| JE M'APPELLE Invité ET JE SUIS | (#) Sujet: Faucon de Syn, guerrier vagabond Jeu 6 Mar - 0:30 | |
| Faucon de Syn | [Dark Assassin ~ Unknow] ▬ Nom : Inconnu. On l'appelle Faucon de Syn. ▬ Prénom : S'il eu un autre nom que celui qu'on lui donne à présent, nul ne le connait aujourd'hui. ▬ Age : 38 ans. ▬ Sexe : Masculin. ▬ Groupe : Talrëan ▬ Métier ou fonction : Vagabond, ancien chevalier déchu et protecteur de Riesen. ▬ Origine : Sorëan ▬ Nationalité : Duché de Syn. |
Caractère Faucon parle peu, négligeant les discussions et les débats. retranchés derrière son mutisme, sa solitude, il préfère les vastes étendues sauvages silencieuses à la compagnie de ses pairs. Nul ne sait qui il est, ni d'où il vient. Pour gagner sa croûte, il rends bien quelques services, mettant son épée au service de celui qui le paye. Défenseur de certaines causes perdues, il lui arrive de refuser d'être payé lorsqu'il s'agit de prendre parti pour les faibles ou les opprimés. Son sens de l'honneur exacerbé l'empêchera toujours de joindre son épée contre une mauvaise cause.
Il a des manières plus aristocratiques que l'on pourrait le penser à le voir, sombre et inquiétant, courir les bois pour chasser. Il monte à cheval aussi naturellement que d'autres savent marcher. Son cheval est une bonne bête de son duché d'origine, Syn, réputé pour la qualité de ses coursiers. Il sait tout autant combattre monté qu'à pieds, trahissant là encore qu'il n'est pas qu'un simple braconnier. Les bêtes l'aiment et il les apprivoise aisément, comme le faucon qui l'accompagne et auquel il doit son surnom. La bête sert à la chasse autant que de compagnie.
Faucon n'est pas un mauvais bougre, au contraire, il a un sens de la justice très aiguë, s'érigeant en protecteur de ceux qui ne peuvent se défendre. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'il a suivi Riesen, après l'avoir empêchée de se faire lyncher par une foule en colère. Riesen est un écho de son passé, quelque chose en elle lui rappelle une jeune fille qu'il n'a pas pu sauver, son plus grand regret et sa plus grande honte. Protéger à présent la jeune barde est une manière de se racheter. Renfermé, Faucon a énormément souffert et son regard hanté trahi un passé terrible. Il se considère physiquement comme monstrueux - ce qui est le cas, les mutilations sur son corps sont par trop horribles - et dissimule son corps et ses traits, ne se dévêtit jamais sans être absolument certain de ne pas être vu. Seule Riesen a vu son visage à la faveur de leurs errances, une partie des terribles brûlures qui le marqueront pour toujours. Hanté par ses regrets, Faucon a abandonné tout ce qu'il a été, ce chevalier qu'on pense mort dans un incendie. Quel point commun les gens pourrait-il trouver entre cet homme valeureux et ce vagabond sinistre ?
Physique L'on ne sait rien de l'apparence de Faucon. L'on aperçoit sous le masque du bas de son visage, dans la zone de peau non recouverte de son visage des yeux d'un noir perçant, entourés des prémices de l'âge, de fines pattes d'oies, au milieu d'un rectangle de peau blafarde et de quelques mèches de cheveux noirs. Sa haute silhouette est puissante, trahissant une musculature harmonieuse mais plus fine que ce que l'on pourrait penser, bien qu'il soit impossible de vraiment savoir de quoi il en retourne, sous l'armure, la cape et les vêtements. Ganté, l'on ne voit pas plus ses mains que le reste de son corps. Faucon évolue avec une légèreté de braconnier, sachant feutrer ses pas, museler le moindre son. Il est une ombre furtive lorsqu'il souhaite ne pas être vu ou entendu, capable de se faufiler sans être vu.
En réalité, Faucon est horriblement défiguré, d'où la dissimulation de ses traits. Il redoute qu'on le reconnaisse, portant le poids de son passé, de son déshonneur. Son visage et la moitié droite de son corps portent d'horribles mutilations, la peau brûlée et plusieurs vilaines cicatrices défigurent son corps, boursouflures blanchâtres zébrant son torse, son dos et l'une de ses jambes. Il ne montre pas ce corps infamant, sachant très bien que son visage et son corps portent de trop les marques de la honte, induisant trop de questions, trop de curiosité et trop de rapprochement avec ce chevalier mort une nuit lors de l'incendie du domaine du Duc. Il s'est battu une partie de sa vie pour récupérer une force physique acceptable à ses yeux, mais manie à présent l'épée de la main gauche, son bras droit trop blessé pour continuer à manier l'épée. Il a une voix plus douce qu'on pourrait le penser, grave, agréable et harmonieuse, une voix qui rassure et apaise. Néanmoins il parle peu et son apparence contribue à le rendre terriblement angoissant, avec son regard fixe et hanté.
Histoire Raehgart Morgon était connu dans tout le duché comme un preux. Chevalier de l'un des Marquis de Syn, il avait gagné de nombreux tournois en son nom et mené nombres d'équipées sous son étendard. Bien qu'âgé de vingt-cinq ans seulement, le chevalier était devenu en peu de temps l'une des éminences de la cour. Beaucoup de jeunes filles de noble naissance soupiraient après lui, espérant un regard lors des joutes. Sa beauté et son élégance en faisait un jeune homme populaire. Son sens de l'honneur et du devoir renforçait encore sa popularité. Pourtant, Raehgart n'avait pas oublié là d'où il était venu. Sa basse naissance était bien souvent oubliée. Il était fils d'éleveurs de chevaux, juste un garçon intrépide issu d'une famille nombreuse sans histoires.
Son enfance n'avait rien d'intéressant, devant aider très jeune son père à travailler avec les chevaux et il su monter avant même de savoir marcher. Les belles qui soupiraient après lui ne savaient pas son extraction populaire, mais tout le monde finissait par s'en moquer et par l'aduler tout autant que les chevaliers de noble héritage. Il n'avait pas de terres mais s'attachait tout entier à son Marquis. Très jeune, il avait fait preuve de dispositions naturelles pour la chevalerie et parvint à entrer au service d'un Marquis de Syn, à ses quinze ans, devenant un simple garde anonyme parmi tous les autres. Raehgart ne semblait avoir aucune autre aspiration que de servir, épée au poing. L'adolescent était doué et il se montrait rusé, agile et malin. A l'âge de dix-neuf ans, il protégea au péril de sa vie son Marquis, s'interposant entre lui et des malfrats qui avaient tenté de l'assassiner pendant une partie de chasse - il faisait alors parti de son escorte pour remplacer un camarade malade. Simple hasard, il parvint ce jour là à s'illustrer face à tous en une habile manœuvre équestre, coupant la route des assaillants et en laissant son cheval les piétiner tout en sabrant à tour de bras, alors que le reste de l'escorte, prise par surprise, périssait. Il écopa d'une cicatrice à la cuisse mais son fait d'arme le propulsa chevalier et Raehgart en fut rempli de joie : son seul souhait semblait être d'être au service de son suzerain et d'être chevalier. Un honneur auquel il avait toujours rêvé.
Parfois la vie est cruelle et le malheur s'abat furieusement sur les infortunés. A vingt-cinq ans donc, le chevalier s'était vu confier la protection des deux jeunes Marquises. La plus grande, âgée de dix-sept ans, était sa Dame de Beauté et Raehgart nourrissait pour elle de tendres pensées réciproques. La blonde aux yeux de biche avait su toucher son cœur sous la plate de l'armure et le Marquis projetait leur mariage. Il avait assigné son fidèle auprès des deux jeunes filles et de sa propre épouse pendant que lui-même était parti pour la capitale pour quelques mois. Un soir terrible, des ennemis de Syn décidèrent de profiter de l'absence du Marquis pour attaquer le château par surprise. Ils mirent le feu et massacrèrent hommes, femmes et enfants. Raegart défendit sa Dame et la petite sœur de cette dernière contre les assaillants mais le feu les entouraient de toute part et même lui, à un contre quinze, ne pu rien faire d'autre que de voir les filles du Marquis périr sous ses yeux alors qu'on le blessait mortellement. L'un des ennemis lui marcha sur la main droite, lui brisant tous les doigts, tandis que les coups d'épées le frappaient au torse et dans le dos. On le laissa pour mort, baignant dans son sang pendant que l'incendie se propageait dans la tour, jusqu'à ce que les flammes l'atteigne, léchant sa chair, le brûlant vif. Mais il restait en Raehgart un souffle de vie, un instinct profondément enraciné. Il porta son regard sur les corps, sa bien-aimée baignant dans les flammes. Il aurait pu mourir simplement avec elle, mais il ne trouverait jamais la paix. Il aspirait de toute son âme à venger ce crime. Il parvint à ramper jusqu'à la fenêtre, à se relever et traversa le verre pour se jeter du haut de la tour, droit vers les douves. Il perdit connaissance au brutal contact de l'eau glacé, tout son corps n'étant plus que plaies et brûlures.
Les douves du château étaient construites avec un accès sur la rivière et le chevalier aurait dû se noyer, tout comme il aurait dû succomber à ses blessures. Le courant l'emporta le long de la rivière jusqu'à être rejeté, agonisant sur le rivage.
De ce qui se passa ensuite, Raehgart n'en garda aucun souvenir. Il se réveilla plus d'un mois après cette terrible nuit, le corps et l'âme en morceaux, hanté de cauchemars épouvantables, abruti de drogues, avec une vieille femme à son chevet. C'était elle qui l'avait trouvé sur la berge et soigné, elle qui avait cousu ses plaies, bander les brûlures. Et lorsque le chevalier demanda un miroir, il vit toute l'horreur de ce qu'il était devenu, brûlé vif sur toute une partie du corps, mutilé, sa main droite encore trop blessée pour seulement se fermer. Il était une épée brisée. La vieille lui rapporta gentiment à sa demande ce qu'elle savait de l'attaque du château du Marquis. Elle déplora tous les morts, dont ce charmant jeune chevalier. Elle lui posa des questions sur lui-même, sur son identité. Mais Raehgart ne pu lui répondre. Ainsi il était mort aux yeux de tous. La honte, la douleur d'avoir échoué à protéger la demeure de son Marquis, sa bien-aimée et la petite marquise... Tout cela le rattrapait soudain, le brisant profondément. Raehgart était mort, alors tout ce qu'on retiendrait était cet épouvantable échec. La vieille n'insista pas, ne continua pas ses questions, le laissant recouvrer ses forces. Elle ne lui demanda jamais rien. Il fallu près de deux ans au chevalier déchu pour retrouver ses forces, et trois de plus pour parvenir à utiliser sa main droite mais elle ne tiendrait plus jamais l'épée. Il devint gaucher par la force des choses, sa main n'ayant plus du tout de force, ses doigts brisés autrefois lui laissant les doigts tordus, mal ressoudés, difformes, et il parvenait qu'à peine à tenir un simple verre dans cette main là. Défiguré atrocement, il masqua son corps et ses traits sous des vêtements couvrants, aidant la vieille pour ses bons soins en vivant auprès d'elle. Cette femme d'une grande bonté s'était occupé de lui sans rien attendre et il lui ramenait du gibier en chassant pour elle, l'aidant à entretenir son potager et protégeait la demeure contre les malfaiteurs. Il apprivoisa un faucon qu'il nomma Erié, lui-même s’apercevant que, comme personne ne connaissait son nom, on l'appelait Faucon, en raison de l'oiseau qui le suivait partout. Faucon il serait donc, puisque Raeghart était mort. L'esprit et le corps brisés, il n'avait plus la force de chercher à se venger, oubliant sa honte en mettant son épée au service des autres après avoir quitté la vieille femme, six ans plus tard.
Les années passèrent et Faucon de Syn voyagea dans l'empire, vivant de braconnage et se mettant parfois au service de certaines causes contre rétribution. mercenaire, chasseur, braconnier, il n'était finalement plus qu'un vagabond. Un jour qu'il se reposait dans une auberge dans un petit village du duché de Shana, Erié sur l'épaule, il fut témoin d'une scène bien étrange. Il était sorti un moment en entendant de l'agitation, pour voir les villageois enfermer une harpie dans une cage, lui jetant des cailloux, la huant et menaçant. Il était évident que ces gens la tueraient tôt ou tard. Ce n'était que justice, après tout. Ces créatures ne créaient que des malheurs. Il s’apprêtait à retourner à son repas quand l'agitation se changea en clameur de haine alors qu'une jeune fille ouvrait la cage de la malheureuse Harpie, clamant qu'elle ne méritait pas d'être torturée pendant des jours. Ce geste de bonté ne reçu pour toute récompense qu'une hostilité des paysans, qui entraînaient déjà la jeune femme par un bras, la malmenant en hurlant qu'il fallait la pendre à la place - la Harpie n'avait pas traîné pour décoller et filer.
Faucon aurait pu ne pas s'en mêler mais cette fille avait les yeux de sa promise d'autrefois... Elle avait son sourire et ce fut comme voir un fragment du passé. Et ce geste d'une bonté désintéressée le toucha profondément, faisant vibrer quelque chose en lui, ce qu'il lui restait d'honneur et de droiture. Erié prit son envol sur un simple ordre de son maître, Faucon siffla son cheval et grimpa d'un bond, fendant la foule au galop, sans se soucier des paysans, son faucon fendit vers les yeux de ceux qui retenaient les bras de la jeune fille, et il profita qu'ils se protégeaient le visage par réflexe pour enlever la barde d'un mouvement adroit, la jetant en travers de sa selle avant de quitter les lieux au triple galop.
Une fois seuls, elle se présenta, disant s'appeler Riesen et être barde. Il ne parla pas beaucoup mais cette jeune fille parlait pour deux. De fil en aiguilles, Faucon s'aperçu qu'il n'avait pas le cœur à la laisser vagabonder seule dans le vaste monde. Elle était si gentille, si douce... Elle lui rappelait tant sa bien-aimée défunte qu'il n'eut pas la force de la laisser continuer seule, ainsi qu'il avait prévu de le faire plus tôt. Il ne lui devait rien mais ce qu'il lui restait de chevaleresque souhaitait la protéger de sa propre bonté. Depuis deux semaines, ils font désormais route commune, Faucon tentant d'oublier les souvenirs raviver par cette jeune arcaniste rousse et veillant en silence sur elle, sans encore vraiment s'expliquer ce soudain besoin de compagnie, lui qui chemine seul depuis près de quinze ans...
Réellement ▬ Pseudo : Livia, mais j'étais Liatris... ▬ Age : 26 ans. ▬ Comment avez-vous connu le forum ? C'est Riesen qui a été persuasive... ▬ Qu’en pensez-vous ? Qu'il est toujours aussi chouette ♥ ▬ Code : OK by Vanessa▬ Quel était le nom de l'empereur de Talrëa lors de la guerre de la reine Harpie ? OK by Vanessa |
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