▬ Nom : Astellan
▬ Prénom : Irys
▬ Âge : 20 ans
▬ Genre :♀

▬ Groupe : Felonien
▬ Métier ou Fonction : Vicomtesse d'Astellan & gestionnaire d'une entreprise maritime prospère du duché d'Yliss.

▬ Origine : Soreanne
▬ Nationalité : Felonienne

Au premier abord je semble une belle jeune femme au tempérament sage et posé, la vivacité d'esprit d'un être instruit et éduqué élevé dans le cadre privilégié de la noblesse mais telle la surface de l'eau se reflète la contradiction de plusieurs facettes, bien peu d'entre eux me connaissent en profondeur car mon apparence féminine, élégante laissant apparaitre ses courbes voluptueuses dessinées allègrement sur cette silhouette mince ne fait guère penser que je sois plus forte et courageuse. À la fois ce mélange peut paraître plaisant, autant la perception d'autrui me décrit comme calme et douce, délicate si l'on écoute leurs dires.

Je ne suis pas parfaite, moi-même j'aime à apprécier l'imperfection qui émane des gens, signe pour moi que tôt ou tard les masques tombent ! Ni trop mince, ni trop grande je suis de  taille moyenne pour un poids correct. J'entends tellement de flatterie lors d'événements mondains qu'à force je me contente de recevoir sans y croire nécessairement. J'ai tendance à regarder au-delà des apparences, à converser de divers sujets pour me faire ma propre opinion. Néanmoins, cet aspect est contrebalancé par l'introversion me poussant à préserver mes sentiments, notamment ceux qui touchent à la perte de mes parents durant la guerre civile. Je passe parfois des nuits en pensant à eux, au point que quelque larme coule à l'abri des regards dans mes appartements.

Je tiens ce visage dit "beau" de ma mère, que ce soit les traits doux et la couleur des yeux, un bleu intense rappelant celui de l'océan d'après elle. Je possède une longue chevelure lisse brune aux reflets acajous sous la lumière du jour, assez souvent porter avec un ruban en guise d'ornement de façon détaché. Je valorise les teintes douces qui s'accordent à ma garde-robe, beaucoup de robe assorti aux rubans que je peux porter n'importe tout comme un accessoire subtil. En parlant de la tenue sa composition se résume à la fameuse robe courte agrémentée de chaussette montante sans négliger la paire de bottines. Il y a également les brassières qui restent dans la même palette de tons. Si l'ont comparé à d'autres femmes plus apprêtées, je conserve une ligne simple et féminine. Du haut de ma vingtaine d'années je me sens plus à l'aise auprès de roturier car le dialogue est plus facile, tandis qu'en présence de noble c'est l'inverse. J'ai l'impression de jongler avec un jeu de cour facétieux en leur compagnie, drôle d'euphémisme !

Je suis une grande lectrice, soit quelqu'un qui apprécie le loisir de la lecture, l'enrichissement culturel et intellectuel procuré par un milliers d'ouvrages. J'en ai lu pas mal de la bibliothèque du château vicomtal, et grâce à ce précieux support du savoir mes connaissances se sont développés naturellement. Musicienne à mes heures, je laisse en certain moment s'exprimer ma sensibilité musicale en chantant ou jouant de la flûte traversière. Il arrive quelques fois où mon ressenti prend le dessus sous l'emprise de la colère en fonction du motif, du moins en cas de désaccord, source de conflit etc. Rassures-toi elle retombe progressivement plus tard ! Je privilégie un maquillage naturel à base d'extrait de fleur qui embellit le teint en nourrissant ma peau mate, de sortes à être belle. Je me montre attentive dans la gestion du territoire et son commerce comme mon père qui a été un mentor et père en même temps. Je sais qui je suis !

Savez-vous ce que sait à naitre avec du sang noble sans pour autant se faire au jeu de cour et pouvoir... d'appartenir à un milieu privilégié auquel je me suis adapté depuis l'enfance, mais en même temps si détaché des convenances en mon for intérieur. Je ne m'attendais pas à un tel tournant dans ma vie qui m'a fait succéder à la tête de ce territoire côtier assez riche du sud du duché d'Yliss relativement important réputé pour ses produits dérivés de la culture florale, sa ville portuaire où transite un commerce maritime prolifique à travers cette partie du continent. Vous verrez qu'en lisant ses lignes quelle femme suis-je. Une dame éduquée ou un esprit libre conscient du monde alentour ? 

24 ème jour du mois de la terre de l' à année 1564,

Je suis le fruit d'un mariage arrangé comme il est coutume entre deux individus issus de la noblesse, ce genre d'union est courant pour ceux qui naissent avec une cuillère en argent dans la bouche. Celle-ci a permis la consolidation des alliances commerciales entre deux partenaires influents du commerce maritime, soit le fils du vicomte Alessandro Astellan, son successeur Giancarlo Astellan et Luzissa Wendelin, la cadette du baron Dominik Wendelin. Mes parents ont construit leur vie conjugale en faisant la connaissance de l'autre naturellement. Je me souvenais encore d'eux malgré leur absence souvent pesante, lui était le dirigeant d'une entreprise maritime prospère ainsi qu'un marin et négociateur hors pair, un homme proche des gens vivant sur ses terres. Il bénéficiait du soutien de la conseillère avisée que fut ma mère, une femme altruiste à l'intelligence vive originaire d'une baronnie côtière de Numis. J'ai grandi au chateau d'Astellan où je reçois une éducation aimante en ressentant leur présence à mes côtés, que ce soit les citoyens que je voyais vivre de leur travail et les personnes au service de la famille. 

Je me sentais entouré, protégé et aimer par mon entourage. j'étais l'unique héritière d'un domaine enrichi par ses richesses ; sa production de fleurs colorées cultivées et entretenus dans nos serres botaniques, les cultures agricoles provenant des fermes, produits artisanaux etc. Je pourrais vous parler de mon attachement envers ma terre natale ! Il y a tellement de beauté dans ce monde qu'on ne remarquait pas, outre celle du corps et des apparats j'ai appris à élargir ma vision des choses en l'écoutant plusieurs fois me raconter ses voyages lorsqu'il accompagnait mon grand-père, puis les siens. Cela restait principalement dans l'intérêt des affaires familiales mais ça me gênait guère car on percevait sa passion. J'ai suivi les leçons assidues du précepteur privé choisi par le couple, le mot d'ordre était la transmission du savoir dans les meilleures conditions. Je vous laisse imaginer mon état d'esprit !

Je me découvre un amour pour la lecture grâce aux nombreux ouvrages de la bibliothèque vicomtale passée en ma possession, je savourais les contenus des livres les uns à la suite des autres. C'est devenu un vrai plaisir de se cultiver soi-même en dehors de cette instruction nécessaire à toute dame. À ce propos la vicomtesse gardait un œil sur sa descendante, sa fleur comme elle le répétait tendrement. D'après vous pourquoi je me nomme ainsi ? Eh bien l'iris symbolise la bonne nouvelle selon le langage des fleurs, un prénom court et doux à la fois qui m'a été donné par ma mère. Je lui ressemblais énormément de portrait, à l'exception de la chevelure brune héritée de mon père. On retrouve la même beauté naturelle de mère en fille !

À quatorze ans, j'ai commencé à me familiariser aux rudiments des affaires maritimes et commerciales sous la tutelle du vicomte, mon père qui prenait un certain plaisir en me montrant comment il dirigeait l'entreprise. Je pus rencontrer des gens du quotidien qui travaillaient chaque jour pour nourrir leurs familles et animer les rues de la ville afin d'attirer plus de commerçants, marchands et représentants de familles nobles talreanes en relation avec nous... voir la possibilité d'étudier des propositions de mariages avantageux si je pensais ainsi. Hélas, j'ai toujours préféré côtoyer les roturiers que la noblesse car le dialogue s'établit plus facilement. À l'inverse, je m'oblige presque àmodérer mes mots lors d'évènements mondains à la cour d'Yliss telle la femme de la noblesse qu'on attend. Je m'intéresse très tôt aux activités liées à l'épanouissement de l'esprit et la créativité artistique : la musique, le chant, la danse, la poésie, la philosophie, la négociation et l'art floral.

Néanmoins vous vous doutez bien qu'en sachant un minimum d'où je viens, je dus parfaire mes connaissances rhétoriques en politique, économie, géographie, diplomatie, étiquette et protocole. Ces derniers n'avaient rien de distrayant durant les heures d'étude. Mon précepteur parfois trop consciencieux à mon goût s'attardait en explication m'ayant aidé à assimiler les aspects du jeu de cour et pouvoir, les coutumes et moeurs nobles etc. J'oublie une information anodine en mesure d'attiser votre curiosité ! Je descendais d'une branche secondaire de la dynastie d'Yliss du côté paternel, c'est-à-dire que Ricardo et Giancarlo étaient cousins germains. La filiation elle-même remontait à ma grand-mère qui est une cousine du précédent duc. Si vous avez suivi ce raisonnement je suis sa petite-cousine. À ce propos je ne sais presque rien de lui hormis les traits notables entendus autour de conversation ou observé de loin à l'occasion d'événements mondains organisés par cet homme raffiné et élégant amoureux de la mer, la seule idée de parcours les flots bleutés en me basant sur ses dires.

À dix-sept ans, j'ai vu mes parents me protéger pendant la guerre civile, trois longues années tiraillées d'incertitude, de cris et désarrois touchèrent le royaume felonien, celui-ci ne fut pas épargné par la vague chaotique qui a causé bon nombre de perte, parmi celles-ci figurait le couple en pleine rue marchande à Saphir. Ce jour-là mon père accompagné du bon ami et bras de l'entreprise vont discuter avec des marchands locaux tandis que mère et fille admirent les nouveaux produits d'une boutique jusqu'au moment où l'animation cosmopolite devienne inquiétante, les citoyens cèdent au fur et à mesure à la panique croissante. Je les cherchais du regard dans le tumulte mais y apercevoir des visages familiers me paraissaient difficiles jusqu'à ses secondes, ils tentèrent de venir vers notre direction jusqu'à ne plus distinguer leurs personnes. Étant apeuré par ce spectacle le bras droit me ramène au domaine à pas de galops en empruntant les routes sûres. Je me souvenais m'être barricadé à l'intérieur de ma chambre où je me demandais pourquoi et qui en retirerait une satisfaction, je ressentis la désagréable impression d'avoir perdu un quelqu'un de cher. 

Quelle a été ma réaction en apprenant leur décès ? Je laissai couler mes larmes de tristesse plusieurs jours de suite la nuit et le jour je contemplais le paysage l'air songeur, je réalisais le poids de l'absence ainsi que les devoirs légués par mon défunt père. Je me repris doucement en devenant une vicomtesse et gestionnaire compétente qui a décidé de ne pas requérir au maniement des armes, ni même employer la possibilité d'en porter une seule tant que je saurais remédier à la plupart des confrontations d'une façon diplomate. J'apprends quelques jours plus tard que nous avons une nouvelle reine de Felonia sorti de l'ombre, la demi-soeur illégitime du roi Rhevor Nat Urvan naît vraisemblablement d'une concubine. Saura-t-elle une reine digne de ce nom ? Se démarquer de ses prédécesseurs. Ses actions actuelles comme la création et inauguration du collège de la technomancie, ses décisions tendent en sa faveur mais sait-on jamais s'il la balance va pencher. L'assassinat de l'impératrice Irisia Nat Eiran s'est propagé à travers les duchés du continent d'Erkin. Je souhaite à sa Majesté de garder la tête haute en sa mémoire !

▬ Pseudo : Irys
▬ Âge : 24
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▬ Comment était surnommé la nouvelle Reine de Feliona, avant d'être couronnée ? OK by Vanessa