Le petit comté de Serand est situé dans le nord-ouest du duché de Turquoise, en bordure de la partie sud de la baie du crépuscule. Fait anodin, ce comté occupe la seule portion de la baie qui ne possède pas de marais salant mais uniquement des plages de sable fin. Disposant de peu de ressources naturelles, c’est un comté relativement pauvre.

Voilà l’endroit où a grandi Amial et celui dont elle vient d’hériter. Ses parents avaient une grande différence d’âge car ils étaient issus d’un mariage arrangé. Sa mère mourut de maladie alors qu’elle était très jeune et son père, déjà un homme d’un âge avancé, mourut aussi il y a peu de temps.

A 20 ans, la jeune femme vient tout juste d’être intronisée nouvelle comtesse de Serand. Cela ne lui offre pas beaucoup de pouvoir ou de prestige, Serand est un comté pauvre, Amial est de petite noblesse, ce qui la rend très proche de son peuple car, malgré une bonne éducation, elle a grandi avec à peine plus qu’une personne ordinaire, très loin des fastes et des étalages de richesses que l’on trouve à la capitale impériale. La jeune femme a d’ailleurs trop honte de sa maigre fortune pour oser se présenter là-bas.

Amial prend très à cœur les intérêts de son petit comté et cherche désespérément un moyen de le développer. Son salut viendra peut-être des terriens, lesquelles ont démontrés que Serand possédait une richesse insoupçonnée : des capacités touristiques !

Si le comté est joli mais banal le reste de l’année, pendant les mois du soleil et du feu, il devient un véritable paradis, ses plages sont belles, pures, accueillantes, la mer y est douce et des récifs au loin permettent de se baigner en toute sécurité en limitant les accès des grosses créatures marines.

La jeune femme fut perplexe quand elle vit quelques terriens lui demander l’autorisation de s’installer l’été sur un coin de plage. Elle vint alors les observer, discuter, essayer de comprendre pourquoi les femmes portaient des tenues aussi légère que celle des femmes des glaces.

Intelligente, vive d’esprit et débrouillarde, elle a tout de suite comprit que cette idée pourrait être éventuellement adaptée aux Sorëans. Proposer des vacances et de la détente au soleil aux nobles et aux nantis ayant les moyens. La jeune femme commence fortement à réfléchir pour faire de son petit comté la toute première destination parfaitement touristique de tout le continent d’Erkin.

Herman est l'ainé et l'unique fils d'une fratrie de trois enfants. Né d'une petite noblesse du Duché de Syn, qui ne cessait de s’appauvrir, il se révéla doué d'un grand talent dans le dressage et la monte des équidés.

Fierté de sa famille, il décida de lui-même d'entrer dans les armées du Duc de Syn, fier de pouvoir ainsi servir l'Empire. Débutant comme écuyer, c'est à 17 ans qu'il fut fait chevalier. Il apporta ainsi un réconfort financier à sa famille, et put même offrir des mariages décents à ses sœurs.

Avec le temps, Herman s'illustra dans des faits d'armes. Maîtrisant la lance et l'épée, et animé d'une véritable passion pour les chevaux et l'Empire, c'est un homme fidèle, d'honneur, qui fut le champion du Duc.

Néanmoins, l'âge commençant à le rattraper...il s'est rendu compte que ses réflexes s'amoindrissaient. Aussi, pour plus de sagesse, a-t-il décidé de continuer à servir l'Empire en apprenant aux jeunes l'art de la chevauché et du combat.
Depuis peu, il fait même des allées et retours entre Tilesse et Arklys afin d'entraîner les chevaliers impériaux. Et puis, ça lui permet de veiller sur sa nièce, alors, il ne s'en plaint nullement.

Auxence est né dans une modeste famille du duché de Ferel, durant le mois du feu de l’an 1558. Son père est forgeron et sa mère marchande de fleurs, ils gagnent tranquillement leur vie et il grandit en compagnie de son grand-frère, Davy, de trois ans son aîné. Puis, deux ans plus tard, nait leur petite sœur, Eowyn. La petite famille vit une vie tranquille et malgré leurs moyens limités, leurs parents veulent absolument que les enfants s’instruisent. Ils les envoient donc régulièrement au temple dédié aux déesses des lunes, Ryna et Rany, le plus proche.

Auxence et Eowyn se révèlent rapidement doués pour les études tandis que Davy ne pense qu’à devenir soldat et peine un peu à rester en place. Mais dans l’ensemble, tout se passe pour le mieux et la vie s’écoule paisiblement.  Pourtant, plus il grandit, plus Auxence sent un malaise grandir chez ses parents. Son corps change et sa particularité, bien qu’indétectable lorsqu’il porte des vêtements, devient un peu trop évidente pour ses géniteurs. Il sent bien que cela les gêne, mais il n’y peut rien, il est né comme ça, par la volonté de Solyma, et découvre dès l’adolescence qu’il peut en jouer pour obtenir certaines choses auprès de ses amis.

En l’an 1575, Davy, remarqué par un comte du duché, part de la maison pour faire ses preuves et tenter de devenir un soldat digne de ce nom. Et durant les fêtes du soleil de cette même année, une troupe de comédiens s’arrête dans leur village et donne une petite représentation avant de se diriger vers Teräs pour tenter de se faire remarquer. Ebloui par leur jeu, Auxence sent grandir en lui l’envie de les imiter. Ses parents, qui l’aiment mais ne supportent plus les regards curieux et parfois méprisants de leurs voisins, acceptent de le laisser partir. Sa petite sœur, dont il est très proche, n’accepte pas ce départ et c’est, les yeux emplis de larmes, qu’elle regarde son frère partir loin d’elle.
Auxence ne reverra jamais sa famille et apprendra, une fois à Teräs, que le village a été victime d’une attaque de brigands et que ses parents et sa petite sœur sont morts. Il ne lui reste donc plus que son grand-frère qu’il n’a pas revu depuis des mois. Bien que profondément triste, le jeune hermaphrodite refuse de se laisser aller et s’entraîne auprès des membres de la troupe qui remarquent tout de suite son don pour la comédie.

Ils parcourent donc le duché de Ferel et, en 1578, Auxence devient un membre à part entière de la troupe et participe aux représentations. Il devient d’ailleurs un membre majeur de la troupe  et sa particularité lui permet rapidement de jouer aussi bien de jeunes éphèbes que de jeunes femmes  au caractère bien trempé. C’est ainsi qu’il se fait remarquer par un marquis du duché venu assister à l’une de leurs nombreuses représentations. Voyant là un moyen de grimper dans l’échelle sociale, le jeune hermaphrodite devient son amant. Heureusement pour lui, le marquis est plutôt jeune et de bonne constitution. Bien sûr, il est marié, mais, alors qu’Auxence est invité dans sa demeure, il se rend compte que le marquis ne vit pas seulement avec sa femme, ses deux enfants et son armée de domestiques. Il est aussi entouré de favorites qu’il honore régulièrement et qu’il couvre de cadeaux. Bien sûr, cela ne plait pas tellement à son épouse, mais celle-ci semble s’y être faite.

Auxence est donc comblé, il peut continuer de suivre sa troupe et finit par supplanter les autres favorites. Cela fait trois ans à présent, mais être le premier favori ne lui suffit plus malgré les privilèges que cela lui apporte, il veut plus. Son but ultime : évincer la propre femme du marquis. Il sait que ce sera difficile, mais il fera tout pour parvenir à ses fins et pour cela, sait s’entourer des bonnes personnes, à la propre cour de l’empereur.

Finiel est née et a grandi tout à l’est de l’empire, dans le duché de Grenat, dans un petit village aux abords de l’épais massif forestier du cœur d’émeraude. Sa famille était sans histoire, des gens vivant de la chasse et de ses produits. Son oncle étant chasseur, il travaillait avec les parents de Finiel, tanneurs et bouchers, qui s’occupaient donc de commercialiser les produits de la chasse de l’oncle. Finiel s’intéressa très tôt au travail de son oncle et dès l’enfance, elle devint une archère de talent et une chasseuse accomplie.

Cela lui fut très utile quand son oncle mourut tué par un fauve en forêt. Elle reprit la fonction de ce dernier et approvisionna ses parents en gibier pour le commerce familial.

Finiel étant sauvage et peu sociable par nature, elle préférait la compagnie de la forêt à celle des hommes. Elle n’est d’ailleurs pas très éduquée, n’ayant jamais mit les pieds dans un temple des déesses des lunes, elle ne savait même ni lire ni écrire.

Plus elle grandit et plus elle commença à s’enfoncer loin dans la forêt, dormant plus souvent dans des cachettes qu’elle s’aménageait que dans la maison de sa famille. A la fin elle était même plus résidente de la forêt que de son village. Le cœur d’émeraude n’avait presque plus aucun secret pour elle, elle connaissait les animaux, les arbres, les plantes, les cours d’eau, les dangers…

A 16 ans, elle sauve le fils d’un noble qui faisait une partie de chasse alors qu’il allait se faire attaquer par un croc-vif. Loin d’être ingrat, le noble lui offre une récompense mais l’argent n’intéresse pas du tout Finiel, trop habituée à ce que la forêt lui offre tout ce dont elle a besoin. Honorable, il lui offre à la place un grand arc enchanté, magnifique pièce d’un arcaniste ébéniste, Perce-Nuit. Son enchantement est très simple, son utilisateur n’a pas besoin de mettre beaucoup de force pour le bander, l’enchantement de l’arc assurant toute la puissance nécessaire à la flèche. Il peut percer de part en part même une armure lourde.

Avant de partir, il lui fait remarquer qu’avec son talent, il est dommage qu’elle se contente de vivre en ermite et que l’armée impériale saurait utiliser une chasseuse de son talent.

Finiel s’en fiche au début mais le temps passe et le destin est cruel. Une épidémie frappe la région pendant l’hiver et malgré l’aide de plusieurs mages, nombres de personnes meurent dans les petits villages, dont ses parents. Finiel fait son deuil et cherche à s’éloigner, elle repense aux mots du noble et se rend à Tilesse.

En ville, Finiel fait tache dans le décor, elle a l’air plus d’une sauvageonne qu’autre chose et c’est une véritable handicapée sociale. Cependant, ses compétences lui permettent de faire bonne impression aux très exigeants recruteurs de la garde impériale qui voient en elle une éclaireuse potentiellement très utile.

Finiel est recrutée, mais avec condition, notamment, celle de se rendre dans un temple de Ryna et Rany et de revenir quand elle saura parfaitement lire et écrire car une éclaireuse incapable de lire une note de consigne ou d’envoyer un rapport n’est guère utile. Finiel et les études, cela fait deux, mais elle affronte vaillamment son cauchemar et revient dès son apprentissage terminée, fuyant avant que les enthousiastes prêtresses des lunes n’essaient de lui enseigner les fondements des mathématique.

Aujourd’hui, Finiel travaille pour la garde impériale en qualité de forestière/éclaireuse/archère d’élite. Elle n’a jamais rencontré l’empereur et s’en fiche pas mal. Elle ne cherche ni la chevalerie ni la fortune, elle est déjà occupée à se chercher elle-même…

Son nom de famille, Ishtry ne le donne quasiment jamais, et cela n'a jamais marqué les esprits. Seul son surnom a marqué assez pour devenir une identité à part entière.
Pourtant, Ishtry est né comme le fils d'un Noble du duché de Numis. Son père mort quant il était enfant, c'est son oncle qui s'est arrangé pour le faire disparaître, afin de lui voler l'héritage. Ce jour-là, Ishtry perdit tout. Et il ne fut sauver des eaux que par la chance d'être récupéré par un navire pirate : par le Capitaine Nuixa.

Sa vie sur les mers débuta là. Et épris d'un fort désir de richesse, il mit assez de côté pour monter son propre équipage à tout juste la vingtaine. Remerciant l'homme qui lui avait tout enseigné.
Par courant les mers, il se rendit rapidement compte de l'attrait des Îles Sauvages du Sud. Le désir de les conquérir et les faire sienne ayant émergé en lui. Il vint, d'ailleurs, a faire construire une ville côtière sur le littoral de la "Grande Canopée".

Gagnant en argent avec la piraterie, il se fit connaître sur les flots de Feliona et Talrëa comme un homme dont on ne sait rien, mais qui ne fait pas dans la pitié. C'est un pirate pour l'argent et le pouvoir. Et non pour le moindre idéal spécial. C'est sa force et sa ruse qui font que ses hommes le suivent. Et qu'il est un pirate estimé et reconnu de ses pairs.
Fléau des Mers...on redoute son pavillon noir. Car Ishtry considère qu'il ne doit plus rien à personne, et qu'il peut lui aussi avoir le pouvoir. Son rêve étant d'unifier les pirates sous sa bannière, et d'établir leur pays dans les îles du Sud.

Mais l'arrivée des harpies a chamboulé ses plans. Vaincu par le clan du "Bec Venimeux", Ishtry a perdu plus qu'une ville à ses yeux. Il a perdu son port d'attache, ses hommes, et ressent son honneur comme bafoué. Et il compte bien prendre sa revanche contre ces sauvages ailées !

Arkyen est fille de mage, mais dans son cas, ce ne fut pas pour le meilleur. Tous les mages ne sont pas animés de bonnes intentions et certains sont assez intelligents pour échapper à l’attention des traqueurs. Ce dernier était un arcaniste obsédé par l’idée de permettre à l’humain de se transcender et de s’améliorer par la magie. Sans compter le fait que certains nobles étaient prêts à payer cher pour obtenir des soldats améliorés. Arkyen était donc pour lui plus un outil qu’une enfant. La femme qui porta Arkyen subit dès la grossesse des expériences destinés à renforcer l’enfant à venir, ce qui la tua en couche.

Au plus profond du duché de Shana, Arkyen fut élevé à la dure, sans amour, uniquement dans le but d’être toujours améliorée d’avantage. Et sur le principe, les nombreux renforcements qu’elle subit se montrèrent convaincants. Elle dispose d’une kinesthésie largement améliorée, ses réflexes moteurs confinent au surhumain, ses sens sont bien plus aiguisés que la moyenne, son corps se régénère rapidement, résiste aux toxines et aux maladies avec facilité et encaisse bien mieux la douleur. Dès l’enfance, elle était déjà une combattante hors-pair. Malheureusement, toutes ses expériences eurent aussi des effets secondaires. A 18 ans, elle a encore l’apparence d’une ado qui n’aurait pas fait sa poussée de croissance, psychologiquement, elle est peu bavarde et complètement décalée, elle ne comprend pas l’humour et agit plus comme un robot.

Heureusement pour elle, son père finira par attirer l’attention des mauvaises personnes et les traqueurs vinrent mettre fin à ses expériences. Abandonnée et déphasée, elle finira par errer sans but jusqu’à ce qu’un des traqueurs s’étant occupé de son père ne retrouve sa trace à Tilesse. Suite à certains retournements rocambolesques, elle finira par être ramassée par l’empereur Taranis qui lui donnera un but en faisant d’elle à 15 ans le plus jeune chevalier d’Eiran existant. Depuis, elle suit l’empereur comme son ombre. Vous ne la voyez pas mais pourtant, elle est là…

Depuis toujours, la famille Chao a servit les Nat Eiran. Chevaliers de père en fils, Ren a grandit avec un avenir en partie tracé mais qui, étrangement, ne l'a jamais dérangé.
De nature jovial, il a l'humour facile et aime ce qui n'est guère compliquer. Les prises de tête, ou les calculs trop compliquer lui donne de véritables migraines et finisse par l'énerver. Impétueux, il suit surtout son instinct au-delà même des ordres : ce qui ne plaît pas toujours.

Néanmoins, son talent de lancier est reconnu parmi les chevaliers. Cette arme, entre ses mains, se transforme en un instrument à la fois de mort et d'art. L'Art de la lance de la famille Chao repose sur la grâce, et la fluidité. Et beaucoup s'accorde à dire que voir Ren manier une lance, c'est le voir danser entre les corps dans une danse somptueuse, mais mortelle.
Sa loyauté à l'égard de la famille Eiran a été accentué avec la montée de Taranis sur le trône. Le cadet de la famille Chao appréciant la simplicité de son empereur, et le fait de pouvoir dire ce qu'il pense sans passer par quatre chemins.

Par contre, il faut préciser que ce jeune homme n'a pas son pareille pour faire du zèle dans le protectorat de l'empereur. N'hésitant pas à se disputer avec les autres gardes pour être de services...ceci, depuis le jour où il a constaté la nullité extrême de son seigneur avec une lance ou une épée entre les doigts. Sérieusement, un archer laisser seul : pure folie ! Et puis, trop gentil trop con le chef. Alors, le protéger même contre ses ordres, ça, Ren sait très bien faire !

Fils de Comte, et héritier de sa famille, Asling s'est illustré dans sa jeunesse pour ses talents dans le domaine de l'économie. Sidus Nat Eiran fit d'ailleurs de lui le trésorier impérial, et mit toute sa confiance dans l'honneur, les compétences et la fidélité d'Asling à son égard.

Il faut dire que les deux hommes se connaissaient de longue date, et était...du point de vue du Comte tout du moins, des amis proches.
Aussi, lorsque Sidus vint trouver son ami avec un nourrisson, peu de temps après la mort en couche de sa femme et de son futur enfant...Asling vint à se sentir honorer. Car l'enfant que l'Empereur lui confiait était, ni plus ni moins, que son propre enfant. Illégitime, bâtard, mais peu importait...Cet enfant, Cinead, fut la chance pour Asling de protéger la lignée impériale. tout en pouvant être Père.

Éduquant le fils de Sidus comme s'il était le sien...Asling ne manqua nullement sa promesse de ne rien révéler à l'enfant de ses origines. Les ordres de l'ancien empereur étant clair : la vérité ne devrait être sût que s'il arrivait quelque chose de grave envers la lignée Nat Eiran seulement.
Aujourd'hui, et malgré le climat de peur concernant l'absence d'héritier à l'empereur, Asling garde le silence et forme "son fils" à sa succession. La raison de ce silence ? Il craint que Cinead n'essaye d'évincer Taranis du trône, et que son intolérance envers la plèbe ne lui joue des tours !

Cinead, fils d'un Comte de la région de Tilesse. Mais pas n'importe quel comte...le Comte en charge de la trésorerie de l'Empire !
Calme, et ambitieux, Cinead a toujours été fier de sa naissance. Heureux des avantages d'un sang noble, il a souvent du mal à côtoyer les roturiers qu'il juge sans éducation.

D'un naturel assez froid, et relativement prétentieux, Cinead a d'ailleurs du mal avec la politique interne de l'Empereur qu'il juge bien trop naïf. Parfois même a-t-il l'impression que l'homme sur le trône n'est qu'un roturier ayant usurpé sa place et se prétendant Nat Eiran. Mais voilà, Taranis est l'Empereur et Cinead se doit donc de jouer la carte de "l'hypocrisie".
Apprenti auprès de son père, il est vu comme le successeur de ce-dernier dans la gestion des finances de l'Empire. Mais voilà, Cinead sait que son père lui cache quelque chose !

Aussi, à l'heure d'aujourd'hui, le jeune noble aime passer du temps au milieu de la Cours où il est particulièrement bien vu, et apprécié. Il a même ses entrées dans les soirées secrètes de l'héritière Aralas...et a réussi à entrer dans les papiers de quelques seigneurs à la pensée conservatrice. Mais il est certain que, en comparaison de son père, son influence reste encore à être construite !

Ne vous fiez pas à son apparence, Nimiel est bel et bien la grande prêtresse de Solyma, la maîtresse du culte solaire et la personne à la tête du grand temple de Tilesse.

Mais elle n’a pas toujours occupé ce poste prestigieux. Nimiel est née noble mais a connu l’horreur de la déchéance, sa famille a perdu tous ses droits et à 8 ans, elle se retrouve dans les bas-fonds. Elle vit de mendicité et de petits larcins, profitant de son corps fins pour se faufiler partout.

Arrivée à l’adolescence, elle commence à devenir une très belle jeune femme. N’ayant aucun autre choix pour survivre, elle rejoint un établissement de plaisir et devient courtisane. Elle grimpe les échelons très vite et devient une courtisane de luxe, ne proposant plus ses services qu’aux nobles et aux nantis, ceux pouvant se payer ses services. Car sa base d’éducation noble en fait une dame de compagnie à l’esprit aiguisé et à la conversation intéressante, le tout associé à sa sensualité naturelle en faisant une amante des plus exquises.

Malgré son succès, elle vit un évènement traumatisant à l’âge de 19 ans. Recueillit par des prêtresses de Solyma, elle trouve sa lumière et abandonne sa vie de courtisane pour prendre l’habit solaire. Très vite, elle grimpe là aussi les échelons, passe son noviciat en quelques mois et devient une prêtresse confirmée.

Malgré ses airs de femme fatale, elle est en réalité très douce et très maternelle, elle passe beaucoup de temps à l’orphelinat du grand temple et s’occupe des enfants. En parallèle, ses connaissances des bas quartiers et du monde de la nuit en font une aide très précieuse pour aider les plus démunis. Sans compter sur son éducation et son expérience qui en font une prêtresse des plus utiles pour négocier avec la noblesse.

Quelques années plus tard, et contre toute attente, la jeune femme est choisie par l’assemblée pour succéder à la grande prêtresse, seulement quelques mois avant la mort de l’empereur Sidus.

Nimiel a donc eu le privilège de couronner le jeune empereur Taranis, puis de célébrer son mariage avec Irisia de Numiss. Aujourd’hui, elle attend avec impatience le jour où elle pourra bénir leurs enfants devant la déesse du soleil…

Stella est une jeune femme douce, et raffinée. Née dans le duché de Numis, elle a grandit sur les côtes où les échanges maritimes faisaient vivre le petit port de son village.
Elle était la fille du Chef du Village, et on vantait sa beauté ainsi que son don pour la danse. Car Stella était une jeune femme apprécié, qui malgré son statut de roturière attirait même des nobles.

Mais voilà, la femme qu'elle devenait avait ses propres rêves, ses propres ambitions. Les lunes l'ont toujours attiré, et elle aimait danser sur la plage sous le regard de Ryna et Rany. A ses yeux, elle ne pouvait rendre hommage aux déesses des Lunes autrement. Ces mêmes déesses qui veillent sur sa mère décédé.

Jeune fille docile, sa vie changea quelques jours après que son père n'eut trouvé un bon parti pour la mariée. Se promenant sur la jetée, Stella trouva un Lunae blessé. Lui venant en aide, et le soignant, elle prit la décision de fuir son mariage arrangé et sa vie prédéterminée lorsque le Lunae vint à devenir son familier, ne voulant la quitter.

C'est ainsi qu'elle entra dans les ordres, au Temple des Lunes de la capitale de son duché. C'était il y a de cela quatre ans désormais...Et si Stella vient à finir son noviciat, elle découvre désormais la vie de Prêtresse des Lunes, en compagnie de son Lunae. Voyageant pour effectuer les rites funéraires ou encore, transmettre le savoir qu'elle a acquis. Fière de son statut, elle reste mal à l'aise lorsqu'on parle de mariage, ne pouvant oublier l'affront qu'elle a causé à celui à qui on l'avait destiné.

Gwenyver est loin d’être une jeune femme comme les autres. En effet, elle possède ce que l’on appelle la mémoire absolue, la faculté de se rappeler le moindre souvenir de sa vie avec une précision effrayante. Pour le meilleur comme pour le pire.

La jeune femme a grandi dans un environnement paysan où ses facultés faisaient un petit plus peur qu’autre chose. Ce fut une prêtresse des lunes qui la repéra enfant lorsqu’elle venait prendre quelques leçons au temple local. Cette dernière repéra les aptitudes de la jeune femme et la poussa à l’utiliser à bon escient.

Adolescente, elle engage son noviciat dans le culte de Ryna et Rany et choisi de devenir une prêtresse-scribe, celles qui passent le plus clair de leur temps à recopier les livres pour enrichir les multiples bibliothèques du culte des déesses jumelles. Pour elle, doté de la capacité de se rappeler exactement de chaque livre lu, ce travail était d’une grande facilité.

Mais elle n’en resta pas là, elle gravit les marches de son ordres, profitant de sa mémoire parfaite pour remettre à jour les archives du culte et dresser l’inventaire complet de toutes les bibliothèques du continent.

Récemment, elle fut nommée Haute-prêtresse archiviste du culte des lunes en récompense de son travail et gère donc désormais officiellement les bibliothèques et les archives du culte de Ryna et Rany.

Dans sa vie privée, elle est gentille mais un peu gaffeuse. Très prise par son travail, c’est une personne qui a un peu de mal socialement et a un petit peu trop côtoyer les livres au profit des gens.

Egocentrique, sûr de lui, Narcissique. Voilà que qu’il était avant de devenir prêtre. Un homme plein d’assurance, quelqu’un qui allait épouser la voie Militaire et non pas la prêtrise.

Kan était l’enfant d’une prostituée et d’un riche marchand.
Il avait grandi dans les bas-fonds en compagnie de sa mère. Il était heureux, la vie était simple, tellement simple. Puis sa mère est morte, il a dû apprendre à survivre seul.
Jusqu’au moment où, lors de son enfance, son père vint à le retrouver et l’emmener avec lui, le tirant de cette misère.

Kan fut alors choyé par cet homme et sa femme (stérile). Ils avaient enfin un fils, un fils qui ferait leur bonheur, leur fierté en intégrant l’armée. Il lui avait même trouvé épouse, pour vous dire à quel point Kan aurait un bel avenir.
Malheureusement, tout ne s’est pas passé comme ils le souhaitaient. Certes, plein d’assurance, Kan avait développé une maladie respiratoire pendant ses années de vie dans les bas-fonds.  (Équivalent d'un Asthme Aigu Grave)

De ce fait, il ne pouvait pas rejoindre l’armée. Ce fus la première désillusion. Puis vint la seconde. Il refusait catégoriquement de se marier avec sa promise, arguant qu’elle n’était pas assez bien pour elle, la vérité était tout autre. En effet, Kan était éprit de deux autres choses : La déesse Solyma, divinité que sa défunte mère avait aimé et un homme, un marchand avec qui il entretenait une relation secrète.

Après une violente dispute, il fut mis à la porte et épousa l’ordre du culte de Solyma… Sous l’œil rassuré de son amant.

Ne croyez pas que le surnom "L'Allumeuse" octroyée à Rita soit en raison de penchant tendancieux ou de comportement exhaustif. Car cela serait une grande erreur, la jeune fille étant incroyablement prude.

Née dans le duché de Turquoise, la jeune fille a toujours regardé avec des grands yeux fascinés le bazar ambiant du "laboratoire" de son Père. Elle y passait le plus clair de son temps...et lorsque le nouvel empereur autorise la création de l'Académie, elle fut ravie de pouvoir s'y rendre au côté de son père : lui-même inventeur.

En fait, son père faisait partit d'homme ayant à coeur de découvrir les propriétés utiles de la poudre noire. Autant dire que lorsque ce-dernier est mort en pleine expérience, sa fille reprit le travail !
Marginal, facilement dans son monde et à côté de la plaque, Rita a obtenue son surnom d'Allumeuse à force d'explosion qui aurait put lui couter la vie, et qui on causé nombre d'incendie : heureusement facilement maîtrisée.

Considérer comme un danger par beaucoup de monde, cela ne l'empêche pas de vouloir réussir là où son père à échouer. Et dans le genre tête de mule, on ne fait pas mieux !

Méawyn est la sœur du Directeur de l'Académie du Savoir. Ayant le souhait d'enseigner les sciences qui ont toujours du mal à se faire connaître, elle travaille donc dans l'établissement mit sur pieds par ce-dernier.

Elle-même ne se qualifie pas réellement d'enseignante, considérant qu'elle a encore beaucoup de choses à apprendre et découvrir. Néanmoins, elle aide volontiers les nouveaux et nouvelles arrivantes dans ce qui est les bases de la réflexion permettant l'invention, la créativité, et la découverte.

Sa passion va au mouvement, et plus particulièrement à ce qu'il est possible de déplacer par systèmes d'engrenages. Jusqu'ici, elle a réussit à faire bouger des flèches sur un cadran...ce qui l'emplie de choix. Mais elle cherche encore quel intérêt elle pourrait avoir à ce phénomène.

Hewine a toujours été intéressé par les sciences, plus précisément par les cieux. Certains le disait rêveur, mais il n'en avait cure...Il étudia en compagnie de sa sœur, et suivit l'enseignement d'un maître.
C'est à ce moment qu'il se rendit compte de la mauvaise réputation de la science, que les mages accentuaient. Il lui fallu prés de deux ans pour faire entendre sa voix, et celle d'autres inventeurs, à l'empereur de Talrëa.

Il obtint alors le droit de mettre sur pieds l'Académie du Savoir, dont il est actuellement le directeur. De par le jeune âge de l'endroit, le corps enseignant étudie toujours, au même titre que les personnes s'y rendant en vu de leur propre apprentissage.

Hewine reste néanmoins connue pour ses travaux de lentilles. Ces morceaux de verre qui, en fonction de la forme convexe ou concave, permettent de grossir ou réduire les choses. Il est ainsi l'homme qui a inventé la Loupe...et il compte bien trouver d'autres déclinaisons à sa découverte.

Viktor est né dans un campagne perdue de Talrëa et eut le malheur d’être trop intelligent pour le milieu paysan où il était sensé passer sa vie.

Désireux d’apprendre, il se heurtera toujours plus à l’incompréhension de sa famille et les remarques acerbes de ceux qu’il considérait comme des péquins arriérés. Il finira par partir et apprendre à se débrouiller par lui-même. La vie ne lui sera pas toujours souriante et il se forgera très vite un caractère execrable, à la limite du sadique. Il a commencé par rejoindre l’armée impériale où il fut affecté comme servant sur des machines de guerres. Fascinée par les mécanismes de torsion et de contrepoids, il se mettra à vouloir les améliorer avant de se faire virer pour avoir trop tripoté hasardeusement le matériel.

Ce fut Hewine Arsion qui lui montra la voie et il le suivit dans la création de l’académie du savoir où il tient un rôle saugrenu mais des plus importants.

En effet, si l’institution nouvellement crée est le paradis des inventeurs grâce à la reconnaissance, les fonds et les infrastructures dédiés, elle a aussi attirée un nombre certain de pseudo-inventeurs et autres cas sociaux désespérés et c’est à Viktor que revient la tâche cruciale de filtrer tout cela.

Poste l’amusant beaucoup où il peut laisser aller son caractère sadique. Si vous êtes un véritable inventeur, avec du génie et des idées prometteuses, il vous chouchoutera et vous montrera lui-même les lieux. Mais si vous êtes un boulet, il n’aura ni merci ni pitié, n’hésitant pas un instant à piétiner votre fierté et votre amour-propre. Et si vous insistez trop, il vous piétinera tout court.

Mais malgré cela, il continu ses propres travaux sur les systèmes à torsion, contrepoids, poulie et cordage. Sa plus belle réussite est une arbalète capable de tirer à la chaine, mais il a aussi d’autre invention à son actif, des systèmes complexes dont vous ne voulez vraiment pas savoir l’utilité afin de préserver votre santé mentale…

[note du concepteur du perso : Avoir vu la Flander’s Company et comprit le personnage d’Hyppolite Kurtzman est indispensable pour jouer ce perso XD]

Tristan est originaire d'une famille pauvre, travaillant dans les mines de fer du Duché de Ferel, en Talrëa. Très jeune, il travaille à la mine où il voit de nombreux blessés grave dans des accidents divers.
Un jour, un inventeur un peu spécial arriva dans la ville où il vivait. Cet homme soignait les gens, mais n'était nullement un mage guérisseur. Il était capable de coudre la peau, il empêcher les gangrènes en amputant, il avait des décoctions pour soigner les maux...

Subjugué, Tristan vint à fuir son père pour demander à cet homme de le prendre avec lui. Il s'imposa, fuguant de chez lui et poursuivant ce médecin inconnu. Finalement, ce-dernier accepta d'enseigner son savoir du corps humain à celui qui était un enfant.
Passant sa vie sur les routes, Tristan vint à perfectionner l'art de son Maître. Utilisant le feu sur ses fines lames, pour prévenir de maladie, il soigna en entaillant la peau, en apprenant à contrôler l'état de son patient.
Certes, ses méthodes semblent encore barbares et douloureuses en plus d'être vivement critiqué, voir même refuser...Mais elles sauvent des vies !

Actuellement, Tristan voyage et sauve des vies en solitaire. Il a dépassé le niveau de son maître, et son nom circule chez les inventeurs. Lors de l'ouverture de l'académie, il s'y rendit afin d'enseigner son savoir. De transmettre sa "science".
Il continue de voyager, mais se rend régulièrement à l'Académie pour échanger des informations, des expériences, ou en transmettre. Jonglant entre son métier de "Médecin" et sa fonction "d'Inventeur".

Ceci n'empêche pas Tristan d'avoir un mauvais caractère. Rancunier envers les riches et la noblesse, il n'hésite pas à leur faire payer prix d'or pour son travail...alors qu'il est capable de travailler gratuitement pour les plus pauvres. Il a en horreur la noblesse, les voyant comme opulent et comme de simple "fervent" des Mages. Il a l'impression que ces-derniers ne veulent pas accepter que les Mages ne sont pas les seuls à pouvoir sauver des vies...

Né en l’an de grâce 1555, le trente-deuxième jour du mois de l’eau, dans une chambre de la demeure familiale du marquisat des Nein Laird, précédant de peu sa sœur jumelle Namira, qui reste quoi qu’il fasse son aînée.

Armin grandit au côté de sa sœur, jamais bien loin l’un de l’autre, ils ont fait leurs premiers pas ensemble en se tenant la main. Leurs premiers mots furent pour eux et non pour leurs parents. Ils étaient unis, presque fusionnels, jusqu’à ce jour fatidique en l’an de grâce 1559, le septième jour du mois du Vent. Lami, leur nourrice, les avait emmenés dans ses énièmes promenades. Une vraie corvée pour le jeune marquis en devenir qu’il était, mais cela faisait tellement plaisir à sa sœur qu’il y consentait malgré tout.

Jouant tranquillement avec sa jumelle, il eut un mouvement de recul et une expression de frayeur en voyant sa sœur en prise avec un sentiment inconnu qu’il ne pouvait ressentir. En une fraction de seconde il se sentit comme exclu de la vie de Namira. Comme si elle lui avait refermé la porte au nez. Une sensation étrange que celle de perdre une partie de soi. Mais ce qu’il ignorait était que sa jumelle n’avait aucune emprise sur ce qu’elle vivait et ressentait. Puis, l’apparition survint et avec elle, un mélange de terreur pure et de fascination fanatique pour ce que sa sœur était en train de réaliser. Sous ses pieds avait éclos une myriade de fleurs. Sa sœur semblait tellement différente en cet instant, il ne comprenait pas pourquoi il ne la ressentait plus en lui comme avant. Il sentit les bras puissants de Lami lui enserrer la taille avant de le soulever contre son corps et de partir en courant, creusant de ce fait un peu plus l’écart qui allait se faire abyssal entre les deux jumeaux par la suite.

Si il avait eu à ce moment-là l’idée de tendre la main vers Namira, peut-être alors que tout aurait été différent. Les jours suivants, il essaya de faire lui aussi apparaitre des fleurs comme l’avait fait sa jumelle. Après tout, ne faisaient-ils pas un avant ? Si elle en était capable pourquoi pas lui ? Tous ses efforts restaient vains et seul le silence de son échec lui revenait en pleine figure. Pourquoi elle ? Il avait entendu ses parents en parler. Il ne comprenait pas tout, mais sa nourrice avait bien voulu lui expliquer un peu. D’après elle, seuls quelques élus des dieux pouvaient avoir accès à la magie. C’était une énergie à la fois merveilleuse et redoutable. Et en l’occurrence, elle penchait plus pour le côté redoutable qu’autre chose. Tout doucement, les graines d’envie et de jalousie s’insinuaient dans sa chair et plus l’on mettait sa jumelle en retrait et plus celle-ci grandissait. Il était frustré et complexé de ne pas pouvoir avoir lui aussi ce don merveilleux. Pourquoi elle et pas moi ? Qu’a-t-elle de plus que moi ? Je la déteste, voilà ce qui tournait en boucle dans sa tête.  De rage, il l’avait répudié et pour que tout le monde comprenne bien qu’il n’avait rien à voir avec elle, il s’était coupé les cheveux courts, comme pour ajouter d’avantage de distance entre eux.

L’an 1560, trente-troisième jour du mois de l’Eau resta sans doute comme le plus beau de son enfance. Un homme dont il ignorait tout, emporta sa sœur avec lui. Il avait refusé de venir lui dire au revoir, mais il se souvient d’avoir senti le sol trembler comme jamais auparavant. Il se souvient aussi que ce fut le plus beau jour de sa vie. Enfin, il allait pouvoir briller de par sa seule présence et effacer tout souvenir de sa sœur dans le cœur de ses parents.

Dès lors, Armin se fit un devoir de mettre ce qu’il s’était juré, en pratique. Il étudia avec assiduité, déploya des trésors de savoir-faire et de ruses pour arriver à ses fins. Il enchaînait les tuteurs et précepteurs, dévorait tous les ouvrages touchant à la politique et la royauté. A 12 ans, il connaissait déjà sur le bout des doigts tous les noms des personnes influentes des grandes familles. Excellent en équitation comme à la chasse, il se faisait un devoir de briller dans tous les domaines… tous sauf la magie. Il détestait les mages quel qu’il soit.  
A tout juste 15 ans, il comprit que la séduction allait également être une arme très utile pour briller en société et gravir l’échelon social. Mais il est difficile de cacher ce qu’on est en réalité aux yeux du monde.

En l’an 1573 lors du mois du feu, alors qu’il pensait que tout se passait pour le mieux dans le meilleur des monde, son passé se rappela à son bon souvenir. Le masque de l’héritier parfait s’effrita comme du sable lorsqu’il se retrouva devant sa jumelle. La fille prodigue était de retour depuis à peine une petite heure et déjà on parlait de la marier avec un grand Marquis ou peut-être même un Duc. Mais si cette garce se retrouvait mariée, la dote et bon nombre de choses allaient partir avec elle. Il ne serait plus l’héritier et allait redevenir le second. Lorsqu’il comprit que Namira voulait s’enfuir, il lui facilita la tâche en faisant sceller un cheval et en laissant toutes les portes ouvertes. Il n’allait quand même pas priver sa « chère » sœur de sa liberté.
Depuis le temps qu’il fréquence la noblesse, Armin à certains entré et accointances avec certaines familles comme les Aralas.


Armin est orgueilleux, de mauvaise foi. Ses colères sont monumentale et régulière puisque d’un naturel sanguin. Si Namira parait à première vue hautaine alors qu’elle ne l’a pas, chez lui c’est tout à fait naturel. Il ne faut pas mélanger la noblesse et les petites gens voyons.
Il à la langue acerbe et le phrasé cynique. Il se montre souvent cruel que ce soit avec les gens ou les animaux. Sans oublié qu’il est de ses personnes fourbe et qu’il ne vaut mieux pas rencontrer dans une ruelle étroite de nuit de peur de se faire poignarder dans le dos.

Il sait être séducteur mais c’est le charme du serpent, son intelligence est redoutable et il est très malin. Bien assez en tout cas pour arriver à rester en vie malgré tous ses défauts.

Zaïn est le grand frère d’Irisia. L’ainé de la famille de Numis le seul à avoir toujours eu l’éducation la plus stricte possible. Pourquoi ? Car en tant qu’ainé, cet homme chaleureux, protecteur et quelque peu calculateur, voir vicieux, était destiné depuis le berceau à devenir le prochain Duc de Numis.
Il a donc grandit entre l’étiquette et le protocole, le nez plongé dans les livres et les journées dans les leçons.
Il est un peu arrogant, mais on lui pardonne, car malgré tout ceci c’est un bon orateur et un bon homme d’affaire.

Son enfance fut une énorme leçon, son adolescence parcourue d’échappées nocturnes. Moment où il découvrait finalement la vie en dehors des murs de la demeure de Numis, loin de Cyrion. Il est plein de curiosité et avide de découverte.
Il a pris la place de son père le jour du mariage d’Irisia, chose peu commune. Depuis lors Numis est une terre prospère, carrefour des voix commerciale.
Droit et fier, protecteur envers ses frères et ses sœurs, son duché aussi, car pour lui rien ne vaut plus que la paix.

Kalek n’est rien sans Idriss, Idriss n’est rien sans Kalek. Ca Solyma seule serait capable de vous le dire. Aucun des deux enfants, grand adolescent n’est capable de vivre sans l’autre. Toujours a deux, toujours fourrés dans les même bêtise. jusque dans la salle d’eau !

Les deux derniers de la porté ne sont pas les laissé pour compte. Aimé de leur parent, de Zain et Irisia, ils ont tout eu on leur a tout cédé.
Ils ont réussi a montrer leur envie, leurs ambitions. ils ont inventé des prototypes des machines pour embêter leurs frères et soeurs.

Bien qu’érudit et intelligent ils font les idiots, les fous, ils veulent être reconnus. Fatigué Zain à finit par les envoyer à Tilesse avec Irisia, il espère grandement que ça les calmera et qu’ils prendront du plombs dans la tête. Chacun rêve d’intégrer l’académie du savoir.

Yran est un jeune homme de 20 ans, fils d'un noble de l'empire de Talrëa. Il est l'unique enfant, ayant prit la vie de sa mère pour naitre.
Son père, un noble important, attristée par ce décès, décida d'engager des nourrices pour élever son fils. Il ne s'occupait de lui que très rarement.

L'enfant grandit dans l'amour de ses deux nourrices mais s'ennuyait fermement. Il cherchait désespérément l'attention de son père.
A l'âge de 10 ans, il trouva une photo de sa mère, et découvrit qu'il lui ressemblait beaucoup.

Sa vie en tant que jeune noble commençait tranquillement, il recevait une éducation stricte, mais malgré ses prouesses, il s'ennuyait toujours. Il commençait à apparaître auprès des autres nobles, lors des fêtes par exemple. Seulement, cela ne changeait rien à son ennui.

A ses 15 ans, il découvrit les affaires de sa mère, que son père gardait toujours en souvenir. Intrigué, il s'empara du maquillage, s'étant bien rendu compte que la plupart des femmes s'en servaient pour être plus belle. Il essaya, se maquilla, et enfila une perruque de sa mère. Ensuite, il enfila une robe et s'admira dans le miroir. Il ressemblait à une femme, même si son maquillage n'était pas parfait. Désormais, dès qu'il avait du temps libre, il s'entrainait pour mettre correctement une robe et pour se maquiller.

Ensuite, il commença à apparaître, habillé en femme et se rendit compte qu'il s'amusait. Il aimait tellement ce jeu qu'il ne pouvait plus s'en passer. Il achetait des robes pour lui, et se faisait appeler « Osie » quand il était habillé en fille. Officiellement, il faisait croire que Osie était sa cousine. Yran n'hésitait pas à s'habiller de plus en plus souvent en femme, et à aller dans cette tenue dans les différents bals.

A force de bien s'amuser, il commence à avoir des idées un peu plus grande, comme s'habiller pour toujours en femme, ou avoir sa petite clientèle en tant que femme ou travestis...Bref, il a plein d'idées en tête et ne sait pas encore s'il va les mettre en place.

Née dans le duché de Grenat, Gareth, de son véritable nom, Gallena Forlord, est l’enfant d’un vicomte et d’une vicomtesse plutôt influents dans le duché. Menant une vie tranquille, peut-être même un peu trop, la jeune fille commence à rêver d’aventure.

Malheureusement, alors qu’elle vient d’avoir 16 ans, ses parents la marient à un bon parti du duché, qui a bien 20 ans de plus qu’elle. Celui-ci se montre affectueux et la couvre de cadeaux, mais il lui interdit également de sortir, par peur qu’elle s’éprenne d’un jeune homme de son âge. Se renfermant à vue d’œil et rêvant de s’enfuir, les cinq années qui suivent son mariage sont un véritable calvaire pour la jeune femme.

Pourtant, un jour, prenant son courage à deux mains, elle décide de s’enfuir, profitant de l’inattention de ses gardiens pour passer par la fenêtre et s’enfuir par les jardins, usant de son habileté à grimper aux arbres pour passer au-dessus du mur qui les entourent. Enfin, la liberté !

Pour avoir la paix, elle passe la frontière menant au duché de Huss.
Quelques années plus tard, une troupe d’une dizaine de mercenaires uniquement composée d’hommes fait son apparition sur la route menant à Tranvya. Menée par un homme aux traits fins et aux longs cheveux de neige nommé Gareth, elle détrousse les riches qui ont le malheur de croiser leur chemin.

Gallena n’existe plus. Même si la jeune femme rêve parfois de remettre des robes, sa vie de noble est maintenant loin derrière elle et cacher sa véritable identité tout en étant entouré d’hommes n’est pas chose facile. Mais elle tient bon et tous la considère comme l’un des leurs. Elle qui avait tant rêvé d’aventure, la voilà servie…et ce n’est pas la seule chose compliquée dans sa vie, car la jeune femme travestie en homme, est amoureuse de son bras droit qui lui, aime les hommes, pour son plus grand malheur.

Mais ce souci ne fait pas vraiment partie de ses considérations immédiates. Non, Gareth souhaite se mettre au service de la duchesse de Huss dont elle admire la combattivité et le caractère bien trempé qui n’est pas sans lui rappeler le sien. Bien évidemment, les hommes qui la suivent la soutiennent.

Pour ne pas avoir d’ennuis et ne pas éveiller la méfiance de la duchesse, la jeune femme a choisi de reprendre le prénom et le nom de celui qui a été son ami lors de son arrivée dans le duché, malheureusement mort durant les conflits qui agitent le royaume de Féliona. Lui aussi souhaitait que leur duchesse monte sur le trône. Alors, pour honorer sa mémoire et suivant ses propres convictions, la chef mercenaire décide de contacter la duchesse pour lui jurer allégeance. Même si elle sait qu’ils devront faire leurs preuves avant qu’elle ne leur accorde son entière confiance.