| JE M'APPELLE Invité ET JE SUIS | (#) Sujet: Endrastea Hylässä Jeu 31 Oct - 0:09 | |
| Endrastea Hyllässä | [Oichi ~ Sengoku Basara] ▬ Nom : Hylässä ▬ Prénom : Endrastea ▬ Age : 23 ans ▬ Sexe : Féminin ▬ Groupe : Mage ▬ Métier ou fonction : Mage Arcaniste spécialisé en Alchimie, Dame de compagnie de Fydia Aamu et conseillère de Kadvael Kaine Aamu pour quelques occasions ▬ Origine : Sorëan ▬ Nationalité : Féliona, plus précisément à Amecar. |
Caractère Depuis tout petite, Endrastae n'a jamais cessé d'avoir une soif de connaissance qui semble ne jamais se satisfaire au fil du temps, bien au contraire. Plus elle grandissait, et plus elle désirait comprendre le monde, son fonctionnement, connaître toutes ses richesses. Cela a commencé par ailleurs avec la connaissance des plantes parce qu'elle désirait, auparavant, devenir médecin. N'était-ce pas le métier idéal au vu de son désirs de vouloir aider son prochain ? D'une douceur et d'une gentillesse surprenante, elle fera tout pour venir en aide aux personnes qui est dans le besoin quelque soit son rang ; elle ne juge pas les gens aux premiers regards, elle attend pour ça de les connaître... La jeune mage s’énerve rarement et à dire vrai, elle est plutôt quelqu'un de diplomate qui cherche à résoudre les problèmes sans user de la violence, chose dont elle tient en horreur. Sa patience est une de ses principale qualité qui s'unit à merveille avec cette sagesse dont elle fait preuve dans certaines circonstances. On dit par ailleurs qu’elle est d'une grande maturité car elle est une demoiselle réfléchie ; elle privilégiera toujours la réflexion à l'impulsion. Endrastea est aussi une personne aimante qui peut vite s'attacher à autrui ; elle sera alors une amie fidèle, prête à tout pour l'aider. Elle n'apprécie guère la solitude et a la phobie du noir ; si son frère jumeau est les Ténèbres, alors la demoiselle est sans aucun doute la Lumière.
Physique Endrastea est une délicieuse jeune femme plein d'élégance ; sa silhouette est élancée, aérienne et sa démarche est aussi légère qu'un froissement de velours. On remarque alors à quel point elle semble si fragile mais ne vous inquiétez pas, elle ne s'envolera pas si une bourrasque de vent la balaye. Ces gestes inspirent la délicatesse ainsi que la douceur tout comme ce léger sourire qui se dessine sur ses lèvres rosées. Il semble alors donner un peu de chaleur sur ce minois au teint si pale, mais cette blancheur fait ressortir à merveille ses longs cheveux noirs, descendant en cascade jusqu'au bas de son dos. Par ailleurs, elle les attache seulement si ils sont une gêne pour son travail. Et si vous êtes près d'elle durant une magnifique journée ensoleillée, vous pourrez alors constater que sa chevelure a des jolis reflets violets. Mais ce qui envoûte le plus chez la jeune mage - outre ses formes généreuses d'une demoiselle de son âge, bande de pervers – ce sont ses yeux semblables à deux onyx. Et lorsqu'on croise son regard, on se sent emporter dans un flot de mélancolie, de douceur et d'une grande sagesse malgré son jeune âge... Histoire Tout a commencé lors d'une soirée... et non, je ne vais pas vous expliquer comment on fait des bébés, demandez à vos parents ou à wikipédia ! Enfin, cette nuit là, il y a de cela vingt-trois ans, un marquis et une simple servante s'unirent pour donner naissance à des jumeaux ; une fille du nom d'Endrastea et un garçon, Eustacea. Hélas, ces deux amants furent séparés dès que leurs enfants poussèrent leurs premiers cris, mais jamais Endrastea sut la raison de cette séparation. Dès lors, elle grandit aux côtés de son jeune frère sans amour maternel ; son père n'était même pas marié, ayant perdu sa bien aimée durant l'accouchement de son grand-frère, Tristian. Cependant, son enfance se déroula sans la moindre tâche d'ombre. Certes, son père était quelque fois un peu dure avec ces enfants, mais la jeune fille vécu malgré tout une enfance heureuse. Elle était une fillette ambitieuse, rêveuse, calme et surtout curieuse ; elle développera très vite une intelligence hors norme, dévorant les livres et les traités sur la flore environnante. Pourquoi ? Parce qu'elle aimait par dessus tout Eustacea, son frère, hélas bien faible. Il était souvent malade à dire vrai et cela inquiétait beaucoup la jeune fille, bien qu'elle se promit de ne jamais le montrer. Alors, elle cachait son anxiété derrière son doux sourire, par des gestes tendres, toujours là pour le choyer comme l'aurait fait une petite maman. Et elle étudiait, beaucoup, portant l'espoir qu'elle pourrait venir en aide à son frère adoré tout comme les personnes qui seront dans le besoin.
Mais sa vie bascula vers sa dixième année : depuis un certain temps, d'étranges phénomène se passaient autours d'elle jusqu'à que l'inévitable arrive ; son père l'envoya à la tour des mages. Au début, elle ne désirait pas y aller car, après tout, cela l'obliger à se séparer d'Eustacea. Mais peut-être que son père ne la désirait pas et qu'il faisait ça surtout pour se débarrasser d'elle parce qu'elle était devenue... un monstre doté d'un pouvoir incontrôlable ? Alors, elle avait pleuré, beaucoup même, mais son père réussis tout de même à sécher ses petites larmes en lui promettant qu'il comptait bien la revoir quand elle aura terminé son apprentissage afin qu'elle devienne sa conseillère. C'est avec cet espoir au cœur qu'elle finit par rejoindre les mages, priant de toutes ses forces les Dieux qu'elle connaissait pour qu'ils puissent veiller sur son frère jumeau. Quand à elle, elle fut inconsolable durant plusieurs jours ; on lui avait retiré son Eustacea et cette séparation la fit autant souffrir qu'un couteau dans le cœur.
Par chance, Ombrage Gareth, son maître, sut comment détourner l'attention de la petite fille ; il avait remarqué son attachement pour la flore et tenta donc de lui apprendre différentes espèces de plantes dangereuses, farfelus, incroyables ou bien miraculeuses qu'on trouvait dans ce monde. C'était avec de grands yeux émerveillés qu'elle lisait ces vieux grimoires traitant à ce sujet et, petit à petit, Ombrage la fit glisser dans la pente d'une éducation diversifiée bon pour son apprentissage de futur mage. Elle se montrera très vite une élève modèle, écoutant sagement les cours qu'on lui donnait, bonne travailleuse et curieuse. Par ailleurs, il lui arrivait d'envier ses confrères élémentalistes car leurs pouvoirs l'émerveillaient au plus haut point ; mais elle ne crachait pas pour autant sur ses pouvoirs et l'adolescente faisait tout pour le contrôler convenablement. Dans l'ensemble, elle garde un bon souvenir de cet épisode de sa vie, mais son seul regret fut de ne pas avoir vu Eustacea grandir. Aucun jour ne passait sans qu'elle n'avait une petite pensée pour lui, priant chaque soir les Dieux pour qu'ils veillent sur lui avant de s'endormir. Par chance, ils gardaient tout les deux contacts et il allait même la voir pendant quelques jours. Mais il grandissait, bien vite même, sans elle et cette idée la plongeait dans une douce mélancolie.
Finalement, l'heure de la délivrance arriva enfin ; lors de sa vingt et unième année, elle put retourner chez elle, ayant terminé son apprentissage. Les adieux, bien qu'elle avait hâte de retrouver sa famille, fut tout de même émouvants car elle s'était attachée à cette deuxième famille. A son retour chez son chez-sois, elle eut l'heureuse surprise de voir que son frère était devenue un fier et noble chevalier. Quant à son père, il avait tenu sa promesse ; non seulement il avait veillé sur Eustacea, mais en plus il avait des projets pour sa tendre fille. Endrastea était définitivement heureuse. Et cette nuit fut inoubliable, entre la joie qui étouffait son cœur... et l'horreur qui lui arrachait des larmes amères.
Rien n'aurait prédit le drame qui s'était préparé ; elle est son frère s’apprêtaient à sortir pour trouver un cadeau pour leur père. Une manière comme une autre qu'avait trouvé la jeune femme pour remercier son paternel de tout ce qu'il avait fait. Mais avant de partir, elle voulait donner un petit goûter pour lui et s'empressa donc d'aller le voir dans son bureau, sourire aux lèvres et le cœur tambourinant. Ce n'était qu'une question d'une minute ou deux et son frère pouvait donc lui attendre dans le couloir. Mais lorsqu'elle se trouva à l'intérieur, elle fut étonnée de voir qu'il s'était endormis sur le bureau. Il a dut sans nul doute beaucoup travailler mais il devait se réveiller car il serait plus préférable qu'il dorme sur son lit et non de cette manière si inconfortable. Alors, elle posa son petit goûter sur la table et secoua gentiment son père pour le sortir de sa rêverie. Une rêverie lourde, trop lourde... Endrastea cria le nom de son frère, les mains tremblante, la voix déchirée et les larmes coulant le longs de ses joues. Elle se jeta sur lui, s'accrocha comme une damnée à lui, pleurant à chaude larme. Elle s'écroula à terre, se recroquevillant sur elle même, pendant qu'Eustacea vérifiait l'état de son père. Ce dernier était mort. Mais comment ? Aucun coup lui était porté, il était seulement inerte, sans vie. Un problème au cœur ? Impossible ! C'était un homme en pleine santé ! Alors comment a-t-il put trépasser ? Impossible de savoir, impossible de réfléchir tant l'esprit de la pauvre jeune femme bouillonnait... Pourtant, son frère fit une chose qu'Endrastea n'aurait jamais imaginé : il embrocha son père de son épée. La mage étouffa un hurlement d'agonie, les yeux écarquillés d'horreur face à ce geste dénué de sens. Pourquoi ? Pourquoi a-t-il fait ça ?! Elle hoquetait violemment, sentant son cœur sur le point d'exploser. Elle défaillait. Mais son frère était là et l'obligea à se relever. Elle le suivit, comme une loque humaine, en silence. Cette nuit fut l'enclenchement de leurs nouvelles vies, une vie de fugitifs et de cauchemars.
Combien de temps a-t-il fallut pour rejoindre Talrea ? Longtemps, bien trop longtemps. Ils n'avaient cessé de marcher, les visages dissimulés, et le cœur balafré. Endrastea ne prononçait plus le moindre mots, observant l'horizon en silence, des larmes silencieuses coulant certaines fois le long de ses joues. Pourquoi ? Pourquoi la vie s'acharnait-elle sur eux ? Où étaient les Dieux qu'elle avait tant prié quand ils étaient dans le besoin ? Pourquoi son frère a-t-il fait ça ? Il sera à présent accusé du meurtre de son père et tout ça à cause d'elle. Non, ce n'était pas elle qui avait mis fin à ses jours, mais on aurait put l'accuser à cause de sa mort troublante dut sans nul doute à un poison mortel. Ors, la jeune femme était une spécialiste des plantes, il aurait été si facile de l'accuser. Mais était-ce une raison pour que son frère se sacrifie pour elle ? Les remords dévoraient son petit cœur et Endrastea devint l'ombre d'elle même.
Jusqu'au jour où ses prières furent entendus. Alors qu'ils erraient dans une terre boisée, ils furent interceptés par deux gardes aux ordres de ce qui semblait être un noble de haut rang. Cachée derrière son frère, Endrastea dévisageait cet inconnu avec de grands yeux remplis de fascination. Elle avait beau être la fille d'un marquis, l'homme sur son grand cheval avait une aura imposante qui forçait le respect... Chose dont Eustacea ne fit pas. En effet, il s'était empressé de dégainer son épée et, horrifiée, la jeune mage s'empressa de le retenir, d’apaiser sa colère, mais rien ne semblait l'atteindre, pas même les mots du noble. Ce dernier ne montra aucune agressivité, même sous les insultes du frère de la jeune femme. Celle-ci implorait son calme, le suppliant de laisser cet inconnu tranquille. Mais il était de marbre, dévoré par la folie. Alors, afin de le sauver, Endrastea n'hésita pas à se mettre au travers de son chemin. Campée devant le messire, les bras levés tel un bouclier pour empêcher les coups de son frère s'abattre sur le grand homme, la jeune mage prit donc les devants. Ainsi, elle se présenta, elle et son frère, comme étant de pauvres voyageurs qui furent attaqués par des vils bandits ; excusant ainsi la méfiance et l'hostilité de son frère. Hélas, le jeune messire n'était pas dupe, bien au contraire, et pointa aussitôt le mensonge du doigt par le biais des habits dont portaient les jumeaux. Endrastea se mordit discrètement la langue. Son esprit tourna alors à plein régime afin de trouver une échappatoire à ce délicat problème. Elle était vif d'esprit et il fallut peu de temps pour qu'elle réorganise ses idées afin de former un plan qui pourraient les sauver.
Son frère se mouva et Endrastea lui intimida de garder son calme par le biais d'un simple regard. Elle savait que cela était suffisant pour qu'il la obéisse et qu'il comprenne l'importance de lui accorder sa confiance. Cette fois, c'était à son tour de lui sauver et face à ce cauchemars, seule l'égide d'un noble pourrait les aider à sortir de leur calvaire. Voilà pourquoi la jeune mage confia sagement à l'inconnu qu'elle désirait trouver une nouvelle maison à qui servir. Eustacea, quant à lui, ajouta machinalement qu'il était un chevalier cherchant à mettre son épée au profil d'un Roi. Son désir était sincère, alors pourquoi ce noble se payait ouvertement de sa tête ? Cette fois, c'est Endrastea qui ressentit de la colère dans son petit coeur ; personne n'avait le droit d'insulter son jumeau ! Cependant, il fallait garder son calme, c'était même primordial si tout deux désiraient sortir de cette affaire délicate. Alors la demoiselle jeta un regard derrière son épaule pour s'assurer qu'Eustacea avait réussis à garder son sang froid mais ce qu'elle vit détruisit d'une volée celui de la jeune femme.
Son tendre frère s'était subitement écroulé à terre et aussitôt son nom résonna dans un cri d'agonie. Sa sœur s'était littéralement jetée sur le corps de celui qu'elle aimait tant, répétant sans cesse son nom dans un timbre de voix de supplication. Elle le secouait doucement, prenait son visage dans ses mains, le suppliait de ne pas la laisser. Son petit minois, pourtant si tendre, était à présent ravagé par un flot de larmes et de douleur. Alors, pour la première fois depuis leur fugue, Endrastea baissa les bras. Ses nerfs avaient lâché et la jeune mage se coucha sur le corps de son jumeau en larmes. Tout son petit monde s'était écroulé et elle ne devait son salut qu'à son frère. Si elle avait tenu autant de temps, c'était uniquement grâce à sa présence ; elle voulait se montrer forte pour lui, lui montrer qu'ils traverseraient tout les deux cette épreuve douloureuse. Mais maintenant que son frère avait rangé l'arme à gauche, plus rien ne l'aidait à rester debout. Ce fut la goutte d'eau qui fit déborder le vase. Tout le stresse, tout le chagrin et toutes les larmes qu'elle avait du contenir depuis qu'on avait assassiné son tendre père s'étaient subitement libérés et Endrastea ne pouvait plus s’arrêter de pleurer. Oui, cette fois, c'était de trop... Et dans toute cette histoire, le noble était toujours présent. Il était près des jumeaux et lorsque la demoiselle le remarqua enfin, elle leva son regard impuissant sur lui et dans un souffle d'agonie elle prononça ces mots « Aidez-nous... je vous en supplie... ».
Depuis ce jour, Endrastea n'a pas cessé de prier les Dieux pour qu'ils veillent sur ce noble du nom de Kadvael Kaine Aamu. Car ce dernier avait accepté de leurs venir en aide et en quelques heures, les jumeaux, qui étaient de pauvres orphelins, sans maison et sans toit, se retrouvèrent sous son égide. Logés dans sa demeure, durant lequel on prodiguait des soins à Eustacea, sa sœur dut raconter toute leur histoires à leur sauveur afin de lui prouver sa bonne foie. Elle rajouta aussi qu'elle était prête à tout pour lui rendre utile et payer sa dette envers lui. On lui proposa alors de devenir la Dame de Compagnie de Fydia Aamu, la sœur de Kadvael et Endrastea accepta ce nouveau travail qu'on lui proposait, bien qu'elle était quelque peu inquiète ; c'était la première fois qu'elle assurait un tel rôle. Quand à son frère, il put offrir son épée au nom de Kadvael.
Deux ans plus tard, rien avait changé dans la vie de la jeune mage. Elle assurait toujours son rôle de Dame de Compagnie et offrait ses conseils à son bienfaiteur si il le désirait. Elle avait un toit, une bonne situation et elle mangeait à sa faim. Mais alors, pourquoi une telle mélancolie dans son cœur ? Pourquoi se sentait-elle malheureuse comme un petit oiseau dans une cage doré ? Peut-être qu'elle désirait une toute autre vie que celle-ci ; une vie faite de voyages, de nouvelles découvertes, de nouvelles rencontres. Un désirs qui ne pouvait être accomplis en menant cette vie monotone et sans saveurs. Mais pour son frère, elle était prête à tout pour qu'il puisse vivre dans le bonheur, jusqu'à sacrifier le siens. Alors, elle cachait son mal-être à travers son doux sourire et son air rêveur...
Réellement ▬ Pseudo : Aliénor ▬ Age : 19 Automnes ▬ Comment avez-vous connu le forum ? Par une modo venant d'un monde où les humains sont les esclaves de créatures mi-homme mi-animal dans une p'tite île paumée... ▬ Qu’en pensez-vous ? Très jolie et original ! ▬ Code : L’Arche s’est planté, like a boss ! ▬ Quel était le nom de l'empereur de Talrëa lors de la guerre de la reine Harpie ? Odavh Nat Eiran ? |
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