientôt 32 ans! ▬ Comment avez-vous connu le forum ? Partenariat avec Lindorm, pi' vous me manquez, c'est tout... *fait sa tsundere* ▬ Qu’en pensez-vous ? Que j'y reviens toujours, hein? *wink* ▬ Code :OK by Vanessa ▬ Quel était le nom du premier roi de Feliona ?OK by Vanessa
(#) Sujet: Re: Calicot ou La stratégie du Bouffon. Mer 4 Mar - 10:01
concept amusant, en espérant que la troisième fois soit la bonne <3
FICHE VALIDÉE
"C'est partit pour le Grand Voyage ! Découvrons Sorëan et l'Arche tous ensemble !"
Félicitation ! Ton personnage est validé, nous te souhaitons bienvenue sur L'Arche de Sorëan et espérons que tu t’amuseras bien parmi nous !
Afin de commencer à jouer sur de bonnes bases, nous t'invitons à aller recenser ton avatar afin d’éviter de potentiels conflits quant aux images/personnages pour les nouveaux arrivants.
De plus, sache que tu peux aussi réaliser une fiche de suivi RP/Relations ! Pour ce faire, il te suffit de te rendre dans ce forum-ci. Sache que le modèle proposer de codage n'est pas obligatoire, si tu veux faire autrement : tu peux -_^
Pour te lancer en rp, tu peux consulter ou faire ta propre demande de rp dans le forum mit à ta disposition pour cela ! Tu pourras aussi y faire verrouiller tes topics clos, et trouver le code nécessaire si tu désires proposer des prédéfinis à l'administration.
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Le staff te souhaite la bienvenue!
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(#) Sujet: Re: Calicot ou La stratégie du Bouffon. Mer 4 Mar - 10:06
Merciiii beaucouppp!
Oui je suis désolée encore! >O<
JE M'APPELLE Aelia S. Ringvild ET JE SUIS
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Multi-Compte : Frantz Dinckel
Informations RolePlay Âge: 29 ans Métier: Duchesse de Huss Disponibilité pour RP: Active
(#) Sujet: Re: Calicot ou La stratégie du Bouffon. Mer 4 Mar - 13:20
* fait un gros câlin à Calicot *
Nyuuuuuuu ! trop heureuse de te voir !
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(#) Sujet: Re: Calicot ou La stratégie du Bouffon.