Neril est la reine des glaces, dirigeante d’un peuple aussi mystérieux que fascinant pour les humains.

Elle est reine depuis plus de 60 ans et dirige son pays avec bonté mais aussi un peu de froideur. C’est une femme qui masque énormément ses émotions mais ceux qui la connaissent ne doutent pas de l’importance qu’elle accorde au bonheur et au bien-être de ses sujets.

Comme toutes les autres reines des glaces de la lignée des Wineldil, elle cache plusieurs secrets qui ne sont l’apanage que des reines des glaces.

Cette belle dame n’est pas mariée car cette notion n’existe pas au sein de son peuple, ses enfants furent conçus avec deux hommes différents qui ignoraient complètement qu’ils partageaient le lit de leur reine.

Elle conserve une politique de retrait vis-à-vis du reste du continent. Elle ne se ferme pas pour autant aux échanges et laisse les humains ayant le courage de défier le froid venir commercer à Cristal.

Cependant, l’étoile tomber du ciel l’inquiète car elle ignore si cet objet tombé dans l’empire au sud est un bon ou un mauvais présage…

Comme toutes les Wineldil, c’est une puissante magicienne qui fait obéir l’eau et le givre à sa volonté.

La dernière année a forcé la reine a pas mal agir, elle a renoué contact avec l'empereur Taranis et négocié avec lui l'installation de comptoir commerciaux entre Talrëa et le royaume des glaces.

Elle a également rencontré Vanessa Crescent, la chef des terriens a qui elle a offert un collier-espion, tentative infructueuse car le collier ne traduit pas le langage des terriens. Cet acte signa une rupture avec son fils qui choisit de quitter le pays.

Elle a tout de même réussit à se réconcilier avec son fils lors des fêtes de l'eau.

Le dernier acte notable fut une visite diplomatique sur l'Arche qui s'est mal fini. La reine Néril a fait une bête allergie aux fraises et croyant a une tentative empoisonnement, a blessé légèrement Vanessa Crescent et plus gravement un autre membre d'équipage avant que le quiproquo ne soit résolu. La reine est retournée dans son royaume suite à ça, un froid planant sur ses relations avec les terriens.

Cette belle princesse ne fait pas son âge, ce qui est bien normal pour ce peuple. La jeune femme est née au sein de la lignée des Wineldil, elle est fille aînée de la reine des glaces et princesse de son peuple.

C’est une jeune femme volontaire, d’une grande douceur, curieuse et possédant un grand plaisir à apprendre de nouvelle chose.

Elevée depuis toute petite avec l’idée qu’elle succèdera un jour à sa mère, elle prend son rôle de princesse très au sérieux et passe beaucoup de temps avec la reine pour apprendre sa future fonction.

En temps que princesse, elle possède le rôle singulier d’officier comme haute-prêtresse de Woda, afin de sa familiariser avec celle qui est leur créatrice et rester proche du peuple.

Elle aimerait parfois une vie plus simple, parcourir un petit peu le monde mais garde ces choses là pour elle. Elle est assez réservée mais dans son cas, il s’agit beaucoup plus de timidité que de froideur.

Sorel est le second enfant de la reine des glaces. Les hommes des glaces sont rares par nature, la naissance d’un homme au sein de la lignée royale est un évènement rarissime. Les princes des glaces furent très peu nombreux dans l’histoire du royaume et ils sont considérés comme de bons présages.

Tout le monde s’attend à ce que le jeune homme ait une grande destinée mais lui-même ignore la nature de ce qu’il attend et il vit avec une grande pression sur les épaules, apeuré de ne pas répondre aux attentes de son peuple.

C’est également un homme qui a du mal à trouver sa place. Afin que le sang de sa lignée ne se répandent pas plus que nécessaire, sa mère lui a jeté un sort le rendant stérile, il ne peut même pas se reproduite, ce qu’il ressent comme une honte en tant qu’homme des glaces.

Il s’est réfugié tôt dans la pratique de la danse glaciaire, la technique martiale et magique propre à son peuple et est devenu un combattant extrêmement doué.

Si sa mère lui a jeté un sort l’empêchant de concevoir des enfants, il n’empêche pas le jeune homme de s’amuser, de séduire et de passer ses nuits en compagnie de charmantes jeunes femmes, à la grande rage d’Assana, sa garde du corps et amie d’enfance.

Il possède aussi un caractère plus rêveur et aventurier et aimerait bien partir comme ambassadeur auprès de l’Empire ou même de Feliona.

Faris est née il y a bien longtemps, d'une mère servant l'armée des glaces avec honneur et fidélité. La passion de cette femme des glaces des plus combattantes fut transmis à sa fille, par une éducation relativement stricte et difficile à supporter.

Néanmoins, Faris s'est toujours accrochée. Admirant la lignée Wineldil, considérant qu'il n'y avait plus grand honneur que de servir la famille royale. C'est d'ailleurs ainsi qu'elle supporta le décès de sa mère. Cette dernière ayant périt en protégeant la mère de Neril Wineldil d'une attaque de Crocs des Roches. Pour elle, sa mère avait l'étoffe d'une héroïne, et les Wineldil sont ceux qu'elle doit protéger.

Continuant à grandir, servant dans l'armée, elle monta rapidement en grade pour son mérite, son labeur, sa maîtrise des arts militaires de leur pays. Cependant, elle est réputée pour se refuser à tout homme des glaces lui ayant proposer de la féconder : chose peu commune parmi ce peuple.
Dévouée, c'est la Reine Neril Wineldil qui lui confia le commandement d'une division de son armée, il y a une vingtaine d'année à présent. De plus, Faris se plait à proposer ses services de protection à la Reine.

Néanmoins, en elle, couve une passion dévorante pour sa reine...une passion qu'elle garde enfouie en elle. Inflexible, forte, froide, elle est en fait une femme douce et aimante, et relativement inexpérimentée dans tout ce qui implique des interactions sociales ! Sans compter une certaine maladresse, qui la prend lorsqu'on essai de lui parler de choses de la vie : elle panique alors assez vite !

Il faut savoir que Gaël, même si elle est née au Royaume des Glaces, n'y a pas grandit. Jeune, elle voyagea en compagnie de sa mère...Mais attaquées par des voleurs, sa mère périe et Gaël ne dût sa survit qu'à un groupe de mercenaire aux abords.

C'est ce groupe qui veilla sur l'enfant qu'elle était. Mais, ne pouvant la ramener à son peuple en raison de la saison hivernale, elle resta avec eux jusqu'à l'été. Pour finir par s'attacher à eux, et refuser de retourner dans sa patrie.
Ainsi, elle apprit le dur métier de Mercenaire. Sa magie des glaces est restée assez précaire par rapport aux femmes de son peuple. Et elle est loin de leur grâce et de leur maîtrise de la danse glacière, ne l'ayant appris que durant quelques maigres années. En fait, c'est une très mauvaise mage, n'ayant pas put apprendre convenablement et n'en ayant pas vu l'intérêt. Elle maîtrise bien mieux les épées courtes. Elle est d'ailleurs d'une grande agilité attaquant avec finesse et force.

Assez réservée, elle parcourt désormais les routes : seule. La bande s'étant depuis longtemps séparée. Professionnelle, elle refuse toujours de dégainer si une bourse ne sonne pas pour un travail.
Se sentant redevable envers les Humains, il lui arrive d'aider gratuitement des villageois. Bon, elle fait toujours genre que c'est une obligation, un truc ennuyant, une plaie, ou qu'elle pense y gagner alors que rien n'ait à gagner...mais elle aidera. Avec mauvaise foi.

Moqueuse, sarcastique, elle apprécie les plaisirs simples de la vie. Elle apprécie les soirées en taverne, les fêtes de campement, et les bastons entre amis bourrés. Oui...Gaël est une grande bourrine, qui malgré sa race tiens plus de l'humain dans ses gestes que de la grâce de son peuple !

Lorsque son fils eut huit, la reine des glaces vint trouver les maîtresses de l’art de la danse glacière et lui demandèrent qui était leur élève la plus doué parmi les enfants ayant l’âge du jeune prince. Elles lui désignèrent toutes sans exception la petite Assana.

Cette dernière fut alors choisie par la reine pour devenir la protectrice du prince. Assana exerce son rôle depuis qu’elle l’âge de huit ans ! La reine ne le disait pas mais étant obligé de consacrer plus de temps à son aîné, elle cherchait un moyen d’offrir de la compagnie à son fils.

Assana a donc grandi au palais avec le prince Sorel, ils sont amis d’enfance depuis et on apprit à se battre ensemble. Pour la jeune femme, il est maintenant inconcevable d’abandonner Sorel et elle le suit partout comme son ombre.

Cette combattante est doté d’un fort tempérament et d’un sale caractère, elle n’hésite d’ailleurs pas à engueuler le prince plus que de raisons, surtout quand il vient de passer la nuit avec une femme. En effet, le temps a fait naitre en elle des sentiments pour lui et elle se révèle d’une jalousie maladive qu’elle cache derrière tous les prétextes possibles et imaginables.

Lors du mois du vent 1581, un conseil royal se solda par un fiasco à l’issu duquel Sorel quitta le royaume en abandonnant son titre de prince. Il partit seul, la laissant derrière, ce qu’elle vécu comme une affreuse trahison personnelle. Dépité, elle quitta le service de l’armée royale et s’isola dans son coin pour ruminer sa rancœur.

Peu de temps après, elle fut rejoint par d’autres femmes des neiges qui avaient été au service du prince et se sentirent trahies et déshonorées par son départ. Elles se regroupèrent autour d’elle et formèrent un groupe de mercenaires appelés les Neiges de minuit.

Avec elles, Assana rumine son chagrin d’amour devenue rancœur et désir de vengeance.

Jolyan Glorenyë est née dans la ville d’Orkiel, près des Flèches Blanches. Elle est la septième enfant de Yéhénara, dans une fratrie qui compte neuf filles. Elle est restée proche de ses demi-sœurs. Pendant longtemps, elle a considéré son aînée Jykhara – la sixième fille de Yéhénara - comme sa presque jumelle. Jykhara et Jolyan se séparèrent pourtant, la première se destinant à la prêtrise et la seconde suivit un juge itinérant jusqu’à Cristal, la capitale du royaume. Elle entretint toutefois une correspondance avec Jykhara et la suivit dans chacun de ses pas vers le statut respectable de prêtresse de Woda. Les deux femmes partageaient souvent les mêmes opinions.

Sa carrière fut fulgurante et son ascension irrésistible. Son intelligence, son sens critique et sa droiture la firent remarquer du juge en question qui la prit sous son aile. Appréciée pour ses conseils et ses talents d’observation, elle passa du statut de valet à tout faire à élève. Accédant elle-même au rang de juge, elle évolua dans les cercles les plus prestigieux d’érudits. A force d’efforts, portée par son ambition et ses talents, Jolyan sut se tailler une place dans le conseil de la Reine et fut finalement assignée à régler les différents judiciaires. Aux alentours de ses 40 ans, un drame survint. Elle apprit le geste injustifiable de sa sœur Jykhara, qui avait assassiné un négociant talrëan véreux. Jolyan lui jura son affection mais ne lui  pardonna pas son acte. Après l’exil de Jykhara, Jolyan refusa tout contact avec celle-ci.

Jolyan est une femme d’une élégante sobriété, très intelligente, dotée d’une beauté à la fois gracieuse et sévère. Elle a un tempérament fort et une langue bien pendue. Elle n’hésite pas à dire ce qu’elle pense, y compris face à sa Reine. Ce qui la caractérise avant tout sont ses théories isolationnistes. Elle est intimement convaincue que l’autarcie du Royaume du Glaces est nécessaire pour sa pérennité et elle ne fait aucunement confiance aux humains.

Silia est une Orpheline. Une femme dont la douceur n’a d’égal que son apparence froide, c’est une femme fière et droite, pleine de confiance et de bon conseil. Elle est intelligente et réfléchie.

Sa mère est morte en couche, son père est un homme parmi tant d’autre, elle ne le connait pas. Elle fut élevée dans l’optique de devenir prêtresse. Sa mère adoptive étant elle-même une fervente croyante Silia grandit avec l’image de Woda.

Elle est entrée très tôt dans l’ordre, heureux et serein. Le tout, sous l’œil confiant et fière de sa mère. Sa vie c’est alors partagé entre prière et apprentissage, elle a doucement gravit les échelons pour devenir une prêtresse avisée.

Elle a passé une grande partie de sa vie dans l’ordre, prêchant avec confiance et passion. Pourtant, Silia a finalement connu la solitude, l’envie de fonder une famille avec la femme qu’elle aimait. Elle est alors tombée enceinte, fécondée par un homme dont elle n’a pas même pas retenu le nom.
Six mois après naissait sa fille : Selina.
Son bonheur était complet.

Aujourd’hui, elle vit simplement, toujours prêtresse, mère et femme comblée.

Eliel est né "Homme des Glaces" mais ne s'est jamais considéré comme tel. Les hommes de son peuple ont toujours eut les traits fins, et des manières assez gracieuses : mais lui c'était encore pire. Il était généralement plus féminin que les filles l'entourant, et même parmi son peuple : on le confondait parfois avec une femme ! Ce qui était largement pour lui plaire.

Car Eliel est un homme d'ambition ! Il est du genre à vouloir prouver ce qu'il vaut, et refuse complètement la tradition de son peuple de "l'homme entretenu ne servant que de reproducteur". Pour lui, être une femme c'est la liberté, la gloire, la reconnaissance. Être un homme, c'est mener une "vie facile", avec un travail sans danger, sans rien de glorifiant. Il envie le Prince qui est le seul mâle a avoir le droit d'entrer dans les armées d'ailleurs.

Alors, très tôt, Eliel a commencé à duper son monde autour d'elle. Oui : "Elle". Eliel parle au féminin, agit comme une femme de son peuple : et s'en sors comme une maîtresse. Aujourd'hui, elle est une commerçante reconnue dont on ignore encore la particularité. Mais cela serait mal vu et mal prit : car elle est un Homme qui refuse son devoir de répondre aux attentes. Eliel n'ayant jamais eut d'enfants à ce jour...car n'ayant jamais cherché compagnie qu'auprès des humains ou humaines. Eux, ils ne le "grilleraient" pas spécialement après tout !

A force de persévérance, Eliel s'occupe désormais du Comptoir de Tilesse ! Il en est la Marchande gestionnaire : et cela ne le motive que plus encore ! Oh oui, il y arrivera : un jour...les Hommes des Glaces jouiront de la liberté de quitter le Royaume sans escorte ! La liberté de refuser sans raisons, pour leur bonheur, ce devoir de procréation ! La révolution des genres : Eliel se fera une joie de la mener !