La première chose que l'on remarque au sujet d'Almaz, c'est sa personnalité calme et posée. C'est une jeune fille qui aime sourire et s'amuser, mais surtout le calme et la tranquillité. Elle peut passer des yeux à regarder le paysage ou simplement converser autour d'une tasse de thé avec des amis. De ce fait, elle parait un peu plus mature que les autres personnes de son âge. C'est également une grande romantique qui se fait malheureusement bien des scénario dans sa tête. Elle a une concentration hors pair, surtout lorsqu'elle travaille, soit physiquement soit magiquement. Son imagination et sa créativité l'ont mené à fabriquer des bijoux tous les plus beaux et les plus surprenants les uns de que les autres. Bien qu'elle ne l'avouera pas, elle est toujours flattée de voir ses créations achetées par des nobles familles. Secrètement, elle espère fabriquer les prochaines couronnes royales et impériales et travailler pour la plus haute noblesse de Sorëan. Même si elle peut infuser n'importe quelle sorte de magie dans ses pierres, elle reste fascinée par la brillance et l'éclat, priorisant pour les bijoux d'apparat des sorts purement décoratifs. Contrairement à certains de ses collègues magiciens-artisans, elle n'est pas préoccupée par le fait d'acquérir une immense fortune. À la limite, même l'anonymat ne lui déplaît pas. Le simple fait de croiser quelqu'un qui porte ou utilise une de ses créations lui fait chaud au coeur et la fait sourire. Pour elle, c'est le plus grand accomplissement qu'elle souhaite.

Almaz se considère comme une jeune femme au physique bien ordinaire. Peut-être à cause de son utilisation de la magie, mais elle n'est pas très grosse en fait. Il lui faudrait peut-être manger plus souvent et autre chose que des fruits, qu'elle affectionne particulièrement, mais qui ne lui fournissent que du sucre et non pas de gras. Son âge adulte lui a permis d'avoir maintenant un corps aux formes respectables pour une jeune femme. Ses cheveux mi-longs change de couleur, plus foncé l'hiver et plus clair l'été, passant d'une roux cuivré à un blond-roux. Elle a pris l'habitude jeune, en étudiant la magie, à les garder attacher, préférant faire deux queues de cheval sur les côtés. Une frange inégale repose sur son front. Sa peau est d'un pêche légèrement rosé qui change souvent de couleur sous l'émotion. Ses yeux sont d'un vert brillant et démontrent souvent sa passion créative. Son habillement est plutôt varié, surtout en accessoire. Ayant vécu toute son enfance parmi les bijoux, il est certain qu'elle en porte de nombreux, souvent de sa propre création, mais sans magie. En effet, elle évite de porter des bijoux magiques, surtout lorsqu'elle travaille. Elle tente également toujours d'être propre de sa personne, bien que la poussière de métaux et de pierres précieuses parsèment ses habits de travail.

La vie de la petite Almaz n’a rien de très extraordinaire à son avis. Elle a eu la chance d’être née dans une famille d’artisan et non pas paysanne, et elle fut entourée de tout l’amour d’une mère désireuse de former une jeune fille de bonne qualité pour un bon mariage. En effet, les Navi sont en moyens comme on dit, surtout grâce au travail de père en fils de bijoutier bien reconnu dans la région de Tilesse. Aînée de trois enfants, la jeune fille avait cependant plus envie d’apprendre à travailler les métaux et les pierreries que de faire le ménage et le reprisage. Fort heureusement pour elle pourrait-on dire, mais au grand désarroi de sa mère, les parents découvrirent son don lorsqu’elle avait environ huit ans. S’étant sauvée à nouveau des leçons de sa mère, elle observait les cristaux suspendus dans l’atelier paternel, regardant la lumière filtrée dans les cristaux et faire de légers arcs-en-ciel sur le mur. C’est en soirée qu’elle fut retrouvée alors que la lumière traversait toujours les cristaux, mais sans que le soleil puisse entrer dans la pièce. Le maître de la tour des mages confirma bien la magie émanant de la jeune fille qui fut emmenée un peu à contrecoeur à la tour de mage. Sa mère dut se résigner sur sa deuxième fille pour l’éducation. Quel noble, même de basses classes, voudrait épouser une mage qui ne s’y connait pas à petit point, mais peut incorporer la magie dans des pierres? C’était du moins l’avis maternel.

L’éducation, tant magique que scolaire, la passionna. Elle se découvrit également une véritable passion manuelle de fabrication et avec l’accord de son maître, elle apprit beaucoup sur la fabrication des bijoux avec son père, tout en insufflant la magie à l’intérieur. En vieillissant, elle développa sa patience et sa minutie, augmentant sa concentration afin de se couper mentalement du monde qui l’entoure pour se concentrer surtout sur le processus de création, matériel et magique. Plutôt rapide à apprendre, elle passait beaucoup d’heures à la tour et quelques-unes par semaine parmi les apprentis de son père, à développer ses techniques de fabrication. Elle offrit d’ailleurs quelques cristaux qui illuminaient les pièces mieux que des chandelles pour l’atelier et la boutique, rendant plus sécuritaire le bâtiment en bois.

Elle eut son statut de mage à 19 ans, après environ 10 ans d’études et de pratique qui lui ont permis d’offrir des petites créations lumineuses surtout dans de nombreux quartiers de la ville. Depuis, elle est retournée vivre dans sa famille, ayant une petite pièce réservée pour sa magie dans l’atelier de son père et vendant ses créations magiques, souvent des bijoux aux propriétés de charme et de beauté, dans la bijouterie familiale.