Colonel,

Je me permets de venir vers vous concernant l'évolution de la situation. En effet, depuis peu, nous semblons nous orienter sur une ouverture de discussion avec les autochtones qui doit nous amener à mieux appréhender l'environnement extérieur. Je suis pleinement conscient de la situation difficile dans laquelle nous nous trouvons et les intérêts qui sont en jeu.

Cependant, bien que j'aie une entière confiance en votre commandement, Colonel, je m'inquiète de certaines dispositions qui pourraient être prises. En effet, je crains principalement que notre méconnaissance des relations entre pays locaux ne nous amène à risquer des bavures fâcheuses. Je prends en exemple le cortège diplomatique qui a visité le bâtiment. Rien ne nous dit qu'ils ne sont pas en guerre avec un autre peuple qui pourrait voir en nous un nouvel ennemi.

J'entends également le fait que nous ignorons les coutumes locales qui pourraient entrainer des incidents (règles de politesse et de bienséance, religion, langage...).

Bien conscient de ne pas apporter de solution à ses problèmes, je m'en remets à votre plus strict commandement. Cependant, en ma qualité de responsable de la sécurité, je vous rends compte de mon désir d'être présent lors de déplacements officiels, accompagné d'un détachement de mon choix dont un contre-rendu de demande préalable sera systématiquement sur votre bureau.

Je me permets également de vous signifier mon désaccord mineur quant à la possibilité qui est faites aux autochtones de visiter des parties de l'Arche. Nous ignorons toujours si nous, ou eux, sommes porteur de germes et maladies inconnu qui ont vu dans notre passé détruire bien des peuplades.

Sachez cependant que vous avez mon soutien indéfectible en toutes circonstances, ainsi que mon entière coopération pour réaliser au mieux les missions qui mont été attribuées.

Respectueusement.

Je comprends parfaitement les soucis qui vous préoccupent et les questions que vous vous posez.

Croyez-moi, je passe mon temps à réfléchir à propos de tout cela.

Venez cet après-midi dans mon bureau et nous pourrons discuter de tout cela bien tranquillement.