| JE M'APPELLE Invité ET JE SUIS | (#) Sujet: Jinn Lau Lun 18 Mar - 19:44 | |
| Jinn | IDENTITÉ ▬ Nom : Laukherre ▬ Prénom : Jinna ▬ Age : 28 ▬ Sexe : Féminin INFORMATIONS IMPORTANTES ▬ Groupe : Mages ▬ Métier ou fonction : Mercenaire impérial ▬ Origine : Sorëan ▬ Nationalité : Talreä | CARACTÈRE Quelqu'un de sensuel et de provocateur, volontaire pour jouer à toutes sortes de jeux dès lors qu'ils sont divertissants … Mais avec une fâcheuse pointe de sadisme. Si l'on tient à résumer le caractère de Jinn, on pourrait s'y prendre de cette manière. Les hommes ont bien souvent plus de force que les femmes. Mais ils ont également hérité d'une incroyable faiblesse hormonale … C'est ce qu'a conclu la jeune femme, et elle a savamment appris à se servir contre eux, ou à son compte, de ce point faible flagrant. Elle a l'habitude d'avoir affaire à des hommes, influents ou non. Très subjective, elle adore les faire tourner en bourrique, surtout lorsqu'elle est destinée à les tuer au bout du compte. Le flirt faisait partie de ses armes les plus mortelles lorsqu'elle était traqueuse de mages. En parlant de ses armes, elle a également une fâcheuse tendance à exploiter un concept de son invention et qu'elle nomme la 'combustion spontanée des individus'. Je vous explique : il arrive, parfois, que quelqu'un décide soudainement de flamber. C'est simple, elle le chauffe tellement qu'il s'enflamme lui-même. Mais attention il brûle tout seul. Bien entendu, elle ne l'y aide pas le moins du monde. Et de toute manière, vu qu'il n'en reste, au bout du compte, aucune autre traces que des cendres répandues dans le vent, personne ne va la contredire pas vrai ? Pas vue, pas pris. Il s'est incinéré tout seul, moi je n'ai rien fait ! C'est à peu près le concept de combustion spontanée, chez elle. Après on peut aussi parler de l'implosion spontanée. C'est encore autre chose, et là son art prend toute son ampleur. Faire chauffer quelqu'un pour qu'il brûle de l'extérieur, c'est une façon classique d'employer le feu. Mais lui faire avaler des flammes pour qu'il hurle à les vomir, c'est une toute autre chose. Oh bien entendu, on peut être très inventive sur le sujet. Par exemple, en associant l'eau et le feu, on fait chauffer de l'eau. C'est culinaire, comme principe, souvent. Mais si tu crées de la vapeur, ainsi, et que tu l'insuffles dans la gorge de quelqu'un de sorte qu'il en absorbe beaucoup trop ? Au bout d'un moment, ses poumons ne vont plus suivre. Ou il va s'asphyxier, ou bien la pression va lui trouer les organes internes. Voilà, c'est ce que je voulais dire par sadisme. Mais le pire dans tout cela, c'est que Jinn trouve cela particulièrement artistique. Très pieuse, Jinn vénère tout particulièrement Solyma, déesse du soleil et à la tête du panthéon, mais aussi Igna, la déesse du feu. Ce n'est pas seulement à cause de son élément, mais parce qu'Igna représente également le mouvement du monde. Il est dit dans les plus vieilles des légendes qu'elle est celle qui a apporté le mouvement à Sorëan après tout, et Jinn est quelqu'un qui souhaite que les choses évoluent et bougent. Car rien n'est plus ennuyeux qu'un monde qui ne change jamais et demeure à jamais le même. Les délices dont on peut profiter dessus seraient … Toujours les mêmes ! Au-dehors de cette facette joueuse et sadique, Jinn cache tout de même quelqu'un d'autre. Elle est née dans une famille d'inventeurs, qui ont été habitués à s'opposer aux mages, et alors qu'elle était proche de son petit frère, ils ont été séparés petit à petit au fil des années, les conflits entre les scientifiques et les mages se faisant plus ouverts. Même s'ils n'étaient qu'idéologiques, cela l'a séparé de sa famille, et elle éprouve toujours beaucoup de peine à ce sujet, même si elle la dissimule du mieux qu'elle peut. Elle aurait aimée se faire accepter. De manière générale, c'est quelqu'un qui a également beaucoup d'allure et de classe, mais a une fâcheuse tendance à énerver ou effrayer les autres d'une quelconque manière, si bien qu'elle n'a pas vraiment d'amis de confiance et que les personnes qui gravitent autour d'elle sont avant tout des contacts professionnels … Elle est tout de même reconnaissante envers l'empereur Taranis, qui a été, en quelque sorte, le premier à lui offrir l'occasion de s'intégrer à quelque chose depuis qu'elle a quitté la tour des mages. Elle n'est peut-être pour lui qu'une mercenaire, et n'éprouve rien pour lui en termes de sentiments amoureux. Mais elle est bien plus fidèle à l'empereur qu'à l'empire. Et plus qu'elle ne le montre, également. | PHYSIQUE Jinn est une belle femme. Mettons quelqu'un de sensuel et de volontairement provocateur. Mais pourtant, on ne l'approche pas si aisément. Déjà, parce que c'est une grande femme, au sens le plus littéral possible que l'on peut donner au terme. Elle avoisine le mètre quatre-vingt, ce qui est un score relativement haut pour une fille. C'est la principale donnée qui, en lui donnant de la hauteur physique, la rend quelque peu intimidante. Svelte, à la démarche aguicheuse, elle ne passera pas inaperçu où elle ira. Enfin, c'est tout du moins ce qu'elle escompte. Et elle met toutes ses chances de son côté pour cela. Elle porte des robes noires, l'auréolant d'une pointe de mystère et surtout, mettant en valeur ses courts cheveux blonds, et ses yeux d'un bleu intense. Cela et une touche de maquillage assez sombre l'aide d'ailleurs à faire ressortir encore d'avantage ce qu'elle désire montrer d'elle. Ses vêtements sont sensiblement tous les mêmes dans sa garde-robe. Même si elle garde des robes fendues, également, qu'elle arbore d'avantage lorsqu'elle doit mener une mission à bien. Jinn ne semble pas porter d'armes au premier abord, mais deux lanières retiennent une dague à sa cuisse droite, et elle planque une petite collection de couteaux à plusieurs cachettes stratégiques dans les recoins de ses vêtements. Autant dire que détacher les pétales de cette fleur sans se faire découper, même accidentellement, risque fort d'être une épreuve particulièrement ardue. Elle ne se sépare jamais de ses boucles d'oreilles, et en a d'ailleurs une petite collection, où elles sont toutes plus originales les unes que les autres. C'est pour ainsi dire son pêché mignon, et d'ailleurs un excellent moyen de l'amadouer : c'est LE cadeau qui lui fera plaisir si on escompte la mettre dans sa poche. | HISTOIRE Les relents du vent marin, chargés de sel, égratignent la plaie ouverte sur la cuisse de Jinn. La zébrure, un peu trop profonde, recrache d'ailleurs quelques gerbes de sang, alors qu'avec un grognement, elle plie le genou. Avec un rictus désabusé, elle arrache le bas de sa robe. Une de ses robes favorites pour la traque, qui plus était. Elle était dégoûtée de devoir s'en servir comme bandage à cause d'une simple et banale erreur de calcul. Mais elle perdait trop de sang. Heureusement, elle avait eu un réflexe chanceux. La flèche l'avait juste frôlée, quand bien même elle avait emportée avec elle un bon morceau de chaire, et sérieusement endommager sa cuisse. Après quelques tours de mains adroitement exécutés pour bander sa plaie avec le tissu, elle s'adossa contre le mur, toujours assise, et entreprit de calmer sa respiration. Elle devait faire refluer l'adrénaline, calmer son souffle. Ouvrir ses sens au monde qui l'entourait. Le voile de la nuit n'était pas à son avantage, pour une fois … L'autre était un excellent archer, avec une vue plus perçante que la sienne. Bordel. Elle avait agit par impulsion, plutôt qu'avec ses méthodes d'approche habituelles, et la voilà maintenant qui était embarquée dans une sacrée galère. C'est le genre de moments, où, malgré soi, on ressasse le fil de sa vie, on trie ses souvenirs, en y cherchant des regrets et du réconfort. Elle était née à Tilesse. Dans une famille d'inventeurs, de scientifiques. Ils n'avaient rien fait de remarquable, mais vénéraient la science par-dessus toutes les autres choses, tout autant qu'ils reprochaient aux mages de leur mettre des bâtons dans les roues, de vouloir enterrer leurs quêtes de la vérité … Entre autres déclaration de ce style. Jinn a grandit dans cet atmosphère-là, mais un peu en marge de tout cela. Dans une famille aimante, quoiqu'un peu distante par moments, plus préoccupés par leurs sciences que par leurs enfants la plupart du temps. Surtout pour son père. Pour sa mère, c'était un peu différent, surtout alors qu'elle était toute petite. Son frère, plus jeune qu'elle d'un an seulement, était la personne la plus proche d'elle. Un compagnon de jeu indéfectible, avec lequel elle faisait les quatre cents coups. Ils étaient deux enfants très ingénieux, et inventifs. Surtout lui, qui faisait la fierté de son père sur ce plan-là. Mais la petite n'était pas en reste : intrépide, voire casse-cou, il devenait évident qu'elle ferait une fière exploratrice, à l'image du marin Nickol Firenza, qui n'avait certes pas encore taillé sa réputation mais serait la référence qu'utiliseraient, plus tard, ses parents quand ils parleraient de 'la bonne petite qu'ils regrettaient'.
Ce qui changea profondément la vie de Jinn fut la découverte de ses capacités magiques. Ce fut tout d'abord un accident. Sans conséquences, mais un accident tout de même. Une flamme jaillit des mains de la jeune adolescente, alors qu'elle s'amusait tranquillement avec son frère, et elle fit rôtir à cette occasion une souche d'arbre toute proche, avant que les deux garnements ne réussissent à éteindre le feu. Pendant quelques années, les parents de la fille, et son frère également, décidèrent d'un commun accord qu'ils laisseraient ses pouvoirs s'endormir, et qu'elle deviendrait tout de même une scientifique, comme le voulait la tradition familiale naissante. Seulement, les accidents commencèrent à se multiplier : ne maîtrisant absolument pas son don, Jinn le voyait se manifestait lorsqu'elle le voulait le moins. Et ce fut la mort dans l'âme qu'elle se rendit à la tour des mages. Son père l'avertit que si elle prenait ce chemin, elle ne reviendrait pas à la maison. Mais soucieuse de leur sécurité, elle s'en alla tout de même. Durant ses années d'apprentissage, elle se révéla être une élève renfrognée … Tout du moins durant les premiers temps uniquement ! Au fur et à mesure qu'elle découvrait les arcanes de la magie élémentaire, et de la tour en général, elle commença à prendre goût à la magie, et au monde des mages. Peu nombreux étaient ceux qui étaient dotés de talents magiques, et pourtant, c'étaient des dons précieux, s'ils étaient maîtrisés et affinés. Avec eux, Jinn pouvait faire le bien, au moins autant qu'avec les inventions scientifiques, contrairement à ce que disait les parents. Cela lui apparu alors clairement : les mages avaient injustement rejetés les inventeurs, qui en retour leur offrait la même attitude. C'était en tous cas vrai pour sa famille à elle, et elle s'en voulu du manque de sagesse de ses parents. Elle se jura même qu'elle changerait cela. Après quelques années de formation, elle jugea qu'elle avait suffisamment maîtrisé ses pouvoirs magiques, et rendit visite à ses parents.
C'est là qu'elle connu sa première 'fracture'. Ils la rejetèrent sans hésitation dès lors qu'elle tenta de les convaincre que la magie et la science pouvaient s'associer … Son frère lui-même s'éloigna d'elle. Il était devenu un brillant inventeur, notamment dans le domaine de la métallurgie, et il avait mené des recherches reconnues sur les amalgames de métaux, notamment le mercure et l'argent. Leurs chemins les amenaient finalement, bien qu'ils en soient tous les deux blessés, à se séparer.
C'est dans les années qui suivirent que Jinn fit la connaissance de Sarenze. Un mage qui se faisait cinquantenaire, et qui était un Traqueur. Elle avait besoin de quelque chose pour évacuer sa frustration, et aussi, de se trouver un but. Les mages qui déraillaient étaient parfaits pour elle : ils faisaient les choses les plus méprisables qui soient avec les dons que les déités leurs avaient offerts à eux, les mages, pour faire le bien. Elle demanda donc à Sarenze de la former à devenir une traqueuse, ce qu'il finit par accepter au fil des défis qu'elle lui lança pour prouver sa valeur ...Jinn hoqueta, éprouvant une légère difficulté à masquer son envie de rire. Les défis lancés à Sarenze pour prouver sa valeur … Elle lui en avait fait voir de toutes les couleurs pour le convaincre ! Le pauvre, quand elle y repensait. Elle avait même manqué de peu de lui cramer ses bouclettes blondes blanchissantes ... Et pourtant, il avait été un maître à la fois intransigeant, et juste. Il lui avait tout appris. L'art du combat armé, les duels de mage. Maîtriser le feu, l'eau, le vent. Il s'était bien vengé de ses provocations, pas de doutes. Elle avait même eu du mal à suivre, bien des fois, ces défis à lui. C'était un mage un peu froid, mais bon et juste, et elle avait un profond respect pour lui. Et il fit la mission de trop. Comme elle à l'heure actuelle, d'ailleurs. Elle récupérait petit à petit, mais si elle n'était pas prête quand le type allait arriver, ce ne serait déjà plus la même chose. Se rappelant des enseignements de son maître, elle eu soudainement une illumination … Elle n'était pas encore en fin de carrière, loin de là. Après la mort de Sarenze, elle avait commencé à officier comme traqueuse. Ses méthodes étaient discutées, bien souvent. Les dégâts collatéraux n'étaient pas humains, mais bien souvent matériels, et elle finit par être discrédités, et devoir abandonner cette profession. De bons résultats, mais trop de problèmes … Et finalement, elle avait proposé ses services à l'empereur Taranis, qui l'avait engagée, à sa grande surprise, en tant que mercenaire. Les termes du contrat était simple : il répondait à ses ordres directs et exclusifs et à ceux de personne d'autre. Et tant qu'elle accomplissait son devoir envers lui, elle resterait à son service. En plus de quelques avantages, il lui offrait une nouvelle voie à parcourir. Et une manière d'exercer la magie confiée par les dieux. Elle lui devait beaucoup. Et Jinn n'était pas prête d'oublier cela. Quand bien même elle n'était jamais complètement dénuée de désobligeance en sa présence, il était réellement la seule personne à laquelle elle répondait, désormais, dans tout Talrëa. Ca y était. Elle avait repéré l'homme qu'elle traquait. Ce n'était pas un mage, non. Juste un simple criminel. Et même si Jinn n'avait pas demandé de détails, elle savait qu'il avait fait beaucoup de tord, et qu'il était à ramener vivant, ou à exécuter sur place. Du moment qu'elle ramenait une preuve de la réussite de sa mission … Comme par exemple, le collier dont il disait qu'il ne se séparait jamais. Il était loin. A plus de dix mètres au-dessus d'elle. Mais il ne l'avait pas encore vu, et elle avait l'occasion de le prendre par surprise. Un jet de flammes classique ne le toucherait néanmoins pas : il était bien trop loin. Mais portée par la magie du vent, le feu parcouru plus de distance, et cueilli l'homme au milieu de la poitrine. Jinn empoigna l'échelle incrusté dans le bâtiment et escalada la façade pour rejoindre le type sur le toit. Alors qu'il tentait de se relever, elle le ramena au sol d'un coup de pied sur le poitrail : pile poil où il était brûlé, ce qui lui arracha un cri de douleur. « Qu'en penses-tu ? Incinération spontanée ? Implosion spontanée ? »Elle prit un air dédaigneux, et l'assomma proprement avec son propre arc, qu'il avait lâché. « Foutue racaille … Tu as bien de la chance. L'empereur m'a laissé carte blanche mais m'a laissé entendre que te voir emprisonné plutôt qu'exécuter serait de bon ton. Je tiens à lui faire plaisir, mais sans lui je t'aurais fait flamber. Comme le sale porc puant que tu es. »Jinn fut tout de même tentée de promener le bout d'un doigt enflammé le long de son corps, afin de s'amuser un peu … Mais se retint pour le moment. Elle attacha soigneusement le type, et le traîna jusqu'au bas du toit. D'abord, trouver le guérisseur du coin pour sa cuisse encore salement amochée. Ensuite, retour à Tilesse. Elle y trouverait certainement de nouvelles aventures. Sans doute. | DE TOI A NOUS DIS NOUS TOUT ▬ Pseudo : Irwin Ashton ▬ Age : 23 ▬ Comment avez-vous connu le forum ? J'y suis déjà ▬ Qu’en pensez-vous ? Je commence à réellement y prendre goût =D Je vais même dire que je l'adore, tiens. ▬ Code : OK by Vanessa ▬ Sur quelle lune de Jupiter les humains ont-ils trouvés le site Reïn’ta ? OK by Vanessa |
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