▬ Nom : Derceto. ▬ Prénoms : Sheris, Volva. ▬ Age :Difficile à définir; Sheris a en réalité plus de soixante-quinze ans mais entretient magiquement une apparence de jeunesse. Toutefois cela n'est qu'une image: son corps souffre de toutes les difficultés du vieillissement et même plus encore, se rebellant régulièrement contre le maintien contre-nature d'une fausse jeunesse. ▬ Sexe :... féminin, je crois.
INFORMATIONS IMPORTANTES
▬ Groupe :Mage Arcaniste spécialisée dans le renforcement du corps par tatouages arcaniques. ▬ Métier ou fonction :Mage au service de la duchesse de Huss pour la guerre de succession. ▬ Origine :Sorëanne. ▬ Nationalité :Feliona, duché de Huss.
CARACTÈRE
Sheris n'est pas nécessairement la vieille bique égocentrique que l'on s'imagine en premier lieu. Calme et taciturne, elle parle peu et lorsqu'elle en ressent le besoin, discrète, presque effacée à sa manière. Pourtant, vous avez raison, elle est acariâtre et égoïste, retorse et sans scrupules; il y a peu de femme aussi insupportable que la vieille Derceto qui représente particulièrement bien le tempérament indépendant des habitants du duché de Huss. Chacun pour soi et à la guerre comme à la guerre. Avec elle la seule loi qui semble bonne est la loi du Talion et ses revanches sont froides et à retardement, particulièrement rancunière et revancharde. Sheris ne cherche jamais à vulgariser sa magie, ni de l'expliquer en de simples termes; elle considère les mages élémentaires comme utilisant "la magie vulgaire", et les arcanistes comme tant des "orfèvres de l'enchantement", composant avec plus de paramètres de raffinement et de difficultés, apprenant à maitriser la magie par bien plus qu'un seul pôle élémentaire. La magie est pour elle une force à dompter, difficile à définir: on doit la comprendre et l’étudier des années pour l'apprivoiser et ceux qui pensent la connaitre en faisant de petites flammes avec les mains sont des imbéciles. C'est tout.
Et pourtant elle n'a pas une nature si mauvaise que cela; respectant la force et la fierté de ceux qui s’en tirent par leurs propres moyens, elle est souvent admiratives de ces gens qui lui ressemblent: les individualistes, les survivants. Elle est protectrice avec les rares gens qui lui sont proches, comme une sorte de mère terrible qui ne connait que l'autorité comme moyen de prouver son intérêt; elle est froide, compose difficilement avec les sentiments des autres et les siens et manque cruellement d'empathie. La moquerie est pour elle un mode d'expression habituel et ses petites piques sont souvent lancé avec beaucoup de rhétorique: Sheris dispose du bénéfice de l'âge; elle ne se gêne de rien, disant ce qu'elle pense sans enrobage si cela lui semble utile. Si ce ne l'est pas, elle se tait simplement, gardant son fiel pour elle. Pourtant, sous ses dehors froids, Sheris est une vieille femme passionnée autant que paranoïaque; toute sa vie elle n'a vécu que pour elle-même et par elle-même, fidèle à son caractère. A présent au service de la jeune duchesse de Huss, elle voudrait trouver un idéal à suivre pour ne pas avoir l’impression de perdre les dernières années de sa vie. Terrifiée autant par l'idée du vieillissement que de celle de la mort, elle cherche toujours à avoir des coups d'avance sur les autres, comme si la vie était un jeu d'échec. Cette attitude la rend particulièrement méfiante, antipathique et manipulatrice. Ce n'est en fait que la peur d'une très vieille dame de passer le pas. Sheris méprise les jeunes personnes: leur fraicheur naturelle, la beauté, la superficialité. Elle les méprise, elle les envie. Car si elle peut apparaitre comme jeune, elle sait bien que son corps est en sursis.
Égoïste, un peu sans gêne et volontiers arrogante, Sheris ne s'en cache cependant même pas : assumons un peu nos vices de caractère, car ceux-là, la magie ne pourra les corriger. Philosophe détachée, elle a tendance à regarder les autres avec une certaine distance, comme s'ils étaient négligeables, comme de petites fourmis. Ou comme, selon l'utilisation : des outils, des armes, des jouets ou des déchets. Le tout est de rester égal à soi-même et donc toujours parfaitement pragmatique, logique et réfléchi. Elle a du mal à supporter les gens qui ont une idée et ne vont pas au bout car pour elle, tout est sujet à l'étude, et il ne faut pas avoir peur de tester, surtout pas sur soi-même : dans la vie, on est son premier et dernier cobaye. Cependant, malgré cette quantité de défaut et un début de sociopathie latente, Sheris n'est pas folle, très loin de là. Elle est avant toute chose est une survivante, capable du meilleure comme du pire pour conserver la vie. Une longue expérience de survivance au poison, une évasion et des zigzag constants entre divers complots la visant et une vie parmi ce que la noblesse Felionienne comptait de plus interlope ont achevé de faire d'elle une opportuniste extrêmement individualiste : rie n'est plus précieux que sa propre vie, après tout. Elle sait comment la noblesse peut être perfide et préfère s'en tenir éloignée autant qu'elle peut. Aussi, elle se créer des opportunités, des portes de sorties, des avantages : elle leur offre son génie, pour des services, des protections.
Sous ses dehors terrifiants et glacés, Sheris dispose d'une sensibilité au-dessus de la moyenne. Son intuition est considérablement développée et elle s'en sert avec maestria dans ses rapports humains, et malgré les apparences, elle est discrète et pudique, au point d'apparaitre souvent froide et distante. L'Arcaniste a très fortement le goût de l'intimité et cultive le secret. Coté cœur, elle est plus attentive qu'elle n'en donne l'air, mais à la moindre contrariété elle adopte rapidement une attitude totalement glaciale, car à vrai dire elle n'a jamais aimé ni été aimée de quiconque. Sa jalousie et sa possessivité semblent avoir la capacité d'être très développés, et elle dispose en effet d'un grand manque de compréhension de certains sentiments érigé comme une barrière mentale, qui la mène vers un certain scepticisme. Et pourtant malgré tout, l'Arcaniste est attachée à la jeune Duchesse de Huss, qu'elle voit comme la plus à même -par son tempérament indépendant et fort- de reprendre le trône de Feliona. Elle essaye de la protéger autant qu'elle ne peut, sans forcer: la duchesse aurait du mal, par fierté, à accepter les agissements protecteurs de Sheris et cela la vieille femme le sait: elle compose avec subtilité. Pour un œil entrainé, il est aisé de remarquer que la mage semble agir avec la duchesse comme si elle était sa propre fille, même si elle préférait mourir que de l'avouer. Avec la jeune femme, Sheris se montre plus patiente, plus douce: et dans l'âge se trouve une certaine forme de sagesse née de l’expérience dont elle fait profiter son employeuse; elle la conseille car la duchesse connait son passé: Sheris a un lourd passif dans les jeux de la noblesse et de la politique, ayant servi de nombreux nobles Felioniens.
PHYSIQUE
Le corps de Sheris est à la fois une merveille et une monstruosité magique. Volontiers qualifiée de "créature" plus que de femme à la cour de Huss, l'Arcaniste est sèche et osseuse, le corps long et peu généreux en formes. Sa pâleur livide est malsaine, semblant malade -c'est un peu le cas, quelque part- et son unique œil valide renforce par son étrangeté le sinistre de son allure: il dispose d'une sclère noire au lieu du blanc naturel et son iris est devenu d'un bleu dangereusement proche du blanc. Le tremble souvent, marche avec une lenteur affectée de faux pas, s'aidant d'un bâton bois blanc très rare aussi lisse, froid et dur que du marbre, l'Aederleiss, qui pousse au Royaume des Glaces. L'objet magique a été conçu par Ayala Determor, l’apprentie de sa propre apprentie, feu Caapri; les deux femmes travaillant parfois ensembles. Elle ne fut jamais réellement une très belle femme, tout au plus banale dans ses jeunes années: un peintre Felionien l'a par ailleurs représentée sur une de ses œuvres: elle y est dépeinte à dix-sept et cinquante ans, le corps presque identique, sans la moindre ride. Et pourtant... Sheris a repoussé les limites de son corps grâce à la puissance de la magie: étant elle-même son propre cobaye, son corps est recours de ses tatouages magiques qui canalisent et redirigent les énergies de son corps: la régénération active de son corps est six fois plus rapide que celle d'un Sorëan normal, l'empêchant de vieillir. Mais cela a des effets secondaires particulièrement néfastes: au fur et à mesure des ans, sa peau est passé du rose au gris maladif, pour devenir d'un blanc absolument immaculé; ses cheveux perdirent toute couleur, devenant fin comme de la soie, fragiles; elle tousse, prises de quintes de toux sanglantes, de haut-le-cœur inexpliqués.
Sheris, malgré toute sa puissance, souffre des difficultés de l'âge: de l'asthme, des rhumatismes: ses mains, fines et osseuses, ressemblent à deux araignées albinos et sa peau est si fine et diaphane qu'on devine sans peine les réseaux de veines sous sa chair trompeusement ferme. Son unique œil souffre comme tout le reste de son corps, peinant à s'ouvrir, comme paresseux. L'arcaniste se vêt de robes sombres recouvrant tout son corps, de breloques funéraires, parfois de bandes de coton lorsque son corps la lâche. Elle ne se maquille jamais et ne porte aucun bijou: elle est son plus beau bijou, selon elle. Et quand bien même l'étrangeté de son physique impossible en rebute, il a ce charme qu'elle entretien savamment: elle n'est pas comme les autres et le sait. Elle avance toujours en silence, les yeux baissées, l'air mystérieuse alors qu'elle n'a pas tant de secrets que cela. Ses lèvres bleues ressemblent à des fleurs fanées, sa langue entre le pourpre et le violet est orné d'un minuscule tatouage qu’on ne peut voir que quand elle la tire à l’extrême. Héritage de ses erreurs et ses tâtonnements, son visage est parcouru de deux longues cicatrices couturées, ajoutant encore à son air sinistre. Elle dut demander à être recousue car un afflux involontaire de magie lui avait déchiré la peau du visage, près de son œil, manquant de lui l'emporter.
Beauté évanescente cultivant le bizarre, Sheris oscille entre l'image de la vie et celle de la mort; elle aime fasciner au moins autant que dégouter ceux qui la croisent et s'ingénie à fixer les gens dans les yeux comme si elle cherchait à scruter leurs âmes. Certains la pensent physiquement fragile à cause de son âge et des dommages que la magie aurait occasionné à son corps; rien de plus faux. Comme dit précédemment, Sheris est son premier cobaye: elle s'est renforcée par magie et sa capacité à régénérer très efficacement en est la preuve. Si elle ne s'est jamais battue arme en main, la mage dispose d'un corps étonnement solide: ses sens sont amoindris à tel point qu'elle ne ressent plus ni les odeurs, ni les goûts mais cela l'aide à supporter la douleur plus efficacement qu’un Sorëan normal. Elle claudique parfois, lorsqu'elle ressent le besoin de refaire "l’entretien" de son corps tatoué. Faire la liste de ses tatouages serait fastidieux et ennuyeux, mais elle en a un certain nombres; des petits, principalement, pour avoir encore assez de peau pour en tester d'autre. Certains deviennent vivants sous sa peau lorsqu'ils s'activent, représentant des symboles géométriques, incantations obscures, lignes et points plus que de réelles images, en y incluant des runes.
HISTOIRE
L'histoire de Sheris commence dans les rues d'Uola, la capitale du duché de Huss, il a presque quatre-vingt ans. Enfant des rues dont la mère l'avait abandonnée en bas âge, elle a simplement survécu en chapardant et mendiant avec une bande de gamins de son âge, orphelins ou délaissés de tout âge. Elle connu très tôt le froid et la faim, la maladie, la crasse et ne dut son salut qu'à son envie et sa volonté de vivre; pour elle point de rêve d'être une princesse: ses désirs se bornaient à un quignon de pain et une tasse de lait chaud, pour laquelle elle aurait tué en hiver. Elle grandit comme elle put, un peu comme de la mauvaise herbe, jusqu'à devenir une adolescente malingre dont le visage repoussait souvent plus qu'il n'attirait; Sheris était née avec un œil aveugle, la paupière soudée. Sa perspective d'avenir aurait été de devenir prostituée: ça existe, les putains borgnes. Elle font leur travail aussi bien que les filles qui ont leurs deux yeux. Grandir avait un goût bien amer quand on savait qu'on avait un avenir misérable dans les bas quartier de la ville...
Mais le passage d'un mage en ville changea la donne; l’adolescente parvenait à faire réagir l'encre à son contact, très légèrement: la substance sortait des encriers pour venir lécher ses mains, sans la tâcher. La rumeur s'était répandu dans les taudis, et un homme appelé Gestalt vint la chercher, lui expliquant qu'elle avait ce potentiel magique pour quitter ce mouroir et intégrer la Tour des Mages; trop heureuse de s'extirper de son trou, Sheris le suivit, alors âge de treize ans. Elle découvrit un tout autre monde: celui de l'étude. En échange de son calme et de sa docilité, elle avait le droit de manger à sa faim et d'être aussi propre qu'elle le pouvait. C'était une vie de princesse pour elle, petite souillon des ruelles d'Uola. Et même si maître Gestalt était sévère, être à la Tour était une bénédiction de Solyma; jamais Sheris ne vit son éducation magique comme un fardeau, bien au contraire. Elle absorba les enseignements de son mentor comme une éponge, pour ne rien lâcher, studieuse et intéressée. Être Mage... c'était tellement mieux que d'être une prostituée, et encore mieux que d'être une princesse. Être Mage, c'était apprendre à utiliser le Pouvoir, et être différent des autres. Son mentor pensait que les Mages étaient supérieurs aux Sorëans lambda, mais Sheris se moquait de son avis: elle apprit les secrets de la Magie Arcanique à ses côtés, mais aussi l'histoire, la géographie, la calligraphie et bien d'autres éruditions propres aux enseignements à la Tour.
L'année de ses vingt-ans elle devint une mage confirmée mais refusa de quitter la Tour comme beaucoup le faisaient. A la place, la jeune Arcaniste préféra devenir professeur et aider à la bonne marche de la vie à la Tour; le temps passa: elle apprenait aux jeunes à lire et à écrire à reconnaitre les runes et à les tracer; à cette époque, elle était encore une jeune fleur fragile, le cœur plein d'espoir pour le futur, se laissant bercer par le rythme de ses cours et la vie dans le microcosme des mages. Tout cependant n'était pas parfait, car elle avait hérité des idées un peu radicales de son mentor, Arcaniste détestant les Mages élémentaires; elle les considérait comme des "saltimbanques", n'utilisant qu'une infime partie de la force magique. Quelques rixes eurent lieu, comme cela arrive parfois; quelques mises à pieds, quelques punitions. Dans l'ensemble la vie était facile, coulant tranquillement.
Et pourtant, l'idée de devenir un jour comme les vieux professeurs qu'elle croisait l'angoissait invariablement; dans leur image, la peur de la mort était présente. Le terrain de prédilection de Sheris était la chair et le corps par le biais de tatouages incorporant des runes, elle se mit en tête de se lancer dans la recherche magique, et démissionna de son rôle de professeur pour commencer ses recherches. Incorporant son sang à de l'encre de céphalopode d'Ylliss, de la poudre d'os, des solvants d'origines animales, elle travailla sur les points d'énergie du corps et les réseau par lesquels la magie pouvait circuler: marquant ces zones par de complexes tatouages, elle tenta de bloquer l'énergie pour la faire tourbillonner et tourner en circuit fermé. Le but? Faire cesser son vieillissement et accélérer sa régénération. Dix ans de travail, sang et encore, lui furent demander pour parvenir enfin à contrôler la circulation de la magie dans son corps; elle devint son propre cobaye, se refusant à infliger des expériences sur autrui pour ne pas être cataloguée; et le projet devait rester secret.
Vers ses trente ans, Sheris eut une apprenti, Caapri; une fille plutôt douce mais austère, qui apprenait vite. Elle était aussi compatissant que son mentor était renfermée; la cohabitation en fut pas excellente, mais Caapri apprenait vite et bien; l'Arcaniste comprit cependant qu'elle ne prendrait pas d'autre apprentie, n’étant pas faite pour ce genre de choses. Ou plus faite. Peut-être fallait-il quitter la tour, une fois l'éducation de son poulain terminée; ce fut ce qu'elle fit, proche de la quarantaine. Où aller? Sorëan était vaste pour une personne qui avait grandi dans les rues puis enfermée dans une tour. Si vaste... son choix se porta au hasard sur le duché d'Ylliss, pour sa mer bleu et son climat clément: la pêche y était fructueuse et elle y trouvait facilement ses matières primaires pour ses réalisations arcaniques, continuant d'expérimenter sur son propre corps. Contre toute attente, la noblesse du coin fini par s'intéresser à ses réalisations les plus esthétiques: des tatouages vivants", représentant la plupart du temps des animaux dont les motifs dansaient sur la peau: oiseau prenant son envol, serpent rampant autour d'un bras... ses tatouages devinrent un objet de mode, et elle gagna une solide réputation si bien qu'elle déménagea à Saphir, la capitale du duché, et se lia à quelques familles de la noblesse.
Ce fut à cet âge tardif que Sheris entretint sa première relation amoureuse avec un jeune baron qui délaissait sa femme; et ce fut également à cette époque que se développa sa paranoïa et son besoin d'assurer ses arrières. Elle lui donna deux beaux bâtards, avant de le quitter pour un vicomte plus influent avec lequel elle réitéra le même fait avec un fils. En dix ans, nombre de nobles se compromettante avec l'Arcaniste qui utilisa ses enfants pour se tailler une place parmi eux et se faire un terrain sécurisé malgré les colères des épouses bafouées. A cinquante ans passés elle était toujours aussi jeune et belle, fertile et séduisante malgré son œil aveugle. Mais un complot s'ourdit contre elle par une association de femmes de nobles en colère, qui la firent empoisonner; Sheris manqua de mourir, et son corps partit en vrille pour la première fois: le poison dérégla les courants magiques de son métabolisme, et sa peau vira au gris cadavérique, ses cheveux devenant brutalement gris en quelques jours.
Elle fut contrainte de revenir à la Tour, pour se mettre au vert, abandonnant sa progéniture. Sheris n'avait jamais eut l'instinct maternel et ses enfants n'étaient finalement que des pions dans sa propre quête de protection. Récupérant péniblement de son empoisonnement, elle tenta de renforcer son corps mais le mal était déjà fait: elle commençait non pas à vieillir, mais à totalement se dépigmenter. Elle ne guéri jamais réellement de cette tentative de meurtre, et cela la laissa amère et brisée, blasée de la nature humaine. Elle reprit son poste de professeur à la Tour, mais l'envie n'y était plus: elle avait gouté le vaste monde et les intrigues... la mort de Caapri, son unique apprentie, la fit rencontrer la jeune Ayala Determor, Arcaniste au caractère au moins aussi mauvais que le sien; deux antipathiques qui s'accordent, ou tout du moins se tolèrent en silence: elle travaillèrent un peu ensembles, Sheris commandant à Ayala Shah, un bâton gravé de la rune de la Sagesse, lui offrant en retour deux tatouages dans le bas du dos représentant deux runes entrelacées, celle de la Connaissance et celle du Pouvoir. Un échange de bons procédés.
Pourtant, la Tour n'était plus faite pour cette vieille chouette à laquelle on avait refusé l'accès au Conseil, prétextant la controverse du traitement étrange qu’elle faisait à son propre corps, et son mépris évident des Mages Élémentaires. Et, à plus de soixante-douze ans, l'Arcaniste quitta à nouveau la Tour des Mages: elle paraissait toujours aussi jeune, mais son corps avait l'étrangeté du teint de l’albâtre le plus fin et la froideur de la peau des défunts: elle le savait; elle mourrait petit à petit. Sheris retourna sur le Duché de Huss, là où elle était née en entendant que son duc venant de décéder. Sa fille unique prit le pouvoir et voir une femme indépendante lui donna l'idée de se mettre à son service exclusif, sachant qu'elle pouvait ainsi trouver un certain confort. Elle se présenta donc à cette jeune noble, parlant un long moment avec elle qui fut au début si suspicieuse. Mais Sheris savait parler aux nobles et la duchesse finit par l'engager.
Lorsque la famille royale de Feliona décéda et qu'il fut question de succession, Sheris vit en la duchesse une souveraine forte et droite capable de mener le pays; et l'encouragea dans son entreprise même si cela devrait conduire à une guerre. Elle était devenue sa conseillère, la considérant secrètement comme sa propre fille -et peut-être plus encore, mais cela est son jardin secret- et s'étant juré de la protéger de sa vie s'il le fallait... et elle le fera, à la sueur de son sang et son encre.
DE TOI A NOUS DIS NOUS TOUT
▬ Pseudo :Basterd. ▬ Age :30 ans. ▬ Comment avez-vous connu le forum ?Par Fydia. ▬ Qu’en pensez-vous ?Que je veux le hantttterr~ ▬ Code :OK by Vanessa ▬ Quel était le nom de l'empereur lors de la période du règne des deux impératrices ?OK by Vanessa
Je pense avoir terminé, vous pouvez supprimer ce message s'il dérange comme c'est un double post. En espérant que j'aurai bien suivi votre contexte, je changerai rapidement si j'ai fais des erreurs.
PS: je voulais aussi savoir s'il serait possible de me rajouter dans les liens du prédéfini de la duchesse de Huss, plus tard?
Et bien non, il n'y a pas d'erreur, le contexte a été bien comprit et bien utilisé, tout s'emboite avec de la logique^^
Donc, voici pour toi :
FICHE VALIDÉE
"C'est partit pour le Grand Voyage ! Découvrons Sorëan et l'Arche tous ensemble !"
Félicitation ! Ton personnage est validé, nous te souhaitons bienvenue sur L'Arche de Sorëan et espérons que tu t’amuseras bien parmi nous !
Afin de commencer à jouer sur de bonnes bases, nous t'invitons à aller recenser ton avatar afin d’éviter de potentiels conflits quant aux images/personnages pour les nouveaux arrivants.
De plus, sache que tu peux aussi réaliser une fiche de suivi RP/Relations ! Pour ce faire, il te suffit de te rendre dans ce forum-ci. Sache que le modèle proposer de codage n'est pas obligatoire, si tu veux faire autrement : tu peux -_^
Pour te lancer en rp, tu peux consulter ou faire ta propre demande de rp dans le forum mit à ta disposition pour cela ! Tu pourras aussi y faire verrouiller tes topics clos, et trouver le code nécessaire si tu désires proposer des prédéfinis à l'administration.
N'hésite pas à contacter le Staff par MP si tu as un problème ou une question.
Je me permet un petit passage rapide sur ta fiche juste pour te demander si tu peux m'envoyer, par Mp, un petit texte de relation pour la Duchesse. Un texte qui résume votre relation, mais du point de vue de la Duchesse. Ce qu'elle, elle pense de Sheris. ^^
C'est pour que je puisse ajouter ça sur la fiche de prédéfini de la damoiselle o/ (De la même façon que Amecar a Jana et Ylliss a Mercan ^^)
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