|
|
| JE M'APPELLE Invité ET JE SUIS | (#) Sujet: A l'attenton du marquis de Sventyr. [Calicot/Magnus] Jeu 5 Mar - 10:51 | |
| Estimé marquis, noble seigneur de Sventyr,
Vous excuserez la teneur peut-être un peu cavalière de cette missive (j'ai oublié de mettre la date, je ne suis pas vraiment douée pour retenir les jours qui passent à vrai dire) et sa nature un peu troublante, je vous le concède. Pour faire court, car je sais que vous n'êtes pas, d'après les échos que j'ai pu avoir de vous, un homme de palabres et de salamalecs et nous avons cela en commun. Dans un premier temps, je suis désolée de venir vous ennuyer et dans un second, chambouler votre vie ainsi que celle de votre famille n'est pas mon objectif.
J'ai marqué du sceau de la chevalière que ma mère m'a donné enfant cette lettre pour vous prouver ma bonne foi mais j'ai d'autres preuves que je ne peux mettre en courrier. Vous avez jadis aimé ma mère, simple domestique, et je suis née de cette entreprise. Je n'exige absolument rien de vous ni de votre famille à part de votre côté le fait de savoir que j'existe. J'ai eu un homme qui m'a élevée et a été un père pour moi, mais c'est vous qui m'avez offert la vie avec ma mère. Elle m'a souvent parlé de vous, que vous étiez un homme fort et juste, et que je vous ressemblai.
J'ignore pourtant quel homme est mon père, quel homme vous êtes. Sachez que je n'ai pas d'intrigue à vous soumettre; je suis juste curieuse de remplir ce vide dans ma lignée et sur mon honneur, je ne suis pas ce genre de pimprenelle qui va fourrer son nez dans la vie des autres. Enfin si, mais c'est pour le travail. Je ne veux aucun mal à votre famille. Je n'exige rien du tout. Je veux juste savoir qui est celui qui a aimé ma mère et dont je partage la moitié du sang.
Il vous déplaira surement d'apprendre que je suis naturalisée Talrëanne, bien que née en Huss. Comme je vous l'ai dis je n'ai rien à vous cacher: l'empereur Taranis m'a donné la nationalité Talrëanne il y a peu car je suis son bouffon. Cependant mon cœur reste Felionien, reste de Huss. Mais cela ne sont surement que des palabres inutiles.
N'ayez pas de colère à mon endroit; je ne cherche qu'à savoir qui vous êtes et, si vous le permettez, à vous chérir pour vous donner une existence, une matérialité dans ma vie car dans mon esprit, je n'ai jamais eu d'autres père que vous: mon beau-père n'était que l'homme qui me nourrissait et me gardait au chaud.
Avec mes salutations les plus élégantes et mes sentiments les plus limpides,
Calicot, bouffon de la cour impériale de Talrëa.
|
| |
| JE M'APPELLE Magnus Sventyr ET JE SUIS | (#) Sujet: Re: A l'attenton du marquis de Sventyr. [Calicot/Magnus] Jeu 5 Mar - 14:05 | |
| Par Messager du Vent. Mois de la Foudre 1582. Calicot.
J'ai mis du temps à répondre à cette missive. Même si elle n'avait de date, je sais parfaitement quand je l'ai reçu. Et le mois que j'ai laissé se perdre avant de n'y répondre. Avec la plus grande des franchises : la surprise est pour moi...de mise. Et non, je ne suis pas poète malgré mes rimes.
Je reconnais ce sceau. Un sceau qui est l'ancien blason des Sventyr. Et les seuls à le connaître sont les marquis de Sventyr, ou des personnes ayant épluchés les archives du Temple des Lunes. Et, évidement, la femme à qui j'ai offert cette chevalière. Chevalière incrustée de pierres précieuses. Chevalière que je pensais perdu, que j'aurai crut qu'elle aurait vendue, pour subsister.
Je...Honnêtement, j'ignorais ton existence. J'ignorais même qu'elle était enceinte quand je dus mettre fin à...J'imagine que l'unique terme est "idylle". Si j'avais sût... On ne cesse de me répéter qu'avec des Si, on peut refaire le monde. Je pense que c'est une vérité. Aussi, vais-je éviter de m'y perdre.
J'ignore si je suis un homme fort et juste. Après tout, je n'ai pas eut la force de défier les rites de noblesse pour elle. Tout comme je n'ai pas eut la justesse de me tenir informé de sa nouvelle vie. Probablement plus par crainte de faire marche arrière, moi qui ne jure que sur le fait d'avancé, tête haute, sans jamais nier ses actes. Car je ne nierais pas être celui ayant mis fin à cet amour que le rang désigne comme "impossible". Ou encore "non-tolérable".
Néanmoins, je reste heureux qu'elle ait trouvé un homme l'acceptant et l'aimant. Et voulant éduquer un enfant qui ne fut pas le sien. Solyma a au moins éclairé son chemin, avec cet être qui t'aura logé et nourrit. Éduqué aussi. Je suis assez étonné que tu me considères comme étant ton père, alors que je n'ai jamais rien fait pour être vu ainsi. Étonné, et agréablement surpris. Au point de ne pas avoir sût que dire à ta missive, avant aujourd'hui.
Si je devais avoir de la colère, elle serait à mon égard. Car je n'ai pas veillé à mes responsabilités. Car j'étais dans l'ignorance et que j'ai préféré me terrer dans l'oubli et le silence, plutôt que de chercher la vérité. En cela, je suis impardonnable ! Te savoir Talrëanne ne me dérange nullement. En ces temps sombres, cela serait même un soulagement. La guerre est là, et mes troupes en sont. Et je doute que le jeune Empereur et son épouse viennent à en prendre part. Cela ne semble pas être leurs idées et volontés.
Bouffon impérial ? Pour une Sventyr ? J'ai le droit d'en rire ? Moi qui manie le verbe avec l'aisance d'un paysan en armure lourde, sans entrainement au préalable...j'imagine que tu tiens ton franc parlé et ton verbe de ta mère. Elle était du genre franche, et coupante, n'hésitant pas à me rabattre le caquet. Une véritable femme de poigne, une véritable Wolgian.
Je dois me rendre en Shana à la fin du mois de la Foudre ; pour l'anniversaire de mon fils aîné : Sigfrid. Serait-il possible pour moi de constater, en cette occasion et de visu...notre parenté ? De découvrir qui est Calicot, et qui sait, connaître le prénom que ta mère t'aura donné ?
Je n'ai pas encore parler de cela à tes demi-frères. Et j'avoue être prés à répondre à tes interrogations, si tu te prêtes au jeu de faire de même !
Avec les sentiments les plus embrouillés qui soit, à l'image des multiples interrogations que tu éveilles en moi.
Sire Magnus, Marquis de Sventyr. Force et Honneur
|
| |
| JE M'APPELLE Invité ET JE SUIS | (#) Sujet: Re: A l'attenton du marquis de Sventyr. [Calicot/Magnus] Jeu 5 Mar - 14:38 | |
| Par Messager du Vent. Mois de la Foudre 1582. Marquis,
Je vois que la simplicité est de mise entre nous et ce n'est pas plus mal, nous sommes assez embrouillés et je pense que nous pourrons nous passer du protocole; cependant nous n'avons pas le même statut, je continuerai donc à tenir mon verbe loin de la familiarité et avec les usages qu'il convient à votre rang. Et ne vous excusez pas de votre temps de réponse, certaines choses en demandent, du temps. Cela faisait longtemps que je songeai à vous écrire et je ne l'ai fais que cette année. Pourquoi maintenant, aucune idée.
Maman n'a jamais voulu la vendre, c'était un présent de son amour et jamais elle ne l'aurait fait. J'ai hérité très tôt de cette chevalière et je l'ai toujours gardé précieusement mais secrètement. Jamais je ne l'aurai vendue non plus, non pas pour en user et revendiquer quoi que ce soit, mais parce que c'était la seule chose qui me liait à vous.
Ne vous perdez pas dans le regret, maman a souffert mais vous aussi; elle a épousé un luthier et est très heureuse avec lui et il a pris soin de moi. Les regrets sont les seules choses qui nous font souffrir car la vie présente, du moins pour ma mère et moi, n'est pas amère. Ne soyez pas si dur avec vous-même.
J'ignore également si vous êtes juste et fort, bien qu'on m'a dit que vous étiez un véritable ours et que vous lanciez des troncs à mains nues et que vous assommez des taureaux à coups de tête. On dit beaucoup de choses, et au moins les trois quart sont des idioties; je sais de quoi je parle, je suis bouffon. Je colporte les rumeurs et invente des grossièretés. Quant à vous, défier la noblesse n'est peut-être pas une question de courage mais de bon sens: il y a aussi l'amour pour sa famille, son unité, les gens qui étaient là avant vous et ceux qui viendront après vous. Je bavasse, désolée. Mais si vous assumez vos actes, ils deviennent légitimes: personne ne vous en voudra, surtout pas moi.
J'ai eu de la chance, globalement j'en ai toujours. J'ai un ami pixie, c'est la preuve.
Je ne sais pas pourquoi je vous considère ainsi, mais je l'ai toujours fais. Et je ne suis pas du genre à changer d'avis, je suis plutôt bornée dans mon genre. Je veux être fidèle à mes sentiments à votre égard; pensant à vous, j'ai toujours eu envie de vous aimer. Pourquoi cela changerait-il? Je n'ai pas eu besoin de vous voir pour cela; vous étiez loin de mes yeux, près de mon cœur.
Soyez en colère contre vous-même, mais sachez vous pardonner. Le temps passe et les choses changent. Le couple impérial me protègent, ils m'ont sauvé la vie et à présent, par loyauté, je la leur offre sans peur ni crainte. Je sacrifierai ma vie pour mes souverains. Quant à leurs intentions, je ne puis en parler: je ne suis que le bouffon, après tout. Mon ministère est la farce et les questions politiques ne me servent que pour quelques traits d'esprit. Bouffon impérial, comme vous lisez: mon bouclier de dérision et mon épée de raillerie, je suis une guerrière de cours. Je suis sérieuse; je n'ai jamais reculé devant un adversaire à faire tomber pour protéger le couple impérial. Je vois ça comme une guerre où prime la vaillance et le courage, malgré mes habits ridicules et mon gros nez rouge: j'ai commis si rudement certains nobles malappris qu'ils n'ont jamais osé reparaitre à la cour. J'ai ma franchise pour moi.
Me considérez-vous comme une Sventyr? Je ne suis qu'une fille de hameau, vous savez...
Maman avait un sale caract... une forte personnalité. Vous de même avec un tempérament puissant, vous conviendrez donc que je ne peux pas être une petite violette des champs. Elle n'a pas changé, et mon beau-père se prend régulièrement des coups de louche quand il l'énerve. Votre fils est un mage? Je serais honorée de vous rencontré en Shana, il doit être possible pour l'empereur et l'impératrice de se défaire un instant de ma compagnie absolument indispensable pour eux; je plaisante bien sûr.
Maman m'a appelé Riesen, mais je préfère mon nom de bouffon, Calicot. Pour vous cependant, c'est à votre aise. Après tout ne suis-je pas là pour vous amuser, mais pour être moi-même.
Dans l'absolu, mes seules interrogations vont à vous découvrir, vous et votre famille. Combien avez-vous d'enfants? Êtes-vous tous heureux? Je vous le souhaite. Je me demande à quoi ressemble votre femme, ce que vous aimez manger. Des questions toutes bêtes. J'adore la viande, je pourrais en manger tout le temps. Posons-nous des questions, si vous le voulez bien! Comme un jeu, l'un après l'autre. Nous avons le temps.
Je serais présente à Shana, convenons d'un jour et d'un endroit. Je suis honorée de votre décisions si rapide.
Avec affection, tout simplement.
Calicot, bouffon de la cour impériale de Talrëa. Fromage et jambon-beurre
|
| |
| JE M'APPELLE Magnus Sventyr ET JE SUIS | (#) Sujet: Re: A l'attenton du marquis de Sventyr. [Calicot/Magnus] Ven 27 Mar - 17:06 | |
| Par Messager du Vent. Mois de la Foudre 1582. Riesen.
Oui, je préfère votre prénom, à votre nom de scène, à votre rôle. Car je désire connaître ma fille, et non le bouffon qui manie le verbe, en des armes pour la lignée impériale de Talrëa. Alors, ne soyez pas trop étonné de mes usages et décisions.
Pour vous répondre : oui, indubitablement, vous êtes une Sventyr. Un parler franc. Une façon d’assumer ce que vous êtes et faites. L’Honneur de servir son suzerain envers et contre tout. C’est ce qui ressort de vos lignes. Et à mon regard, rien n’est plus grande preuve de votre dignité à ce sang. Après, il s’agit d’une fierté que je conserverai dans le cercle de mes relations. Je ne vous forcerai pas à revendiquer votre héritage, alors que vous avez choisit votre seigneur. Restons franc et honnête : nous ne servons pas la même personne.
Pour en revenir à des mots plus légers. Ta mère est donc encore en vie, et en santé ? J’en suis rassuré. Sait-elle pour cet échange ? Je préfèrerai qu’elle l’ignore. Si elle est heureuse, je ne veux remuer le passé et la blesser d’avantage. Mes choix sont assumés, certes, mais pas toujours fais de gaité de cœur.
L’aîné de mes fils, Sigfrid, va bientôt fêter ses 16 ans. Il est da la fin du Mois de la Foudre. Et oui, c’est un mage arcaniste…spécialisé en couture. La cape enchantée contre le feu, et renforcer, est son œuvre. Il est de petite carrure, tenant de sa mère, mais a trouvé sa voix et cela m’honore. J’ai deux autres fils, des jumeaux qui ont fêté leur 9ème année au Mois de l’Eau : Liberios et Rigas.
Quant à mon épouse, Luna, c’est avant tout une amie et conseillère. Elle est le stratège en chef de mes armées. Une femme d’esprit, qui j’avoue, n’a pas sa langue dans sa poche. Il faut bien ça pour que je prenne épouse ! J’ai du mal avec les potiches et autres pots de fleurs… Enfin, j’imagine que oui, nous sommes heureux. Les jumeaux sont des tornades, surtout Liberios. Sigfrid est un jeune homme sage et érudit. Quant à mon neveu, Haldir, il est l’archétype du jeune soldat voulant trop bien faire, et se révélant d’une maladresse hilarante. A ses dépends, je le crains.
Ce que vous avez entendu à mon sujet m’a fait rire aux éclats, je peux vous l’assurer. Dois-je rajouter que je me nourri de poussin plutôt que de jaune d’œuf ? Les gens ont de ces idées ma parole ! Sachez que j’aime la viande, rouge, saignante. Surtout la viande de vacini, et si elle s’accompagne d’un vin à la robe et au coup prononcé, ça n’en sera que meilleur. J’ai du mal avec le poisson. Le dépieuter méticuleusement pour retirer la robe écailleuse, et ses arrêtes, cela m’énerve. Je le préfère donc griller, lors d’un campement, sans avoir à faire de chichi ou de manière.
Et vous, Riesen ? Êtes-vous heureuse dans votre rôle à la Cour Impérial ? Quel genre de loisir avez-vous pour vous distraire ou parfaire votre art ? Je suis le genre à pratiquer des heures durant le combat, vous vous en doutez ! Un talent de cavalière par hasard ? Cela a souvent été vu chez les Sventyr, nous sommes une terre à l’expertise équestre après tout.
Je serais en Shana, à sa capitale, au troisième jour de la 3ème semaine du mois de la Foudre. Vous pourrez, si vous le désirez, me retrouver le soir à la taverne du "Bruyant Voyageur". C'est dans les quartiers du commerce. Au plaisir d'avoir de vos nouvelles : ma fille.
Sire Magnus, Marquis de Sventyr. Force et Honneur
|
| |
| JE M'APPELLE Invité ET JE SUIS | (#) Sujet: Re: A l'attenton du marquis de Sventyr. [Calicot/Magnus] Dim 5 Avr - 17:40 | |
| Par Messager du Vent. Mois de la Foudre 1582. Marquis,
C'est tout à votre honneur, et dans la logique des choses. Je serais donc Riesen pour vous. Je ne suis pas étonnée le moins du monde; je vous connais peu, pour tout dire pas, mais j'ai dans l'idée que vous êtes un homme qui aime les choses simples et franches, tout comme moi et vos usages sont nobles et sincères; ils sont à mon goût.
J'ai pour honneur de servir ceux qui m'ont sauvé la vie et de leur rendre la bonté qu'il m'ont faite en m'épargnant; je suis leur obligée par choix personnel je les sers avec fiertés, même si beaucoup ne voient pas la fierté que je met dans mon rôle de bouffon. Cependant des mots tels que ceux que vous m'écrivez me flattent et me comblent : ne pouvais espérer plus belles choses de mon père? Un enfant aime rendre ses parents fiers de lui. Vous m'honorez, marquis.
En effet nos ne servons pas la même personne et je ne saurais être une héritière pour vous. Par ailleurs j'aimerai connaitre mon père, non le marquis de Sventyr. Nous mots sont bien alignés, comme vous pouvez le constater.
Maman est en vie, elle est d'une santé de fer! Elle ne sait pas pour notre échange parce que j'ai pour sale habitude de ne jamais lui parler de mes projets; nous nous écrivons fort peu, et nous sommes éloignées même si nous nous aimons énormément. Je ne lui dirais donc pas; mais ne vous inquiétez pas : maman est une femme forte et elle a bien compris votre geste. Une part d'elle vous aimera toujours, et je comprend bien pourquoi.
Avoir un fils mage est un grand honneur, j'espère qu'il ira loin sur ce chemin. Je suis contente qu'il rende fier son père. Mais oh, n'avez-vous que des fils? Quant à votre femme, j'imagine qu'il faut bien une épouse au caractère bien trempé pour faire gager à vos côtés! Les femmes sont conversations sont ennuyeuses et vont vite voir ailleurs, et je sais de quoi je parle (elle viennent souvent chez moi, par ailleurs.... ne soyez pas choqué par mes propos). Votre famille semble unie et bien remplie, ce qui me fait plaisir. Je suis contente de découvrir vos proches.
Je vous imagine mâcher férocement ces pauvres petits poussins tout pépiants entre vos canines de Wolgian... Ha, quelle farce, j'en ai les larmes aux yeux ! J'aime également la viande rouge, celle de vacini également mais ma préférence va aux plats en sauce. Je bois peu de vin car j'ai la faiblesse de ne pouvoir le supporter et devenir une fois ivre... un peu spécial. Je me garde donc d'être ridicule, du moins involontairement. Je préfère les liqueurs. Mon... disons mon compagnon est le chef cuisinier de la cour impériale, alors je suis comblée niveau saveur. Je n'aime pas le poisson, ça me fait perdre mon temps; la friture, au pire: pas d'arête. Sinon le poisson, je le préfère cru.
J'aime mon métier, je dois avouer: je dois être la personne la plus sincère de la cour et il me plait de traiter de grosse truie ou de vieux beau ceux qui me déplaisent, de tourner les autres en ridicule ou de créer quelques sonnets pour vanter les odeurs corporelles de quelques petits barons mal dégrossis. Je ne sais pas mentir, mais je n'en ai pas besoin. Assurément j'ai beaucoup d'ennemis, mais le couple impérial me protège en quelque sorte. J'ai un bon statut. J'ai beaucoup d'amis aussi. Pas forcément des gens surs, mais des gens intéressants tout de même.
Mon meilleur ami est un Pixie, Triboulet (du nom de feu mon maître spirituel, amuseur également) que j'ai rencontré très jeune et qui m'a donné envie de voyager de par le monde. On dit que j'ai naturellement toujours beaucoup de chance grâce à lui. C'est mon ami le plus proche, le plus sincère et le plus fusionnel; je n'aurai pu rêver mieux.
J'ai un petit fluide avec les chevaux, en effet. J'aime monter et dresser, quand je peux. Les chevaux sont de bien aimables bêtes qui rendent au centuple ce que vous leur offrez. Et j'aime me lancer au galop et chevaucher jusqu'à la nuit tomber, cela me vide l'esprit. On se sent libre et rien n'est plus précieux que le sentiment de liberté.
J'ai un compagnon depuis quelques années, comme je vous ai dis; l'homme a presque votre âge mais nous nous entendons comme larrons en foire et aimons à faire des farces ensembles. Cependant je ne me fixe pas; mon métier ne me le permet pas. J'ai beaucoup d'amants des deux sexes et cela me permet de recueillir des secrets et des rumeurs. Il y a quelque chose de très plaisant à conquérir les gens. Mon prochain objectif est une noble dame Félionienne d'ailleurs, la vicomtesse de Skalka, quid d'après ce que j'ai vu est très loin d'être un laideron.
J'y serais donc, à l'endroit et la date indiqués; il me tarde de vous rencontrer enfin, père; ou tout du moins si vous me permette de vous nommer ainsi.
Je vous affectionne,
Votre fille, Riesen. "Insérez ici une citation célèbre.
|
| |
| JE M'APPELLE Contenu sponsorisé ET JE SUIS | (#) Sujet: Re: A l'attenton du marquis de Sventyr. [Calicot/Magnus] | |
| |
| | |
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |