Identité du Personnage
Informations Générales
▬ Nom :O'Keary
▬ Prénom : Christopher (Chris')
▬ Âge : 33 ans
▬ Genre : ♂
▬ Groupe : Terrien
▬ Métier ou Fonction : Médecin - chirurgien de bord
▬ Origine : Terrien
▬ Nationalité : Irlandais
Psychologie & Physiologie
Petit garçon encore si facilement influençable, sa série TV, se chargea de le façonner tel qui est maintenant. Globalement, les gens retiendront de lui qu’il a un caractère exécrable, qu’il ne croit en rien à part la science et lui-même, qu’il a une forte tendance à jouer le miroir de votre personne en soulignant tous vos travers comme une machine soulignant votre compte en banque vide sans compassion pour votre état et qu’il est désespérément imbu de sa personne. Et finalement : un éternel insociable qui ne semble pas vouloir se lier à vous comme si vous étiez la peste en personne.
Mais toute chose à son explication. Christopher n’est pas croyant. Il a d’ailleurs en horreur tous les croyants. Tout cela n’est ni logique, ni écrit à partir d’expérience. Après la mort, il n’y a rien. Tout se passe donc ici et maintenant. Il a d’ailleurs retenu un très bon exemple de Dr House qu’il apprécie sortir lorsqu’il tombe sur quelqu’un de « débilement croyant » : Vous pouvez me dire que vous consacrez toute votre foi à Dieu pour vous aider à avancer dans la journée, mais au moment de traverser la rue, je sais que vous regardez des deux côtés. Selon lui, il n’y a pas d’histoire d’âme non plus. Rien ne subsiste après la mort, pas même nos actions. Le sens de la vie revient donc à une réussite sociale ou personnelle. Actuellement, il a laissé le social et se satisfait de sa personne. Il est dont l’homme scientifique par excellence, le rationnel dans la logique et les gestes !
Il est difficile de ne pas voir son cynisme. Et pour cause, il a une vision de la relation avec l’autre très négative. Considérant qu’interagir avec autrui diminue l’indépendance de son esprit et de son raisonnement... il admet tout de même que c’est indispensable. Il interagit donc avec vous. Mais vous sentirez très vite qu’il vous « objectifie », vous ramenant à un simple nom sur un dossier.
Pour être sincère, Chris craint réellement la vulnérabilité provoquée par des relations authentiques et fortes. De ce fait, il place très souvent une barrière entre lui et les autres, laissant son côté narcissique l’emporter car après tout, c’est lui le médecin génie, entre qui vous remettez votre vie... c’est de lui dont vous dépendez, comme votre dernier recours, votre sauveur.
Finalement, il aime énormément vous amener à vous questionner sur vous-même. Vous remettre en question, regarder les choses autrement, vous pousser à vous forger une opinion, un caractère propre à vous et non influencé par vos supérieurs.
Tout cela, il l’a évidemment appris de la série. Même à son âge, il avait vite cerné la psychologie du Dr House. Mais est-il une mauvaise personne ? Jusqu’à présent, personne n’a voulu se frotter à lui assez que pour écailler sa couche de protection.
L’enfer c’est les autres, est un concept qu’il adore. Il faudra beaucoup de patience et de persuasion pour arriver à déverrouiller ses sentiments, qui seront sans aucun doute, très maladroit mais des plus sincères.
Malgré tout, poussez pas le bouchon trop loin car il n’est jamais bien loin de son fusil hypodermique et n’hésitera pas à l’utiliser pour sauver «son incroyable cerveau, parasité par vos babillement enfantins. »
Chris’ fait partie de ces personnes qui ne font pas vraiment leur âge à moins de jouer d’artifices dans leur tenue. Comme une paire de lunettes. Ainsi, l’homme n’en a pas vraiment besoin à part le soir ou lorsqu’il fait des interventions de précision qui durent longtemps. Simplement pour éviter que ses yeux se fatiguent. Car en dehors de cela, elles glissent sur le bout de son nez ou finissent dans ses cheveux. Il niera bien entendu les utiliser pour se vieillir et appeler à un peu plus de respect en sa personne.
Mesurant tout juste 1m80 pour 62 kg, inutile de dire qu’il a en horreur les militaires plus grands et arborant leur musculature toute en bosses. Il fallait choisir ; les études ou les activités... il avait fait son choix. Il n’est pas pour autant un faiblard qui ne tiendra pas le 100m. Possédant une bonne endurance grâce à ses joggings matinaux, il refusera simplement un bras de fer avec vous.
Ses cheveux bruns-noirs sont disposés en coupe classique bien qu’ils ont tendance à partir dans tous les sens à fin de la journée. Chose particulière : ses yeux couvert de fins cils sont vairons... brun et rougeâtre. Cela suffit à son égo pour se dire que vous ne saurez jamais être comme lui.
En plus de son talent dans le domaine, on peut affirmer qu’il a des doigts de fées. Ces derniers sont fins et gracieux mais également très précis, jamais secoués d’un tremblement. En chirurgie, vous n’aurez jamais le souci d’une cicatrice pas très jolie à voir, avec lui.
Toujours habillé d’une chemise et d’un pantalon, à part lors de son jogging, vous ne le verrez jamais porter quelque chose qui pourrait diminuer sa prestance.
Enfin, Chris' n'est pas aussi parfait qu'il ne veut le montrer. L'homme est victime d'une dépendance des plus ennuyeuse : les somnifères. Depuis l'annonce du cancer de son paternel, il semblerait que le sommeil l'ait quitté. Incapable de raisonner posément sans un minimum de sommeil, il plongea vite dans le cercle vicieux de ces médicaments. Inutile de dire que sans ceux-ci, c'est un monstre capable de tout pour arriver à se reposer...
Ellipse des 2 ans
Chris' est un casanier et est donc sorti que très peu pour aller chercher des éléments pour ses recherches. Il n'avait pas l'intention de se familiariser à cette planète et ses habitants car selon lui, ils partiront un jour où l'autre. De ce fait, il a passé deux ans en majorité dans les laboratoires et dans l'infirmerie à faire son travail. Il affiche à présent une mine un peu plus fatiguée au niveau des yeux, et ses joues sont légèrement plus creusée, laissant soupçonner une alimentation trop légère.
Il a également aidé un membre de l'équipage à sortir de l'alcool. Au départ ce n'était qu'un défi pour lui et un moyen de clouer le bec à cet homme qui avait osé le prendre de haut (oui selon lui, c'est de sa faute, c'est tout.) Avec le temps, un lien s'est créé entre eux deux. C'est assez particulier car sans le vouloir, il s'est attaché à quelqu'un d'autre que sa propre personne. Pendant ces deux ans, ils se sont peu vus, une fois sa dépendance terminée. Malgré tout, il arrive encore bien que Chris' prenne des nouvelles en toute discrétion de Yong-Jae Bak... Faudrait pas qu'il sache qu'il l'apprécie non plus.
Biographie
Mon histoire a commencé comme la plupart, dans un certain sens. Je suis né dans un petit hôpital de province, entouré d’un père et d’une mère. Cette dernière était d’ailleurs une cardiologue réputée. Cela doit sans doute tenir d’elle... je veux parler de ma prédisposition aux études, bien sûr. Car même si elle soignait les cœurs, on ne peut pas franchement dire qu’elle savait y faire en amour. Je suis d’ailleurs né pour faire plaisir à mon père qui rêvait d’une famille heureuse et unie. Ce fut un échec. Enfin si l’on reprend l’idéologie de la famille parfaite selon le « peuple ». Car personnellement, je me considère comme une réussite.
Vous l’aurez compris, mon père devint ce que l’on appelait les pères au foyer. Il mit de coté de son travail de comptable pour se consacrer à mon éducation. Et bien que ma mère ait un congé maternel, elle le réduisit au maximum. Après tout, j’étais en bonne santé, entre de bonnes mains et elle devait aller sauver des vies. Logique implacable.
Même si le paternel était plus protecteur envers moi, aucun des deux n’utilisèrent le vocabulaire gagatisant typique des parents abrutissant leurs propres enfants lorsque ceux-ci ne demandent qu’à évoluer.
Je n’ai manqué de rien. J’avais la nourriture nécessaire à un bon développement physique, un accès aisé aux ressources pour permettre un apprentissage aisé et complet et le soutien de mon père dans mes études. Bien qu’au début, comme tout enfant, j’eu besoin que l’on m’apprenne les bases pour étudier et apprendre seul, une fois fait, j’étudiais tous les livres qui me passaient sous la main. Je touchais à tout, sans distinction. Il est inutile de fermer toutes les portes lorsque l’on est gamin.
Seulement mon père trouvait que je passais trop de temps dans ma chambre, le nez dans les livres. Et bien entendu, je n’avais aucun sujet de conversion qui concordait avec mes camarades de classe. Pas ma faute s’ils restaient volontairement à un niveau restreint de connaissance. Bref, tout cela pour dire que c’est ainsi qu’un jour, il ramena à la maison une vieille série TV qui avait fait succès à l’époque : Dr House. J’ai d’abord cru qu’il voulait m’abrutir plus qu’autre chose en utilisant le prétexte du « C’est comme le métier de maman ». Mais j’eu tort. Pour une fois.
Je ne sais pas comment il a su. Mais ce fut une révélation pour moi. Ce type était un génie et avait compris comment l’humain fonctionnait. C’était tellement évident ! En plus de regarder en boucle la série, je me mis à sélectionner mes sujets de lecture : la médecine mais également les sujets philosophiques concernant Socrate par exemple. Je fus éternellement reconnaissant envers mon père... Je regrette de ne lui avoir jamais dit. Même si génétiquement parlant, c’est grâce à ma mère que j’ai pu devenir ce que je suis... je n’aurais peut-être pas trouvé ma voie si facilement sans lui.
Toujours est-il que l’école m’ennuya sérieusement. Je voulais devenir docteur. Et tout ce que l’on voyait, je l’assimilais bien plus vite que les autres. C’était pourtant simple bon sang. Quel temps perdu ! Heureusement ma mère poussa plusieurs fois pour me faire sauter quelques classes alors que le directeur préconisait de ne pas le faire de trop pour me laisser aussi une part de sociabilité. Était-il au courant que j’étais entouré d’imbéciles qui ne comprenaient pas mes propres objectifs ? Alors que eux parlaient du nouveau film sortit, moi je n’avais qu’en tête la nouvelle découverte génétique réalisée ! Une véritable torture. Je n’étais pas à plaindre. Je préférais être un génie avec des objectifs plutôt qu’un ado inquiet par ses boutons pour draguer les minettes. Et puis la haine et le dédain étaient réciproques. Ainsi après une multitude d’accrochages, je finis par ne plus du tout travailler « ma sociabilité ». Je les niais et mon esprit ne s’en portait que mieux.
Les études s’enchainaient, commençant par la médecine générale pour ensuite faire une spécialisation en chirurgie. J’aimais la patience et la précision que cela demandait. Et encore plus ce sentiment d’avoir cette vie entre mes mains. Il n’y a rien de plus gratifiant. Jeune chirurgien, je rendais jaloux mes collègues. Et je ne m’en privais d’ailleurs pas ! Leurs cerveaux étaient si lents !
Mes parents finirent par divorcer d’ailleurs. Cela ne m’étonna pas et ne m’affecta pas vraiment. Déjà enfant je prédisais une telle fin. Bien que ma mère fût fière de son petit génie, nous étions en quelque sorte « en concurrence » dans notre besoin de reconnaissance en tant que médecin. Très vite, je perdis contact avec elle. Aucun de nous deux exprimaient le besoin de voir et parler à l’autre. Par contre mon paternel ne me lâcha jamais les semelles. Et il était toujours à l’écoute de mes histoires médicales...
Bien entendu, mon besoin de découverte ne m’avait pas lâché. J’aime apprendre. J’aime amonceler toute cette connaissance en moi. Je n’ai jamais assez. Alors je suivis de près cette histoire de nouvelle civilisation... et l’Arche. Je voulais en faire partie. Je DEVAIS y être ! Je me suis donc présenté comme volontaire, soulignant mes capacités et leur nécessité d’avoir un médecin-chirurgien des plus qualifiés à leur bord.
En même temps que j’apprenais mon affectation pour l’Arche, mon père m’annonça son cancer. Rien de grave à notre époque. On avait de quoi guérir même si cela pouvait s’avérer contraignant et fatiguant en fonction du type. C’est étonnant comme parfois la vie peut s’avérer des plus ingrates. Quand je lui parlai des traitements possibles et de ne pas s’inquiéter, il se contenta de me sourire. Cela faisait un an qu’il en était atteint. Pas qu’il me l’avait caché, non. Il avait essayé de me le dire à plusieurs reprises mais j’étais sourd. Ce n’était pas un homme bête, loin de là. Mais il avait une vision des choses qui m’échappaient complètement. Alors que j’haussais le ton afin de savoir ce qu’en avaient dit les médecins, il évita le sujet au possible. Finalement, il m’avoua qu’il avait fait le choix de laisser les choses se faire, ayant abandonné le traitement qui le fatiguait plus qu’autre chose. Nous nous sommes engueulés. Ce soir-là je quittai sa maison en claquant la porte, ne souhaitant pas le voir de suite. Ce fut la première nuit blanche d’une longue série.
Incapable de travailler dans de telles conditions, je pris vite le pli des somnifères... Je sais ce que cela fait. Je suis un spécialiste. Vous ne m’apprendrez rien. Mais je gère mes doses. Je peux m’arrêter quand je le veux. Mais le sommeil ne revient pas. Et je n’ai pas de temps à perdre.
Finalement je revins le voir. Je ne sais pas pourquoi mais les mots sortaient difficilement de ma gorge. J’essayais encore de le convaincre comme je le pouvais. Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis ! Mais je crois qu’il était plus bête et buté que je ne voulais bien le voir. Et puis le jour du départ arriva. Nous nous dimes au revoir et alors que je tentais une ultime fois, il me coupa avant de me dire ceci :
« Je suis fier de toi. Mon seul regret est que je n’aurai pas réussi à t’apprendre à aimer la vie comme il se doit... »
Je ne comprends toujours pas ce qu’il a voulu dire par cela. Je ne me laisserai jamais mourir aussi bêtement que lui ! Alors de quoi venait-il me parler ce vieux singe ? Malgré tout, le travail sur l’Arche m’aida à mettre cela dans un coin de ma tête... et à m’habituer à son absence. Je n’étais pas sot, il ne serait certainement plus là à mon retour à moins d’une illumination dans son crâne vide !
Et comme si cela ne suffit pas, il y eut ce crash. A se demander ce que foutait ces ingénieurs ! Le hasard fit que je m’en sortis vivant. Bien secoué mais vivant. Non je ne parle pas de chance, le principe est ridicule en soit. Et le hasard encore une fois, fit que l’on trouva une planète habitée. Cela fait un an maintenant et il y a tellement de choses à découvrir que je n’ai pas le temps de penser à mes soucis personnels. Et tant mieux ; cela ne ferait qu’empoisonner mon intelligence.
Informations IRL
▬ Pseudo : Massya
▬ Âge : 26 ans
▬ Comment avez-vous connu le forum ? Ancien V1
▬ Quel code se cache dans le règlement ? OK by Vanessa▬ Comment était surnommé la nouvelle Reine de Feliona, avant d'être couronnée ? OK by Vanessa