Taranis est né en 1556 du calendrier impérial, fils unique de l’Empereur et descendant de la prestigieuse lignée des Nat Eiran, il était destiné dès sa naissance à devenir le seigneur du plus puissant état du continent d’Erkin.

Malgré une éducation stricte, le jeune homme avait un caractère fougueux et curieux et échappait souvent à ses gardes pour s’aventurer là où bon lui semblait.

A l’âge de 19 ans, Taranis voit son père emporté par une maladie foudroyante qui le tuera en quelques semaines. Un peu pris au dépourvu, il se retrouve couronné empereur de Talrëa alors qu’il ne pensait pas accéder à cette fonction avant une dizaine d’année.

Malgré son manque d’expérience, Taranis est loin d’être un mauvais Empereur. Deux ans après son couronnement, il rencontre Irisia, fille du duc de Numis et tombe amoureux. Il la courtisera pendant plusieurs mois avant qu’elle n’accepte de l’épouser. Le jeune homme parvient ainsi à faire un mariage d’amour mais aussi excellent sur le plan politique.

Taranis est un progressiste, possédant des idées nouvelles et souhaitant faire évoluer l’empire. C’est ce qui le poussa à autoriser les inventeurs à créer leur propre école sur le territoire impérial. Il souhaiterait aussi ouvrir les hauts postes de l’administration et de l’armée à tous mais se heurt de plus en plus souvent à sa noblesse, très conservatrice et attachée à ses privilèges. Il est donc souvent contraint à des concessions mais reste très doué dans l’art de ménager la chèvre et le chou.

Son règne est de plus en plus dur au fil des années car les problèmes s’accumulent pour lui. A 25 ans, il doit composer avec une épouse stérile qu’il aime et refuse de répudier, une noblesse conservatrice avec qui le gouffre se creuse un petit peu plus chaque jour, la situation en Feliona et en dernier, l’étrange étoile qui est tombé du ciel sur les terres de son empire…

Cette magnifique jeune femme est née sous le nom d’Irisia Numis, fille du duc de Numis, l’un des nobles les plus puissants et influents de l’Empire.

Depuis son plus jeune âge, elle a reçue une éducation particulière mais très riche, la préparant à évoluer dans le monde de la noblesse talrëane. C’est une grande lectrice qui possède de grandes connaissances dans de nombreux domaines en plus de celle qu’on attend d’une jeune femme de haut-rang.

Elle est digne, raffinée, bien élevée, tout n’est que grâce en elle mais comme tous les nobles de Talrëa, elle cache des choses derrière son apparence gracile et ses manières soignées.

Grandissant en se faisant rappeler tout le temps qu’elle sera un jour mariée de façon arrangée, le destin en décidera autrement. A l’âge de 20 ans, elle rencontre lors d’un bal un beau jeune homme de la noblesse qui tombe amoureux d’elle et la courtise. Elle le fera patienter plusieurs mois, testant ses sentiments pour elle avant de finir charmer à son tour. Et le fait qu’il soit l’empereur aida aussi à balayer les dernières hésitations car elle pouvait ainsi satisfaire les besoins familiaux.

Proche de son mari sur plusieurs plans, la jeune femme devra affronter de terribles épreuves. La première sera d’apprendre sa stérilité après avoir tenté d’offrir un enfant à son mari. Elle devra supporter la honte de cette condition rendue publique et les pressions de plus en plus forte qui s’exercent pour tenter de briser son couple. Mais la jeune femme n’est pas prête à renoncer à sa place et à son mari aussi aisément…

Kadvael Aamu est le duc de Turquoise. C'est sur ses terres que l'étrange étoile indéterminée a atterri.
Ayant hérité du duché il y a 15 ans, à la mort de son père, il s'est toujours montré digne et responsable vis à vis de ses vassaux, et de son statut de Conseiller Impérial.
Bon stratège, il va s'en dire qu'il a de suite réagit en bloquant les accès pouvant mener à l'objet inconnu tombé du ciel.

Ses rapports avec l'empereur sont devenus conflictuels depuis le mariage de ce-dernier avec Irisia de Numis. Beaucoup dise que la cause en revient à l'empereur qui a choisit une femme infertile plutôt que la sœur de Kadvael. Mais, il n'en est rien.
D'un naturel conservateur, il est le conseiller que l'on retrouve derrière toutes les protestations sur les réformes de l'Empereur. Par ses actes, il bloque en grande partie la politique impérial, et force l'empereur à des finesses peu commune.

Il a, au fond, toujours à coeur que l'Empire gagne en majesté et en force...mais c'est un homme qui, derrière une attitude noble et chevaleresque, cache un profond ressentiment.

Sœur de Kadvael Aamu et fille du précédent duc de Turquoise, cette jeune femme est une noble typique comme on en trouve dans l’Empire.

Douce, raffinée et élégante, elle a tout de la femme idéale. Seulement, son frère ayant fait son éducation depuis ses dix ans, elle n’est pas toujours armée pour affronter le monde politique talrëan. Au contraire, elle a toujours été maintenue dans une forme d’ignorance et de soumission.

Son frère l’a en effet dressé pour être sa « chose », sous-entendu une pièce maîtresse de ses plans politique. D’ailleurs, la jeune femme fut pressentie pendant un temps pour devenir la future femme de Taranis et impératrice de Talrëa, avant que celui-ci ne lui préfère la fille du duc de Numis.

Un peu déçue car elle appréciait le jeune empereur, aucun autre homme ne l’a approché depuis, son frère faisant le nécessaire pour la garder sous la main. Elle-même s’étonne à 25 ans de ne toujours pas avoir été mariée.

Malgré tout, ce n’est pas non plus une princesse enfermée dans sa tour, en l’absence de son frère, pris par ses obligations à la cour, c’est elle qui assure la gestion du duché de Turquoise, sous les directives de Kadvael bien entendu.

Au fond, c’est une jeune femme très rêveuse qui manque juste de volonté. Pour elle, cette étoile tombée sur ses terres est source d’espoir, elle sent qu’elle peut peut-être changer sa vie…

Sibylle est née de parents nomades, appartenant à un groupe de saltimbanques. Très jeune, elle voyagea avec sa grande famille, et vint à apprendre l'art de la danse.

Depuis quelques années, un rêve la domine. Celui d'avoir le privilège de danser dans la Cour Impériale. Ceci n'est nullement pour gagner en influence auprès de la noblesse, mais plutôt pour faire reconnaître son talent, malgré ses origines de roturière.
Ambitieuse, elle aimerait qu'on la reconnaisse, elle qui est encore inconnue.

Pour se faire, elle a décidé de quitter la Troupe, sa famille, afin de rejoindre la capitale impériale pour faire ses preuves.

Deuxième enfant de Firen et Majolia Vanharm, ainsi que leur unique fille, Eliania a grandie avec beaucoup d’amour, mais aussi beaucoup de haine autour d’elle. Cette situation de perpétuelle tension étant du à son petit frère Kamen, qui avait 1 an de moins qu’elle. Petite, elle ne comprenait pas pourquoi ses parents et son grand-frère Orphen s’en prenaient à lui, voilà pourquoi elle fut la seule à le traiter comme un membre de sa famille. De ce fait, il s’est tissé très tôt un lien d’amour et de confidence entre le frère et la sœur.

En entrant dans l’âge adulte, les choses n’avaient pas changé, les tensions entre-déchiraient toujours sa famille, mais Eliania avait su gagné en beauté et en maturité. Aimante et sérieuse, elle a depuis des années beaucoup étudié le monde dans lequel elle vit et est donc devenue experte dans certains domaines. De la géographie de Sorëan jusqu’à la flores en passant par l’apprentissage des nombreuses et variées cultures des peuples alentours.

Un de ses rêves cachés, c’est de devenir une ambassadrice de Talrëa pour pouvoir aller rencontrer elle-même ces civilisations qu’elle a tant étudié. Mais elle sait déjà que sa mère ne voudra jamais qu’elle y arrive, car elle souhaiterait plutôt la marier. Le mariage ne rebutait en rien Eliania, mais c’était plutôt les conséquences de ce dernier qui la freinait, car elle ne pourrait plus s’éloigner de son mari une fois épousé, du moins c’était ce qu’elle pensait, car son éducation lui intimait de toujours être là pour son époux. C’est donc entre son devoir envers son rang et sa soif de découverte qui la tiraille de tout côté.

Ishy est la seule fille d'une fratrie de trois. Son frère aîné s'étant révélé Mage, c'est son plus jeune frère qui a repris la gestion du Duché de Grenat, au décès de leur père.
Fiancée à Sidus Nat Eiran lorsqu'elle avait huit ans, ce mariage d'intérêt ne survint que l'année de ses quinze ans. Sidus, de six ans son aîné, n'était pas encore empereur. Mariée jeune, elle eut Taranis à l'âge de seize ans à peine. C'est l'unique enfant qu'elle eut, l'accouchement ayant été difficile.

Devenue impératrice, alors que son fils avait à peine deux ans, Ishy apprend alors à manier les jeux de cours grâce à l'aide de sa belle-mère, aujourd'hui décédée. N'appréciant que moyennement cette lourdeur, et étant femme de caractère : c'est elle qui tiens à élever son fils.
L'éduquant avec une ouverture d'esprit importante, elle donne le goût de l'aventure au futur empereur. Femme de nature, Ishy aime la chasse à l'arc, les balades en forêt, les promenade en bord de fleuve, et les plaisirs simples de la vie. Elle n'a jamais apprécié l'ambiance noble de Tilesse, et s'est éclipsée de la capitale dés que son fils fut marié.

Vivant paisiblement au duché de Grenat, dans une demeure que son jeune frère a mit à sa disposition, elle n'en reste pas moins attentive à ce qui entoure le couple impériale. Prête à faire valoir son existence et sa présence si son fils en a le besoin.

Lyro a grandit avec une pression certaine...Destiné à être l'héritier du Duché, ses parents ont eut beaucoup de mal à l'avoir. Sa mère en est d'ailleurs morte de faiblesse l'année suivant sa naissance.
Il s'est toujours sentit comme n'étant né que pour le duché, et non par amour comme Ishy et Stern avaient put l'être. Il a grandit en enviant la liberté de ses ainés...et en souffrant de leur absence.
Lorsque son neveu naquit, il fut content d'avoir un plus jeune avec qui passer du temps quant son père le lui permettait.

Grandissant avec une certaine rigueur, Lyro trouva dans le domaine de la chasse au gros gibier un moyen de ne plus avoir à penser en terme de responsabilité ou de politique. C'est jeune, alors qu'il n'avait que vingt-trois ans, que son père décéda en lui confiant le duché.
Depuis lors, il s’attèle à agir pour le meilleur des habitants de son duché.

C'est un duc apprécié, pour son sens aigu de la justice. Il ne favorise pas la noblesse, n'hésitant pas à la punir pour ses actes. Il tient son duché avec une main de fer, tout en gardant la souplesse d'un gant de velours.
Désormais, il observe le conflit entre son neveu et le duc de Turquoise...craignant que cela ne tourne mal. Neutre, il espère que tout se passera bien, et que son mauvais pressentiment ne restera qu'un pressentiment.

Fangirl en approche…

Tylana est la fille d’un vicomte du duché de Syn. C’est une jeune femme très énergique qui a grandi au milieu des vastes plaines du nord de l’Empire, au milieu des troupeaux de chevaux.

Comme quasiment tous les habitants de sa région, elle a su monter à cheval avant même de savoir marcher. C’est une cavalière redoutable et une lancière de talent.

Le tout au grand dam de sa mère qui a tout de même essayé d’en faire une dame correcte. La jeune femme n’est certes pas une barbare non plus mais elle est trop vive et possède un peu trop de franc-parler.

Ses parents désespèrent d’arriver à la marier un jour mais la jeune femme a rapidement esquiver le sujet en choisissant une carrière militaire qui la conduite à devenir un chevalier impérial. De plus, elle cache la seconde raison qui fait qu’elle refuse tout prétendent.

En effet, la jeune femme est littéralement « accro » à son empereur depuis le jour où elle l’a vu à sa cérémonie de couronnement. Elle ne cesse de lui trouver toujours plus de qualités, de l’idéaliser, bref, c’est de la vénération pure et dure. Vous pouvez lui présentez tous les prétendants que vous voulez, c'est le seul "étalon" qu'elle veut monter...

Mais n’allez pas croire qu’elle cherche à évincer l’impératrice non plus, elle apprécie beaucoup cette dernière et compatis à sa tristesse de ne pas pouvoir enfanter.

Mais justement, tout amoureux qu’il soit, arrivera bien un jour où l’Empereur sera bien obligé de prendre au moins une concubine pour avoir une descendance et ce jour-là, elle a bien l’intention d’en être, quitte à écraser la concurrence.

En attendant, elle fait tout pour se faire remarquer de son empereur vénéré, quitte à donner des ulcères au reste de l’armée impériale…

Née dans le Duché de Shana, Nila a toujours croisé et rencontrer des Mages. Son père était d'ailleurs un forgeron, mage arcaniste. Spécialisé dans les épées usant de magie élémentaire.
La jeune fille a grandit en apprenant le maniement de l'épée, mais aussi, en aimant jouer dans les montagnes. Il faut dire que son village était au Sud des Flèches Blanches Orientales.

Un jour, une mercenaire vint à passer dans son village. Il s'agissait d'une femme des glaces mercenaire. Captivée par cette femme, et son maniement des armes...Nila décida qu'elle ferait comme cette femme.
Gaël Virdyn devint l'idole, la figure emblématique, de Nila. Quittant le domicile familial avec l'épée de feu forgé par son père pour elle, elle a commencé à parcourir les routes.

Travaillant contre des Eiran, aujourd'hui, elle se fait payer en pierres précieuses surtout...
Ses pas l'ont mené en Feliona. Après avoir travailler pour deux ou trois nobles de ce duché, elle rencontra le Duc d'Amecar sur les routes de la montagne. Il l'aida contre un Croc des Roches alors qu'elle était gravement blessé. C'est pour payer sa dette de vie qu'elle a décider de travailler pour le Duc. Jusqu'à quand ? Jusqu'à ce qu'il soit Roi, évidemment !

Dame Orga Aralas, marquise de Berlian, est une noble comme on en trouve peu dans l’empire. Elle est à la tête de Berlian, un marquisat situé dans le sud du duché de Grenat et ses terres disposent d’une mine de diamants qui font la richesse de sa famille. Ceux qui la connaissent un petit peu la surnomme « le diamant noir de Talrëa ». Orga représente parfaitement le côté sombre de la noblesse Talrëane, manipulatrice, flatteuse, dangereuse, prête à tout pour gratter toujours quelques miettes de pouvoir en plus.

Elle ne fut pas toujours ainsi, elle est originaire d’une petite famille noble de la région de Tilesse et grandie en toute innocence avant d’être exploitée à peine adolescente par sa famille pour un mariage d’intérêt avec le marquis de Berlian, lequel était un homme peu engageant mais suffisamment riche pour acheter à ses parents sa femme à prix d’or.

Orga découvrit donc la difficulté de vivre avec un mari qu’elle n’aimait pas et qui la dégoutait même de plus en plus. Pour elle, pas d’amour romantique, ni de chevalier servant, elle découvrit la chair dans la douleur de servir de poupée à plaisir pour son mari.

Cela réveilla en elle une certaine force de caractère et elle se durcit pour résister à sa vie difficile. Maline, elle apprit très vite comment manipuler son mari, comprenant que son corps était une arme redoutable pour obtenir de lui ce qu’elle voulait malgré son dégout, dont l’accès à sa fortune.

En à peine trois ans, elle fut contrainte de supporter trois grossesses d’affilées, donnant naissance à trois filles. La suite est plus nébuleuse mais toujours est-il que le marquis mourut d’un terrible accident de chasse, finissant dans l’estomac d’un crapaud-cracheur. Certains prétendent qu’Orga y serait pour quelque chose mais on ne peut accuser sans preuve n’est-ce pas ? D’autant que ces potentielles dernières ont malheureusement été… dissoutes avec son mari.

Orga devint donc la seule maîtresse du marquisat de Berlian où elle profita de la fortune des diamants pour construire son pouvoir. Le mal était fait, Orga était devenue une manipulatrice dangereuse, adepte des jeux de complots, achetant les gens de toutes les façons possibles, par le tintement d’une bourse ou en écartant les cuisses car l’âge ne semble pas avoir de prise sur elle et a même fait d’elle une sorte de beauté mature et froide aux charmes envoutants.

On murmure aussi dans certains cercles que ce serait elle qui aurait éventé la nouvelle de l’infertilité de l’impératrice. Orga aurait tout à gagner à la faire évincer et placer une de ses filles aux côtés de l’Empereur ou au pire, comme concubine, voir à jouer ce rôle elle-même… Une femme très dangereuse en somme…

Lagneya est la fille ainée d’Orga Aralas, marquise de Berlian. Elle n’a aucun souvenir de son père, mort alors qu’elle avait à peine deux ans, et a grandi dans la demeure de Grenat, avec ses deux sœurs.

Bien sûr, elle n’a pas spécialement grandie dans une atmosphère des plus saines pour une enfant. Elle a été confronté très tôt aux dérives de sa mère, à ce petit monde de manipulation et malheureusement, à ce que sa mère faisait pour s’assurer parfois le soutien de certaines personnes influentes. Autant dire que cela n’a pas contribué à son bon développement mental.

Elle a découvert très tôt les plaisirs de la chair et a commencé à les apprécier plus que de raisons. Que ce soit au domaine familial ou dans la luxueuse demeure secondaire de sa famille à Tilesse.

Même si elle prend un petit peu de plaisir à manipuler par les sens du corps, Lagneya est avant tout une égoïste toujours à la recherche de plaisir, on peut même dire qu’elle frôle allègrement avec l’hédonisme.

Certains privilégiés parlent même de petites… « réceptions » très privées qui se passent parfois dans la demeure de Tilesse lorsqu’elle est la seule des quatre femmes à l’occuper. Des réceptions où les invités se livrent à des actes à faire rougir ou frémir même les plus entrainées des courtisanes…

Lakota est la seconde fille d’Orga Aralas, marquise de Berlian. Elle a grandi dans la riche demeure familiale, avec sa mère et ses sœurs, sans connaitre son père.

Tout comme ses deux sœurs, elle n’a pas grandi dans un environnement adéquat pour être une jeune femme des plus équilibrés. Sa mère ayant eu la fâcheuse manie de déléguer son éducation à coup de cadeaux onéreux.

Elle a grandi en étant témoin des magouilles de sa génitrice et est donc arrivée à la conclusion la plus simple : l’argent est le pouvoir.

Lakota est obsédée par les biens matériels et l’argent, mais loin d’être une simple avare, c’est une véritable femme d’affaire redoutable, c’est d’ailleurs elle qui gère en grande partie la fortune familiale et l’exploitation de la mine de diamant.

Pour elle, tout s’achète d’une façon ou d’une autre, il suffit d’y mettre le prix et elle n’a jamais eu peur de mettre la main à la bourse pour obtenir tout ce qu’elle voulait.

C’est également le genre de personne envers qui il ne vaut mieux pas avoir de dettes car elle fera tout pour obtenir remboursement… et intérêts…

Idleness est la troisième et la dernière des filles d’Orga Aralas, la marquise de Berlian. Son père est mort avant sa naissance et elle a grandi avec sa mère manipulatrice et ses deux sœurs de plus en plus timbrées avec le temps.

Idleness est, à défaut d’être normale, la plus saine mentalement des trois filles Aralas. Pour se protéger du monde sombre dans lequel sa mère la faisait grandir, elle s’est petit à petit enfermée dans le sien, développant une passion pour les arts, associé à une certaine nonchalance. C’est un peu comme si rien ne l’atteignait, elle se laisse vivre en profitant de la fortune familiale.

Idleness s’intéresse à toute sorte d’art, la peinture, le théâtre, la danse, la musique, etc. Elle est très souvent à Tilesse où elle passe beaucoup de temps dans le théâtre impérial ou l’opéra pour profiter des grandes œuvres de son temps. Elle s’intéresse aussi à des artistes plus modestes et les finance même parfois. C’est un mécène très prolifique et très apprécié.

Sur le plan politique, elle n’a aucune ambition et tache de rester le plus loin possible du mondain et des réceptions.

Le petit comté de Serand est situé dans le nord-ouest du duché de Turquoise, en bordure de la partie sud de la baie du crépuscule. Fait anodin, ce comté occupe la seule portion de la baie qui ne possède pas de marais salant mais uniquement des plages de sable fin. Disposant de peu de ressources naturelles, c’est un comté relativement pauvre.

Voilà l’endroit où a grandi Amial et celui dont elle vient d’hériter. Ses parents avaient une grande différence d’âge car ils étaient issus d’un mariage arrangé. Sa mère mourut de maladie alors qu’elle était très jeune et son père, déjà un homme d’un âge avancé, mourut aussi il y a peu de temps.

A 20 ans, la jeune femme vient tout juste d’être intronisée nouvelle comtesse de Serand. Cela ne lui offre pas beaucoup de pouvoir ou de prestige, Serand est un comté pauvre, Amial est de petite noblesse, ce qui la rend très proche de son peuple car, malgré une bonne éducation, elle a grandi avec à peine plus qu’une personne ordinaire, très loin des fastes et des étalages de richesses que l’on trouve à la capitale impériale. La jeune femme a d’ailleurs trop honte de sa maigre fortune pour oser se présenter là-bas.

Amial prend très à cœur les intérêts de son petit comté et cherche désespérément un moyen de le développer. Son salut viendra peut-être des terriens, lesquelles ont démontrés que Serand possédait une richesse insoupçonnée : des capacités touristiques !

Si le comté est joli mais banal le reste de l’année, pendant les mois du soleil et du feu, il devient un véritable paradis, ses plages sont belles, pures, accueillantes, la mer y est douce et des récifs au loin permettent de se baigner en toute sécurité en limitant les accès des grosses créatures marines.

La jeune femme fut perplexe quand elle vit quelques terriens lui demander l’autorisation de s’installer l’été sur un coin de plage. Elle vint alors les observer, discuter, essayer de comprendre pourquoi les femmes portaient des tenues aussi légère que celle des femmes des glaces.

Intelligente, vive d’esprit et débrouillarde, elle a tout de suite comprit que cette idée pourrait être éventuellement adaptée aux Sorëans. Proposer des vacances et de la détente au soleil aux nobles et aux nantis ayant les moyens. La jeune femme commence fortement à réfléchir pour faire de son petit comté la toute première destination parfaitement touristique de tout le continent d’Erkin.

Herman est l'ainé et l'unique fils d'une fratrie de trois enfants. Né d'une petite noblesse du Duché de Syn, qui ne cessait de s’appauvrir, il se révéla doué d'un grand talent dans le dressage et la monte des équidés.

Fierté de sa famille, il décida de lui-même d'entrer dans les armées du Duc de Syn, fier de pouvoir ainsi servir l'Empire. Débutant comme écuyer, c'est à 17 ans qu'il fut fait chevalier. Il apporta ainsi un réconfort financier à sa famille, et put même offrir des mariages décents à ses sœurs.

Avec le temps, Herman s'illustra dans des faits d'armes. Maîtrisant la lance et l'épée, et animé d'une véritable passion pour les chevaux et l'Empire, c'est un homme fidèle, d'honneur, qui fut le champion du Duc.

Néanmoins, l'âge commençant à le rattraper...il s'est rendu compte que ses réflexes s'amoindrissaient. Aussi, pour plus de sagesse, a-t-il décidé de continuer à servir l'Empire en apprenant aux jeunes l'art de la chevauché et du combat.
Depuis peu, il fait même des allées et retours entre Tilesse et Arklys afin d'entraîner les chevaliers impériaux. Et puis, ça lui permet de veiller sur sa nièce, alors, il ne s'en plaint nullement.

Auxence est né dans une modeste famille du duché de Ferel, durant le mois du feu de l’an 1558. Son père est forgeron et sa mère marchande de fleurs, ils gagnent tranquillement leur vie et il grandit en compagnie de son grand-frère, Davy, de trois ans son aîné. Puis, deux ans plus tard, nait leur petite sœur, Eowyn. La petite famille vit une vie tranquille et malgré leurs moyens limités, leurs parents veulent absolument que les enfants s’instruisent. Ils les envoient donc régulièrement au temple dédié aux déesses des lunes, Ryna et Rany, le plus proche.

Auxence et Eowyn se révèlent rapidement doués pour les études tandis que Davy ne pense qu’à devenir soldat et peine un peu à rester en place. Mais dans l’ensemble, tout se passe pour le mieux et la vie s’écoule paisiblement.  Pourtant, plus il grandit, plus Auxence sent un malaise grandir chez ses parents. Son corps change et sa particularité, bien qu’indétectable lorsqu’il porte des vêtements, devient un peu trop évidente pour ses géniteurs. Il sent bien que cela les gêne, mais il n’y peut rien, il est né comme ça, par la volonté de Solyma, et découvre dès l’adolescence qu’il peut en jouer pour obtenir certaines choses auprès de ses amis.

En l’an 1575, Davy, remarqué par un comte du duché, part de la maison pour faire ses preuves et tenter de devenir un soldat digne de ce nom. Et durant les fêtes du soleil de cette même année, une troupe de comédiens s’arrête dans leur village et donne une petite représentation avant de se diriger vers Teräs pour tenter de se faire remarquer. Ebloui par leur jeu, Auxence sent grandir en lui l’envie de les imiter. Ses parents, qui l’aiment mais ne supportent plus les regards curieux et parfois méprisants de leurs voisins, acceptent de le laisser partir. Sa petite sœur, dont il est très proche, n’accepte pas ce départ et c’est, les yeux emplis de larmes, qu’elle regarde son frère partir loin d’elle.
Auxence ne reverra jamais sa famille et apprendra, une fois à Teräs, que le village a été victime d’une attaque de brigands et que ses parents et sa petite sœur sont morts. Il ne lui reste donc plus que son grand-frère qu’il n’a pas revu depuis des mois. Bien que profondément triste, le jeune hermaphrodite refuse de se laisser aller et s’entraîne auprès des membres de la troupe qui remarquent tout de suite son don pour la comédie.

Ils parcourent donc le duché de Ferel et, en 1578, Auxence devient un membre à part entière de la troupe et participe aux représentations. Il devient d’ailleurs un membre majeur de la troupe  et sa particularité lui permet rapidement de jouer aussi bien de jeunes éphèbes que de jeunes femmes  au caractère bien trempé. C’est ainsi qu’il se fait remarquer par un marquis du duché venu assister à l’une de leurs nombreuses représentations. Voyant là un moyen de grimper dans l’échelle sociale, le jeune hermaphrodite devient son amant. Heureusement pour lui, le marquis est plutôt jeune et de bonne constitution. Bien sûr, il est marié, mais, alors qu’Auxence est invité dans sa demeure, il se rend compte que le marquis ne vit pas seulement avec sa femme, ses deux enfants et son armée de domestiques. Il est aussi entouré de favorites qu’il honore régulièrement et qu’il couvre de cadeaux. Bien sûr, cela ne plait pas tellement à son épouse, mais celle-ci semble s’y être faite.

Auxence est donc comblé, il peut continuer de suivre sa troupe et finit par supplanter les autres favorites. Cela fait trois ans à présent, mais être le premier favori ne lui suffit plus malgré les privilèges que cela lui apporte, il veut plus. Son but ultime : évincer la propre femme du marquis. Il sait que ce sera difficile, mais il fera tout pour parvenir à ses fins et pour cela, sait s’entourer des bonnes personnes, à la propre cour de l’empereur.

Finiel est née et a grandi tout à l’est de l’empire, dans le duché de Grenat, dans un petit village aux abords de l’épais massif forestier du cœur d’émeraude. Sa famille était sans histoire, des gens vivant de la chasse et de ses produits. Son oncle étant chasseur, il travaillait avec les parents de Finiel, tanneurs et bouchers, qui s’occupaient donc de commercialiser les produits de la chasse de l’oncle. Finiel s’intéressa très tôt au travail de son oncle et dès l’enfance, elle devint une archère de talent et une chasseuse accomplie.

Cela lui fut très utile quand son oncle mourut tué par un fauve en forêt. Elle reprit la fonction de ce dernier et approvisionna ses parents en gibier pour le commerce familial.

Finiel étant sauvage et peu sociable par nature, elle préférait la compagnie de la forêt à celle des hommes. Elle n’est d’ailleurs pas très éduquée, n’ayant jamais mit les pieds dans un temple des déesses des lunes, elle ne savait même ni lire ni écrire.

Plus elle grandit et plus elle commença à s’enfoncer loin dans la forêt, dormant plus souvent dans des cachettes qu’elle s’aménageait que dans la maison de sa famille. A la fin elle était même plus résidente de la forêt que de son village. Le cœur d’émeraude n’avait presque plus aucun secret pour elle, elle connaissait les animaux, les arbres, les plantes, les cours d’eau, les dangers…

A 16 ans, elle sauve le fils d’un noble qui faisait une partie de chasse alors qu’il allait se faire attaquer par un croc-vif. Loin d’être ingrat, le noble lui offre une récompense mais l’argent n’intéresse pas du tout Finiel, trop habituée à ce que la forêt lui offre tout ce dont elle a besoin. Honorable, il lui offre à la place un grand arc enchanté, magnifique pièce d’un arcaniste ébéniste, Perce-Nuit. Son enchantement est très simple, son utilisateur n’a pas besoin de mettre beaucoup de force pour le bander, l’enchantement de l’arc assurant toute la puissance nécessaire à la flèche. Il peut percer de part en part même une armure lourde.

Avant de partir, il lui fait remarquer qu’avec son talent, il est dommage qu’elle se contente de vivre en ermite et que l’armée impériale saurait utiliser une chasseuse de son talent.

Finiel s’en fiche au début mais le temps passe et le destin est cruel. Une épidémie frappe la région pendant l’hiver et malgré l’aide de plusieurs mages, nombres de personnes meurent dans les petits villages, dont ses parents. Finiel fait son deuil et cherche à s’éloigner, elle repense aux mots du noble et se rend à Tilesse.

En ville, Finiel fait tache dans le décor, elle a l’air plus d’une sauvageonne qu’autre chose et c’est une véritable handicapée sociale. Cependant, ses compétences lui permettent de faire bonne impression aux très exigeants recruteurs de la garde impériale qui voient en elle une éclaireuse potentiellement très utile.

Finiel est recrutée, mais avec condition, notamment, celle de se rendre dans un temple de Ryna et Rany et de revenir quand elle saura parfaitement lire et écrire car une éclaireuse incapable de lire une note de consigne ou d’envoyer un rapport n’est guère utile. Finiel et les études, cela fait deux, mais elle affronte vaillamment son cauchemar et revient dès son apprentissage terminée, fuyant avant que les enthousiastes prêtresses des lunes n’essaient de lui enseigner les fondements des mathématique.

Aujourd’hui, Finiel travaille pour la garde impériale en qualité de forestière/éclaireuse/archère d’élite. Elle n’a jamais rencontré l’empereur et s’en fiche pas mal. Elle ne cherche ni la chevalerie ni la fortune, elle est déjà occupée à se chercher elle-même…

Son nom de famille, Ishtry ne le donne quasiment jamais, et cela n'a jamais marqué les esprits. Seul son surnom a marqué assez pour devenir une identité à part entière.
Pourtant, Ishtry est né comme le fils d'un Noble du duché de Numis. Son père mort quant il était enfant, c'est son oncle qui s'est arrangé pour le faire disparaître, afin de lui voler l'héritage. Ce jour-là, Ishtry perdit tout. Et il ne fut sauver des eaux que par la chance d'être récupéré par un navire pirate : par le Capitaine Nuixa.

Sa vie sur les mers débuta là. Et épris d'un fort désir de richesse, il mit assez de côté pour monter son propre équipage à tout juste la vingtaine. Remerciant l'homme qui lui avait tout enseigné.
Par courant les mers, il se rendit rapidement compte de l'attrait des Îles Sauvages du Sud. Le désir de les conquérir et les faire sienne ayant émergé en lui. Il vint, d'ailleurs, a faire construire une ville côtière sur le littoral de la "Grande Canopée".

Gagnant en argent avec la piraterie, il se fit connaître sur les flots de Feliona et Talrëa comme un homme dont on ne sait rien, mais qui ne fait pas dans la pitié. C'est un pirate pour l'argent et le pouvoir. Et non pour le moindre idéal spécial. C'est sa force et sa ruse qui font que ses hommes le suivent. Et qu'il est un pirate estimé et reconnu de ses pairs.
Fléau des Mers...on redoute son pavillon noir. Car Ishtry considère qu'il ne doit plus rien à personne, et qu'il peut lui aussi avoir le pouvoir. Son rêve étant d'unifier les pirates sous sa bannière, et d'établir leur pays dans les îles du Sud.

Mais l'arrivée des harpies a chamboulé ses plans. Vaincu par le clan du "Bec Venimeux", Ishtry a perdu plus qu'une ville à ses yeux. Il a perdu son port d'attache, ses hommes, et ressent son honneur comme bafoué. Et il compte bien prendre sa revanche contre ces sauvages ailées !

Arkyen est fille de mage, mais dans son cas, ce ne fut pas pour le meilleur. Tous les mages ne sont pas animés de bonnes intentions et certains sont assez intelligents pour échapper à l’attention des traqueurs. Ce dernier était un arcaniste obsédé par l’idée de permettre à l’humain de se transcender et de s’améliorer par la magie. Sans compter le fait que certains nobles étaient prêts à payer cher pour obtenir des soldats améliorés. Arkyen était donc pour lui plus un outil qu’une enfant. La femme qui porta Arkyen subit dès la grossesse des expériences destinés à renforcer l’enfant à venir, ce qui la tua en couche.

Au plus profond du duché de Shana, Arkyen fut élevé à la dure, sans amour, uniquement dans le but d’être toujours améliorée d’avantage. Et sur le principe, les nombreux renforcements qu’elle subit se montrèrent convaincants. Elle dispose d’une kinesthésie largement améliorée, ses réflexes moteurs confinent au surhumain, ses sens sont bien plus aiguisés que la moyenne, son corps se régénère rapidement, résiste aux toxines et aux maladies avec facilité et encaisse bien mieux la douleur. Dès l’enfance, elle était déjà une combattante hors-pair. Malheureusement, toutes ses expériences eurent aussi des effets secondaires. A 18 ans, elle a encore l’apparence d’une ado qui n’aurait pas fait sa poussée de croissance, psychologiquement, elle est peu bavarde et complètement décalée, elle ne comprend pas l’humour et agit plus comme un robot.

Heureusement pour elle, son père finira par attirer l’attention des mauvaises personnes et les traqueurs vinrent mettre fin à ses expériences. Abandonnée et déphasée, elle finira par errer sans but jusqu’à ce qu’un des traqueurs s’étant occupé de son père ne retrouve sa trace à Tilesse. Suite à certains retournements rocambolesques, elle finira par être ramassée par l’empereur Taranis qui lui donnera un but en faisant d’elle à 15 ans le plus jeune chevalier d’Eiran existant. Depuis, elle suit l’empereur comme son ombre. Vous ne la voyez pas mais pourtant, elle est là…

Depuis toujours, la famille Chao a servit les Nat Eiran. Chevaliers de père en fils, Ren a grandit avec un avenir en partie tracé mais qui, étrangement, ne l'a jamais dérangé.
De nature jovial, il a l'humour facile et aime ce qui n'est guère compliquer. Les prises de tête, ou les calculs trop compliquer lui donne de véritables migraines et finisse par l'énerver. Impétueux, il suit surtout son instinct au-delà même des ordres : ce qui ne plaît pas toujours.

Néanmoins, son talent de lancier est reconnu parmi les chevaliers. Cette arme, entre ses mains, se transforme en un instrument à la fois de mort et d'art. L'Art de la lance de la famille Chao repose sur la grâce, et la fluidité. Et beaucoup s'accorde à dire que voir Ren manier une lance, c'est le voir danser entre les corps dans une danse somptueuse, mais mortelle.
Sa loyauté à l'égard de la famille Eiran a été accentué avec la montée de Taranis sur le trône. Le cadet de la famille Chao appréciant la simplicité de son empereur, et le fait de pouvoir dire ce qu'il pense sans passer par quatre chemins.

Par contre, il faut préciser que ce jeune homme n'a pas son pareille pour faire du zèle dans le protectorat de l'empereur. N'hésitant pas à se disputer avec les autres gardes pour être de services...ceci, depuis le jour où il a constaté la nullité extrême de son seigneur avec une lance ou une épée entre les doigts. Sérieusement, un archer laisser seul : pure folie ! Et puis, trop gentil trop con le chef. Alors, le protéger même contre ses ordres, ça, Ren sait très bien faire !

Fils de Comte, et héritier de sa famille, Asling s'est illustré dans sa jeunesse pour ses talents dans le domaine de l'économie. Sidus Nat Eiran fit d'ailleurs de lui le trésorier impérial, et mit toute sa confiance dans l'honneur, les compétences et la fidélité d'Asling à son égard.

Il faut dire que les deux hommes se connaissaient de longue date, et était...du point de vue du Comte tout du moins, des amis proches.
Aussi, lorsque Sidus vint trouver son ami avec un nourrisson, peu de temps après la mort en couche de sa femme et de son futur enfant...Asling vint à se sentir honorer. Car l'enfant que l'Empereur lui confiait était, ni plus ni moins, que son propre enfant. Illégitime, bâtard, mais peu importait...Cet enfant, Cinead, fut la chance pour Asling de protéger la lignée impériale. tout en pouvant être Père.

Éduquant le fils de Sidus comme s'il était le sien...Asling ne manqua nullement sa promesse de ne rien révéler à l'enfant de ses origines. Les ordres de l'ancien empereur étant clair : la vérité ne devrait être sût que s'il arrivait quelque chose de grave envers la lignée Nat Eiran seulement.
Aujourd'hui, et malgré le climat de peur concernant l'absence d'héritier à l'empereur, Asling garde le silence et forme "son fils" à sa succession. La raison de ce silence ? Il craint que Cinead n'essaye d'évincer Taranis du trône, et que son intolérance envers la plèbe ne lui joue des tours !

Cinead, fils d'un Comte de la région de Tilesse. Mais pas n'importe quel comte...le Comte en charge de la trésorerie de l'Empire !
Calme, et ambitieux, Cinead a toujours été fier de sa naissance. Heureux des avantages d'un sang noble, il a souvent du mal à côtoyer les roturiers qu'il juge sans éducation.

D'un naturel assez froid, et relativement prétentieux, Cinead a d'ailleurs du mal avec la politique interne de l'Empereur qu'il juge bien trop naïf. Parfois même a-t-il l'impression que l'homme sur le trône n'est qu'un roturier ayant usurpé sa place et se prétendant Nat Eiran. Mais voilà, Taranis est l'Empereur et Cinead se doit donc de jouer la carte de "l'hypocrisie".
Apprenti auprès de son père, il est vu comme le successeur de ce-dernier dans la gestion des finances de l'Empire. Mais voilà, Cinead sait que son père lui cache quelque chose !

Aussi, à l'heure d'aujourd'hui, le jeune noble aime passer du temps au milieu de la Cours où il est particulièrement bien vu, et apprécié. Il a même ses entrées dans les soirées secrètes de l'héritière Aralas...et a réussi à entrer dans les papiers de quelques seigneurs à la pensée conservatrice. Mais il est certain que, en comparaison de son père, son influence reste encore à être construite !

Ne vous fiez pas à son apparence, Nimiel est bel et bien la grande prêtresse de Solyma, la maîtresse du culte solaire et la personne à la tête du grand temple de Tilesse.

Mais elle n’a pas toujours occupé ce poste prestigieux. Nimiel est née noble mais a connu l’horreur de la déchéance, sa famille a perdu tous ses droits et à 8 ans, elle se retrouve dans les bas-fonds. Elle vit de mendicité et de petits larcins, profitant de son corps fins pour se faufiler partout.

Arrivée à l’adolescence, elle commence à devenir une très belle jeune femme. N’ayant aucun autre choix pour survivre, elle rejoint un établissement de plaisir et devient courtisane. Elle grimpe les échelons très vite et devient une courtisane de luxe, ne proposant plus ses services qu’aux nobles et aux nantis, ceux pouvant se payer ses services. Car sa base d’éducation noble en fait une dame de compagnie à l’esprit aiguisé et à la conversation intéressante, le tout associé à sa sensualité naturelle en faisant une amante des plus exquises.

Malgré son succès, elle vit un évènement traumatisant à l’âge de 19 ans. Recueillit par des prêtresses de Solyma, elle trouve sa lumière et abandonne sa vie de courtisane pour prendre l’habit solaire. Très vite, elle grimpe là aussi les échelons, passe son noviciat en quelques mois et devient une prêtresse confirmée.

Malgré ses airs de femme fatale, elle est en réalité très douce et très maternelle, elle passe beaucoup de temps à l’orphelinat du grand temple et s’occupe des enfants. En parallèle, ses connaissances des bas quartiers et du monde de la nuit en font une aide très précieuse pour aider les plus démunis. Sans compter sur son éducation et son expérience qui en font une prêtresse des plus utiles pour négocier avec la noblesse.

Quelques années plus tard, et contre toute attente, la jeune femme est choisie par l’assemblée pour succéder à la grande prêtresse, seulement quelques mois avant la mort de l’empereur Sidus.

Nimiel a donc eu le privilège de couronner le jeune empereur Taranis, puis de célébrer son mariage avec Irisia de Numiss. Aujourd’hui, elle attend avec impatience le jour où elle pourra bénir leurs enfants devant la déesse du soleil…